RÉSULTATS TECHNIQUES ET

ÉCONOMIQUES D'ENTREPRISES BOVINES

 

Guy Lapointe

[email protected]

Jean-Jacques Simard

[email protected]

 

 

 

 

 

 

 

Collaboratrice: Linda Larocque

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La production bovine est maintenant considérée comme une production très importante dans plusieurs régions du Québec, notamment en Outaouais, en Abitibi, dans les cantons de l'Est et le Bas Saint-Laurent.

Nous savons tous que pour rentabiliser les fermes au maximum les données technico-économiques sont essentielles. Au Québec, il existe peu de données en production bovine; même que beaucoup de producteurs et d'intervenants en agriculture prétendent que le boeuf ce n'est pas payant. L'objectif du réseau de fermes, débuté en novembre 1990 avec l'Entente Canada-Québec, était de recueillir des informations technico-économiques chez des producteurs établis dans cette production depuis un certain temps. Ainsi, il est possible de mesurer certains critères de productivité pour des entreprises de notre milieu.

 

 

1. DESCRIPTION ET

OBJECTIFS DU RÉSEAU

 

Grâce à l'Entente Canada-Québec et les programmes de la Direction régionale de l'Outaouais-Laurentides, des producteurs reçoivent une subvention de 1 500 $ par année pour fournir les informations nécessaires à ce réseau.

Les conditions d'admission au réseau sont les suivantes:

n Disposer des équipements nécessaires à la manutention et à la pesée individuelle des veaux au sevrage et à la vente.

n Tenir une comptabilité pour fins de gestion.

n Tenir un registre de troupeau (carnet de régie).

n Effectuer des analyses de fourrage et de sol, et suivre les recommandations appropriées.

Le choix des producteurs s'est fait par appel d'offres et les dossiers furent évalués par un comité. Les producteurs avaient avantage à participer à un projet semblable car cela leur permettaient de comparer les forces et les faiblesses de leur entreprise par rapport à d'autres.

L'Entente Canada-Québec existe pour l'ouest du Québec couvrant ainsi une partie des régions de l'Outaouais et de l'Abitibi-Témiscamingue. En tout, trente-neuf (39) fermes participent au réseau mais dix-huit (18) furent exclues afin de former un groupe de fermes homogènes. Par exemple, les cinq (5) fermes de la région de l'Abitibi qui sont beaucoup plus grosses (entre 150 et 200 vaches) que celles de la région de l'Outaouais-Laurentides ne sont pas dans cette analyse. Enfin, pour certaines exploitations, une grande partie des revenus de la ferme ne provenait pas de la viande bovine. Donc, seulement les résultats de vingt et une (21) entreprises serviront pour cette conférence.

Les grands objectifs du réseau de fermes sont les suivants:

n Recueillir des données techniques et économiques d'entreprises bovines.

n Démontrer la rentabilité de cette production.

n Établir des critères de productivité.

n Permettre l'amélioration de la rentabilité des fermes.

 

 

2. MÉTHODE DE

COLLECTE DE DONNÉES

 

Étant donné le nombre considérable de fermes dans ce réseau, beaucoup de personnes sont impliquées pour la collecte de données. Les producteurs doivent donc remplir les formulaires de saisie, et le personnel du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (M.A.P.A.Q.) ou du Syndicat de gestion concerné apportent leur aide, si nécessaire. Les données sont compilées au bureau régional de la Direction Outaouais-Laurentides.

 

 

 

3. DESCRIPTION

DES FERMES DU RÉSEAU

Les 39 fermes participantes se retrouvent dans les MRC suivantes:

MRC Pontiac 11 fermes

MRC Gatineau 7 fermes

MRC Des Collines 7 fermes

MRC Papineau 4 fermes

MRC Antoine Labelle 2 fermes

MRC des Laurentides 2 fermes

MRC Argenteuil 1 ferme

Région de l'Abitibi 5 fermes

 

Le nombre de vaches par ferme varie passablement d'une entreprise à l'autre (Tableau 1). Certains producteurs élèvent des veaux jusqu'à la semi-finition et d'autres jusqu'à l'abattage selon la capacité et/ou le prix du marché (Tableau 2).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4. RÉSULTATS

ZOOTECHNIQUES

DES ENTREPRISES

 

Les mêmes fermes furent considérées pour les données financières et zootechniques. De plus, le critère retenu pour séparer ces fermes était le poids sevré par vache. Les résultats présentés sont toujours répartis en trois colonnes, soit les trois fermes du groupe supérieur, celles du groupe moyen et les trois fermes du groupe inférieur.

La quantité de têtes dans le troupeau est inscrite au tableau 3. Le nombre de vaches hivernées est relativement similaire entre les groupes moyen et supérieur mais il est plus élevé (soit 91

vaches) pour les fermes du groupe inférieur. Pour le nombre de vaches hivernées non gestantes, on ne remarque pas de différence entre les groupes. L'in-

cidence de jumeaux est de 1 à 2 couples par ferme, ce qui est normal.

Le taux de mortalité (Tableau 4) est de 6 % dans les groupes supérieur et inférieur mais de 9 % dans le groupe moyen. Le taux de remplacement des veaux morts est de 1 à 3 % du nombre total de naissances. De façon générale, on observe donc très peu de mortalité. Beaucoup d'éleveurs préfèrent ne pas acheter de jeunes veaux de l'extérieur; ainsi, ils évitent la propagation des maladies dues à la possibilité d'intrusion de pathogènes.

