La camerise vous connaissez?? Ce petit fruit à l’allure peu commune qui s’apparente à un gros bleuet déformé. En bouche? Saveur aigre-douce : une combinaison entre le sucre, l’acidité et l’amertume selon les variétés choisies. Mais ce qui rend le goût de la camerise si unique et incomparable aux autres petits fruits, c’est qu’en une bouchée se réunissent bleuet, framboise, mûre, prune, cassis et parfois même rhubarbe. À l’instar des autres petits fruits, cet aliment santé regorge de molécules antioxydantes et de vitamines A et C (Camerise Québec).
Ce petit fruit est issu d'un arbuste à feuilles caduques qui peut atteindre 1,5 à 2,0 mètres de hauteur et qui appartient à la famille du chèvrefeuille. La majorité des variétés cultivées au Québec proviennent de la collection créée par le Professeur Bob Bors de l'Université de Saskatchewan. Le camériser est bien adapté aux climats froids des régions du Québec. Il sait résister à nos hivers rigoureux (-47 °C) et à nos gels tardifs du printemps (les fleurs tolèrent une température de -7 °C).
Ce dossier regroupe quelques ressources portant sur la production de la camerise. D'autres éléments seront ajoutés au fil du temps.
Quelques aspects de la production (Extraits de la fiche synthèse - camerise)
SOL : Le camériser aime un loam sablonneux ayant un pH entre 6 et 7, avec 5 % de matière organique. Un chaulage avant la plantation est essentiel à la bonne croissance. Le travail du sol à une profondeur de 15 à 20 cm et permettra d’apporter les correctifs de pH et de fertilisation.
MAUVAISES HERBES : Effectuer un contrôle adéquat dans les premières années d'implantation à l'aide de paillis.
PROTECTION : Les oiseaux peuvent faire disparaître une récolte en 24 heures. Il est donc judicieux de protéger les plants au cours de la saison de fructification à l'aide de filets anti-oiseaux.
TAILLE : Une taille de formation doit être réalisée dès la première année puis une taille annuelle soit tôt au printemps, soit à l'automne.
Le Guide de production de la camerise regroupe beaucoup d'informations concernant l’implantation d’un verger de camerise, la préparation du site, les pratiques culturales, la récolte et le conditionnement.
SOL : Le camériser aime un loam sablonneux ayant un pH entre 6 et 7, avec 5 % de matière organique. Un chaulage avant la plantation est essentiel à la bonne croissance. Le travail du sol à une profondeur de 15 à 20 cm et permettra d’apporter les correctifs de pH et de fertilisation.
MAUVAISES HERBES : Effectuer un contrôle adéquat dans les premières années d'implantation à l'aide de paillis.
PROTECTION : Les oiseaux peuvent faire disparaître une récolte en 24 heures. Il est donc judicieux de protéger les plants au cours de la saison de fructification à l'aide de filets anti-oiseaux.
TAILLE : Une taille de formation doit être réalisée dès la première année puis une taille annuelle soit tôt au printemps, soit à l'automne.
Le Guide de production de la camerise regroupe beaucoup d'informations concernant l’implantation d’un verger de camerise, la préparation du site, les pratiques culturales, la récolte et le conditionnement.
La culture nécessite une pollinisation croisée entre deux cultivars différents mais qui sont compatibles génétiquement. La clé pour une mise à fruit optimale est de s’assurer de maintenir une population de pollinisateur qui sont actifs à des températures basses puisque les camérisiers produisent des fleurs très tôt dans la saison (fin avril).
Les bourdons indigènes jouent un rôle très important dans la pollinisation des camérisiers. (CRAAQ, 2017)
Tableau de compatibilité des variétés de camerises
Quelques recherches concernant la pollinisation :
La pollinisation de la camerise, Étude sur les insectes pollinisateurs indigènes : Phase 1
2016 Phase 2 : L’objectif global du projet est de déterminer si les insectes pollinisateurs indigènes peuvent assurer des rendements optimums pour la camerise. Les objectifs spécifiques à cette deuxième phase sont les suivants :
Les bourdons indigènes jouent un rôle très important dans la pollinisation des camérisiers. (CRAAQ, 2017)
Tableau de compatibilité des variétés de camerises
Quelques recherches concernant la pollinisation :
La pollinisation de la camerise, Étude sur les insectes pollinisateurs indigènes : Phase 1
- Identifier et caractériser les pollinisateurs indigènes présents dans les vergers de camerises au Québec
- Déterminer si la latitude (Saguenay Lac-St-Jean vs Estrie) a une influence sur la biodiversité des pollinisateurs indigènes.
- Évaluer le déficit de pollinisation dans les vergers de camerise du Québec;
- Évaluer la mise à fruits;
- Comparer les rendements entre les rangées pures (un seul cultivar) et les rangées mixtes (cultivar choisi et plant pollinisateur);
- Évaluer le comportement ou le patron de déplacement des bourdons dans le verger.
Les premières récoltes à l'échelle commerciale surviennent 3 à 4 ans après l'implantation. Lorsque les fruits atteignent la couleur mauve, il est conseillé d’attendre quelques jours avant de récolter. Plus précisément, les fruits devraient être cueillis entre 15 et 23 degrés Brix en visant l'idéal à 18 degrés Brix. Suivant la récolte, les camerises doivent être réfrigérées très rapidement, il est donc de mise de prévoir des installations de réfrigération et de congélation à proximité.
Démonstrations de la récolte mécanisée de la camerise
Korvan 9000 à l’essai dans les camerisiers
Démonstrations de la récolte mécanisée de la camerise
Korvan 9000 à l’essai dans les camerisiers
Informations à venir.
1- Gagnon, A.(2015). La camerise - Guide de production. MAPAQ. https://www.agrireseau.net/documents/89571/
2- Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (2017). Productions en émergences au Québec - Camerise. CRAAQ. 13 p.
3- Camerise Québec. L'association des producteurs de camerise du Québec. https://www.camerisequebec.com/
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