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Crucifères, Avertissement No 19, 20 septembre 2019
20 septembre 2019
Bien que la saison tire à sa fin, la protection contre les ennemis des cultures se poursuit. L'activité des pucerons et des chenilles est à surveiller et le piégeage de la cécidomyie du chou-fleur est conseillé jusqu'à la récolte. Quant aux maladies, leur développement demeure plutôt stable. Étant donné que les récoltes vont bon train, nous vous rappelons qu’il est important d’enfouir et de déchiqueter les résidus de cultures dès la fin des récoltes. En détruisant vos crucifères, vous réduisez considérablement le nombre de sites de ponte potentiels pour la cécidomyie du chou-fleur. La destruction des résidus de cultures permet aussi d'empêcher les ravageurs et les maladies de se développer et/ou de compléter leur cycle, ce qui constitue une stratégie efficace pour limiter leur nuisance sur les crucifères présentes, mais aussi sur celles qui seront cultivées dans les années à venir. INSECTES RAVAGEURS   Le contrôle des populations de cécidomyie du chou-fleur se poursuit, là où il y a présence du ravageur dans les pièges à phéromone. La plupart des produits phytosanitaires utilisés contre ce ravageur permettent aussi de contrôler les chenilles défoliatrices qui sont toujours actives près du coeur des plants. Quant aux pucerons, qui exercent une pression particulièrement importante depuis le mois d'août, des interventions phytosanitaires sont en cours afin de prévenir et/ou de limiter les dégâts.   MALADIES ET DÉSORDRES   Tout comme dans l'avertissement de la semaine dernière, les maladies, bien que présentes au champ, ne semblent pas progresser. On ne rapporte principalement que de vieux dommages sur les plants.    Cet avertissement devrait être le dernier communiqué régulier de la saison 2019. Cependant, nous continuons à faire des observations au champ et, si un problème particulier survenait, un avertissement serait émis rapidement. Nous tenons à remercier tous les collaborateurs du RAP Crucifères qui, chaque semaine, Lire la suite
Crucifères, Avertissement No 18, 12 septembre 2019
12 septembre 2019
Le temps frais qui perdure ralentit l'activité des insectes et les maladies se stabilisent. Toutefois, la protection contre certains ennemis des cultures de crucifères se poursuit : cécidomyie du chou-fleur, chenilles défoliatrices, pucerons ainsi que maladies bactériennes et fongiques.    INSECTES RAVAGEURS Les traitements phytosanitaires visant la cécidomyie du chou-fleur et/ou les chenilles défoliatrices se poursuivent dans plusieurs régions. La pression de ces ravageurs demeure variable, mais en règle générale, leur activité tend à diminuer. Du côté des pucerons, les colonies semblent importantes dans le sud-ouest du Québec et aux environs de la Capitale-Nationale. MALADIES ET DÉSORDRES   Du côté des maladies fongiques, les traitements contre les taches alternariennes continuent d'être appliqués en prévention, mais peu de symptômes sont observés sur les plants. On observe quelques cas de mildiou sur les vieilles feuilles de rutabaga dans Lanaudière. La maladie semble toutefois s'être stabilisée dans les crucifères-feuilles et fleurs. Les symptômes de hernie des crucifères sont plus visibles dans certains champs infectés. De la pourriture sclérotique est observée, en proportion relativement faible, dans les crucifères-feuilles et fleurs. Quant aux maladies bactériennes, des cas de pourriture molle bactérienne sont rapportés, notamment sur des plants qui ont été affectés par la cécidomyie du chou-fleur. Enfin, les symptômes de la nervation noire ne semblent pas progresser, bien qu'ils soient observés dans plusieurs champs, principalement au niveau des vieilles feuilles.  Cet avertissement a été rédigé par Isabel Lefebvre, M. Sc. (CIEL), et Mélissa Gagnon, agronome (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du réseau Crucifères ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales Lire la suite
Crucifères, Avertissement No 17, 4 septembre 2019
04 septembre 2019
