Évolution des perceptions des agriculteurs après 10 ans d’utilisation
Le rapport est divisé en 10 sections et aborde les thèmes suivants :
- Les aliments GM;
- Le contrôle de l’agriculture québécoise;
- Les cultures GM et l’agriculture biologique;
- Les cultures GM et l’environnement;
- Le choix des cultures à ensemencer;
- La rotation de cultures;
- Les pratiques de fertilisations des champs;
- Les pratiques de gestion des ravageurs;
- Les zones de refuge pour le maïs Bt;
- Les enjeux financiers et de ségrégation des cultures GM.
Dans les faits saillants de l’étude, les auteurs soulignent que :
- Plus de la moitié des producteurs de cultures GM disaient avoir appliqué davantage de bonnes pratiques de conservation du sol depuis qu’ils utilisent ces cultures GM.
- La tolérance de la présence des insectes nuisibles dans les champs a augmenté très significativement entre les sondages de 2003 et de 2012.
- Les semences GM ont significativement réduit le nombre et la quantité d’applications d’insecticides selon presque 50 % des utilisateurs des cultures GM, ainsi que le nombre et la quantité d’applications d’herbicides selon 60 % d’eux.
- Parmi les producteurs de cultures GM sondés en 2012, plus de 70 % avouent qu’ils ont diminué les heures de travail aux champs depuis qu’ils sèment des cultures GM.
Cependant, les auteurs ont aussi noté que :
- Les producteurs sont beaucoup moins susceptibles à dire que les cultures GM nuisent au développement de l’agriculture biologique et sont beaucoup plus propices à dire qu’il est acceptable de semer une culture GM près d’une culture biologique.
- La moitié des producteurs interrogés en 2003 et en 2012 croyaient que les cultures GM facilitent la rotation des cultures. Cependant, presque 50 % des producteurs de maïs GM et de soja GM sondés en 2011 ont avoué qu’ils avaient, entre 2010 et 2011, ressemé sur la même terre des cultures GM.
- Parmi les producteurs qui avait déjà semé le maïs Bt avant 2012, environ 40 % déclarent qu’ils ne sont pas convaincus que les lieux de refuges pour les pyrales sont importants et presque 60 % avouent qu’ils n’aiment pas l’exigence de changer de semences en cours de travail pour ensemencer les refuges de maïs non-Bt.
Le rapport détaillé est disponible en ligne.