L'activité des insectes ravageurs est ralentie par le temps frais et humide. En revanche, les maladies fongiques telles que le mildiou, la hernie des crucifères et la pourriture sclérotique sont favorisées par ces conditions météorologiques.   MALADIES ET DÉSORDRES   Le temps frais et humide des derniers jours est favorable au développement de certaines maladies fongiques. En effet, on observe une progression du mildiou dans les crucifères-feuilles et fleurs en Montérégie ainsi que dans Lanaudière. Il semble que les symptômes de hernie des crucifères et les cas de pourriture sclérotique, qui profitent de températures avoisinant les 10 à 25 °C, aient aussi augmenté. Quant aux taches alternariennes, elles sont surtout observées sur les plus vieilles feuilles des crucifères-feuilles et fleurs, mais on observe également quelques taches sur les inflorescences de brocoli. Bien que les pathogènes Alternaria brassicae, Alternaria brassicicola et Alternaria alternata soient favorisés par des températures relativement chaudes (entre 25 et 30 °C), des infections secondaires peuvent avoir lieu à des températures plus fraîches, surtout lorsque l'humidité relative est élevée. Du côté des maladies bactériennes, une légère progression de la nervation noire et de la pourriture molle bactérienne est rapportée dans plusieurs régions, bien que les températures actuelles ne leur soient pas optimales. INSECTES RAVAGEURS En général, l'activité des insectes ravageurs semble ralentie par le temps frais et humide des derniers jours. On rapporte toutefois une présence variable d'oeufs de mouches du genre Delia dans les cultures sensibles telles que les choux chinois et les crucifères à racine tubéreuse. Aussi, les populations de pucerons demeurent élevées dans le sud-ouest du Québec. Le contrôle de ces ravageurs secondaires semble d'ailleurs difficile là où les infestations sont importantes. En ce qui concerne la cécidomyie du chou-fleur, la pression demeure très variable Lire la suite
Crucifères, Avertissement No 16, 29 août 2019
29 août 2019
Les chenilles défoliatrices, la cécidomyie du chou-fleur, les altises, les thrips et les pucerons sont à surveiller. Les cas de pourriture sclérotique et les taches alternariennes ont augmenté dans les crucifères-feuilles et fleurs. INSECTES RAVAGEURS La pression exercée par les chenilles défoliatrices demeure variable, mais des traitements phytosanitaires sont encore nécessaires par endroits. Souvent, le produit choisi permet de contrôler, du même coup, d'autres ravageurs tels que la cécidomyie du chou-fleur et/ou les altises. Ces dernières sont d'ailleurs très actives, causant des dégâts dans les crucifères-feuilles et fleurs principalement. Quant aux thrips, les populations restent faibles, mais des traitements préventifs sont effectués dans les champs de choux destinés à l'entreposage. Par ailleurs, les pucerons sont présents dans l'ensemble des régions, quoique des cas plus problématiques sont observés dans des champs de rutabaga de Lanaudière. Lorsque les colonies de ces ravageurs secondaires sont importantes, elles peuvent nuire au développement et à la commercialisation des crucifères-racines, notamment par le flétrissement et le rabougrissement qu'ils causent au feuillage en s'alimentant, ainsi que par le miellat qu'ils produisent et qui tend à noircir sur la racine tubéreuse.   Feuillage d'un rutabaga infesté de pucerons Photo : CIEL Col du rutabaga noirci par le miellat produit par les pucerons Photo : CIEL     RÉSEAU DE PIÉGEAGE DE LA CÉCIDOMYIE DU CHOU-FLEUR Consultez le tableau suivant pour connaître les niveaux de captures du Réseau de piégeage de la cécidomyie du chou-fleur de la dernière semaine. Les pertes liées à ce ravageur sont parfois importantes, malgré les méthodes de luttes biologique, chimique ou physique utilisées. Des dégâts sont aussi observés dans les crucifères-racines telles que le rutabaga et le navet (rabiole). À noter que même si ces dégâts n'ont que peu d'impacts directs sur le rendement, ils constituent des portes Lire la suite
Crucifères, Avertissement No 15, 22 août 2019
22 août 2019
Avec les précipitations plus fréquentes, on observe davantage de symptômes de maladies, notamment dans les crucifères sur le point d'être récoltées. Quant aux insectes, l'activité des chenilles défoliatrices, des altises et de la cécidomyie du chou-fleur est à surveiller. INSECTES RAVAGEURS   Les traitements phytosanitaires se poursuivent afin de contrôler les dégâts causés par les chenilles défoliatrices (fausse-teigne des crucifères, piéride du chou et fausse-arpenteuse du chou). Tant en régie biologique que conventionnelle, les producteurs optent pour des produits phytosanitaires qui sont aussi homologués contre d'autres ravageurs très actifs tels que la cécidomyie du chou-fleur et/ou les altises (dans les cultures plus sensibles comme le chou frisé et le chou chinois). De manière sporadique, les vers gris sont encore observés dans le feuillage des crucifères-feuilles et fleurs. Enfin, la pression exercée par les thrips dans le chou pommé demeure faible dans l'ensemble des régions.      RÉSEAU DE PIÉGEAGE DE LA CÉCIDOMYIE DU CHOU-FLEUR Consultez le tableau suivant pour connaître les niveaux de captures du Réseau de piégeage de la cécidomyie du chou-fleur de la dernière semaine. Les pertes liées à ce ravageur sont parfois importantes, malgré les méthodes de luttes biologique, chimique ou physique utilisées. Des dégâts sont aussi observés dans les crucifères-racines telles que le rutabaga et le navet (rabiole). À noter que même si ces dégâts n'ont que peu d'impacts directs sur le rendement, ils constituent des portes d'entrée pour les maladies.   Région Nombre de sites de piégeage Niveaux de captures Bas-Saint-Laurent 3 Faible à modéré Capitale-Nationale 5 Faible à modéré Centre-du-Québec 1 Modéré Chaudière-Appalaches 4 Faible à élevé Estrie 2 Élevé Gaspésie 4 Nul à élevé Îles-de-la-Madeleine 2 Nul Laval-Lanaudière 11 Nul à très élevé Laurentides 9 Nul à modéré Mauricie 3 Très faible à Lire la suite
Crucifères, Avertissement No 14, 15 août 2019
15 août 2019
Des interventions phytosanitaires demeurent nécessaires afin de contrôler les dégâts de chenilles défoliatrices et de la cécidomyie du chou-fleur. Dans les cultures plus avancées, des cas de pourriture sclérotique et de pourriture molle bactérienne sont observés.   Les conditions d'humidité du sol semblent s'améliorer dans l'ensemble des régions. Plusieurs désordres physiologiques sont observés en raison des stress induits par les conditions chaudes et sèches des dernières semaines. On observe notamment de la brûlure de la pointe et de la montaison prématurée par endroits.    INSECTES RAVAGEURS Les interventions phytosanitaires visant les chenilles défoliatrices semblent efficaces tant en régie biologique que conventionnelle. Toutefois, la ponte constante de la piéride du chou et de la fausse-teigne des crucifères sur les crucifères-feuilles et fleurs fait en sorte qu'un suivi demeure nécessaire afin de bien contrôler les dégâts. Quant à la fausse-arpenteuse du chou, celle-ci semble plus active dans le sud-ouest du Québec. Par ailleurs, des larves de noctuidés (diverses espèces de vers gris) sont observées dans le feuillage du chou chinois et du chou pommé en Montérégie et dans Lanaudière. Dans les crucifères, on attribue les dégâts de vers gris surtout aux espèces qui se nourrissent des plants en les coupant au collet. Toutefois, il existe des vers-gris grimpeurs qui s'alimentent plus haut dans le feuillage. Les dégâts et les excréments laissés par ces insectes ravageurs peuvent rapidement devenir un problème, mais les traitements visant les autres chenilles défoliatrices semblent offrir un contrôle suffisant. Du côté des altises (des crucifères et des navets), leur activité demeure variable, tandis que l'altise à tête rouge a fait son apparition dans les crucifères en Montérégie. Enfin, quelques thrips ont été observés dans le chou pommé dans le sud-ouest du Québec et dans la Capitale-Nationale.      RÉSEAU DE PIÉGEAGE DE LA CÉCIDOMYIE Lire la suite
Crucifères, Avertissement No 13, 8 août 2019
08 août 2019
On rapporte plusieurs désordres physiologiques induits par la sécheresse des dernières semaines. Divers symptômes de maladies fongiques et/ou bactériennes sont observés. Les altises, les chenilles défoliatrices et la cécidomyie du chou-fleur restent à surveiller.   MALADIES ET DÉSORDRES   Le stress hydrique, occasionné par l'absence de précipitations des dernières semaines, se fait sentir dans les champs qui ne sont pas irrigués. On observe notamment plusieurs symptômes de carences minérales (bore, molybdène, magnésium, phosphore) et de la brûlure de la pointe (carence en calcium). De la montaison prématurée est aussi observée, en proportion parfois importante, dans plusieurs régions.  Du côté des maladies fongiques, le mildiou semble stable près de la Capitale-Nationale, mais une progression est rapportée dans le sud-ouest de la province. Il y a de nouveaux cas de pourriture sclérotique, principalement dans les champs sous irrigation. La sécheresse fait en sorte qu'on observe davantage de symptômes de la hernie des crucifères. Quant aux taches alternariennes, la pression semble stable dans la plupart des régions, mais des dommages sur les inflorescences de brocoli sont rapportés en Montérégie et dans Lanaudière. En ce qui a trait aux maladies bactériennes, la nervation noire progresse légèrement dans plusieurs champs infectés. De plus, la pourriture molle bactérienne, favorisée par les températures chaudes, mais aussi par les portes d'entrée laissées par des insectes et/ou d'autres maladies, est observée dans certaines cultures qui arrivent à maturité.      RÉSEAU DE PIÉGEAGE DE LA CÉCIDOMYIE DU CHOU-FLEUR Consultez le tableau suivant pour connaître les niveaux de captures du Réseau de piégeage de la cécidomyie du chou-fleur de la dernière semaine. Les pertes liées à ce ravageur sont parfois importantes, malgré les méthodes de lutte biologique, chimique ou physique utilisées.    Région Nombre Lire la suite
Crucifères, Avertissement No 12, 1er août 2019
01 août 2019
Chenilles défoliatrices, altises et cécidomyie du chou-fleur à surveiller. Les cultures sont affectées par les conditions météorologiques des derniers jours: des maladies bactériennes et/ou fongiques profitent du temps chaud et humide, et des désordres physiologiques se manifestent notamment dans les champs où les précipitations sont insuffisantes.   MALADIES ET DÉSORDRES   L'air chaud et humide des derniers jours fait en sorte que les symptômes de maladies se multiplient. En effet, les cas de pourriture sclérotique et de pourriture molle bactérienne sont en hausse dans les crucifères-feuilles et fleurs du sud-ouest du Québec. Quant aux taches alternariennes, des dommages d'importance variables sont rapportés. En effet, un premier cas de tache noire alternarienne (Alternaria brassicicola) sur des inflorescences de brocoli biologique, en Montérégie, a été confimé par le Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotecion (LEDP). À noter que plusieurs échantillons ont été envoyés gratuitement au LEDP, grâce au tarif spécial pour le secteur biologique en vigueur cette année. Bien que plusieurs suspectaient la présence d'Alternaria brassicicola, les résultats d'analyse confirmaient plutôt la présence d'Alternaria alternata, de mildiou (Peronospora parasitica) ou d'un problème abiotique (ex. stress climatique). Alternaria alternata est un champignon saprophyte qui se développe sur les tissus sénescents ou blessés ainsi que dans le sol. Il cause généralement des maladies qui sont fréquentes, mais mineures. En ce qui concerne le mildiou, la multiplication et les dommages qu’il cause peuvent rapidement augmenter si les conditions sont propices à son développement, soit lorsque le temps est frais (entre 15 et 20 °C) et humide. L’abondance et la présence répétée d’eau ainsi que le niveau d’humidité (humidité relative, pluie, rosée) sont les principaux facteurs influençant le développement et la présence du mildiou. Dans ces conditions, les spores germeront Lire la suite
Crucifères, Avertissement No 11, 25 juillet 2019
24 juillet 2019
À surveiller : les chenilles défoliatrices, la cécidomyie du chou-fleur, la ponte de la mouche du chou et les altises. Aussi, plusieurs symptômes de maladies bactériennes et fongiques sont observés dans l'ensemble des crucifères cultivées.  L'humidité du sol étant très variable à cause des averses isolées des derniers jours, des désordres physiologiques sont observés, principalement dans les sols plus secs. On rapporte notamment des cas de brûlure de la pointe (carence en calcium) dans le chou-fleur ainsi que des symptômes de carence en bore dans les crucifères-feuilles et fleurs.   Brûlure de la pointe MAPAQ Laurentides INSECTES RAVAGEURS   Dans l'ensemble de la province, la fausse-teigne des crucifères demeure un problème dans les crucifères-feuilles et fleurs. On rapporte des dégâts d'importance variable sur le feuillage, mais aussi près du coeur des plants. Toujours du côté des chenilles défoliatrices, l'activité de la piéride du chou semble en hausse dans le sud-ouest du Québec, tandis qu'on rapporte la présence de larves de fausse-arpenteuse du chou dans Lanaudière. Quant à la mouche du chou, la ponte de la 2e génération se poursuit, et la pression des mouches Delia demeure variable dans le feuillage des choux chinois. Quant aux autres ravageurs, des thrips sont osbservés dans des choux pommés de Lanaudière, tandis que les altises sont actives dans des champs de plus jeunes crucifères dans l'ensemble des régions.    RÉSEAU DE PIÉGEAGE DE LA CÉCIDOMYIE DU CHOU-FLEUR Le tableau qui suit vous permet de prendre connaissance des niveaux de captures de cette dernière semaine, dans votre région, à partir des sites du Réseau de piégeage de la cécidomyie du chou-fleur. Nous vous rappelons que la meilleure façon de faire le suivi de cet ennemi est d'installer des pièges à phéromone dans vos champs, dès l'implantation de vos crucifères, et d'en faire le relevé deux fois par semaine. Ces dernières Lire la suite
Crucifères, Avertissement No 10, 18 juillet 2019
17 juillet 2019
Insectes à surveiller : les altises, les chenilles défoliatrices, la ponte de la 2e génération de la mouche du chou, la cécidomyie du chou-fleur et l'apparition des thrips dans le chou. Portez attention aux maladies fongiques et bactériennes qui sont favorisées par les conditions d'humidité élevée.   MALADIES ET DÉSORDRES   Le temps chaud et humide étant au rendez-vous, plusieurs symptômes de maladies sont apparus ou se sont amplifiés dans les derniers jours, celles-ci étant favorisées par ces conditions. On rapporte notamment des cas de nervation noire (Xanthomonas campestris pv. campestris), de pourriture molle bactérienne (Pseudomonas marginalis; Pectobacterium spp.) et de taches alternariennes (Alternaria brassicae et/ou A. brassicicola) dans quelques crucifères-feuilles et fleurs, tandis que la tache bactérienne (Xanthomonas campestris subsp. armoraciae) est surtout observée sur les vieilles feuilles de choux chinois. En ce qui concerne les crucifères-racines, le mildiou (Hyaloperonospora parasitica) ne semble pas avoir progressé au cours de la dernière semaine, bien qu'observé dans plusieurs régions.   INSECTES RAVAGEURS Les altises sont à surveiller dans les jeunes semis et plantations, puisque leur activité est en hausse. Les dégâts causés par les nombreuses larves de fausse-teigne des crucifères demeurent un problème, ce qui justifie des interventions phytosanitaires. Du côté des mouches du genre Delia, on note la présence d'oeufs dans la plupart des régions. D'ailleurs, dans le sud-ouest du Québec, la ponte de la seconde génération de la mouche du chou serait commencée, en se basant sur le modèle prévisionnel NEWA de l'Université Cornell. Aussi, dans les régions où les choux chinois sont cultivés, des oeufs et des larves sont observés dans le feuillage et dans la pomme. Enfin, la présence de thrips a été rapportée dans le chou pommé dans le sud du Québec. En abîmant les feuilles avec leurs parties buccales afin Lire la suite
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