 

 

 

 

 

GROUPE

 

Supérieur

Moyen

Inférieur

Taux de mortalité total

6

9

6

Taux de remplacement de veaux morts

3

2

1

Le poids des veaux mâles (Tableau 5) varie considérablement selon le groupe. Le poids moyen de l'ensemble est de 613 livres, 712 pour le groupe supérieur et de 519 pour le groupe inférieur. Cet écart entre les deux extrêmes s'explique en partie par l'âge: les veaux des fermes du groupe supérieur étant plus âgés de 53 jours. L'autre partie provient de la différence du gain moyen quotidien réel qui est de 0.32 livre par jour: ceci équivaut à 80 livres de plus pour un veau âgé de 250 jours. On remarque donc une variation très appréciable dans le poids des veaux au sevrage (on ne doit pas oublier que la saison de pâturage 1992 fut excellente pour toute la région de l'Outaouais). Cette variation de poids peut provenir de la génétique et/ou de l'alimentation des vaches durant l'hiver et de la qualité du pâturage.

 

 

GROUPE

 

Supérieur

Moyen

Inférieur

Âge moyen à la pesée (jours)

244

218

196

Poids corrigé à 200 jours (livres)

552

564

530

Poids réel (livres)

650

583

511

Gain moyen quotidien réel (livres/jour)

2.30

2.26

2.15

L'écart de poids entre les femelles (Tableau 6) est un peu plus faible que celui des mâles mais tout de même appréciable. Ces écarts sont significatifs car plus de 1 000 veaux furent pesés. En 1991, l'écart de poids des veaux était encore plus considérable, soit de 221 livres pour les mâles et de 194 livres pour les femelles. La différence du gain moyen quotidien était de 0.7 livre par jour, mais la saison de pâturage a été très difficile en raison des faibles précipitations reçues dans la région.

GROUPE

 

Supérieur

Moyen

Inférieur

Taux de vaches non gestantes

3

3

2

Taux de sevrage

96

91

94

L'efficacité reproductive (Tableau 7) dans les troupeaux est très bonne, soit des taux de sevrage de 91 % pour la catégorie moyenne, et respectivement de 96 % et 94 % pour les groupes supérieur et inférieur. On peut en conclure que l'on porte une attention particulière à la régie des naissances afin de minimiser les pertes de veaux.

 

 

 

 

Le revenu provenant de la vente des veaux indiqué au tableau 8 nous fait constater que le prix à la livre diminue avec l'accroissement du poids des veaux. Par contre, ce qui est important de retenir pour une entreprise c'est le

revenu moyen par veau. Les mâles du groupe supérieur rapportent 58 $ de plus que ceux du groupe moyen, et 134 $ de plus que le groupe inférieur. Quant aux femelles, la différence est respectivement de 21 $ et de 89 $.

Le poids produit au sevrage par vache est très différent à cause de la performance des veaux (Tableau 9). La moyenne observée est de 542 livres par vache; 655 livres pour le groupe supérieur et

Au tableau 10, on remarque que le revenu potentiel pour les fermes ayant des bonnes performances zootechniques, est plus élevé de 3 040 $ que le groupe moyen et de 8 512 $ que la catégorie inférieure. Ce montant démontre l'importance du poids des veaux sur le revenu potentiel de la ferme.

FERME 1

FERME 2

FERME 3

Poids des mâles

744

700

750

Prix reçu

1.03

0.98

1.00

Nombre vendus

31

27

32

Revenu par veau

766

686

750

 

 

 

484 livres pour le groupe inférieur. Cet écart est principalement dû au poids des veaux puisque le taux de sevrage est presque le même pour toutes les fermes.

Donc, pour augmenter le revenu de la ferme, on doit vendre les veaux à un poids plus élevé. Selon certains, il n'y a pas avantage à produire de gros veaux puisque le prix unitaire est diminué. En regardant les prix obtenus pour trois fermes ayant vendu des mâles qui pesaient plus de 700 livres (Tableau 11) on peut constater que les gros veaux de bonne qualité se vendent à un prix très respectable.

Les entreprises qui ont vendu de gros veaux ont donc obtenu un meilleur bénéfice par vache que celles qui ont vendu des veaux plus légers. Une façon d'accroître rapidement le revenu d'une ferme bovine est de garder les veaux afin d'atteindre un poids à la vente d'environ 850 livres dans les plus courts délais.

 

 

 

5. LES RÉSULTATS

ÉCONOMIQUES

 

Comme mentionné précédemment, les résultats économiques du réseau pour 1992 proviennent de 21 entreprises. Les ventes émanent principalement de veaux et de bouvillons semi-finis. La plupart de ces fermes sont en expansion et comptent davantage sur la vente de bouvillons semi-finis.

 

Le groupe supérieur comprend trois (3) fermes, le groupe moyen contient 15 fermes et le groupe inférieur est composé de trois (3) fermes. La marge avant intérêts et salaires a été le critère retenu pour répartir les entreprises dans les groupes. Les résultats financiers sont rapportés selon le principe de la comptabilité d'exercice.

 

A) RESSOURCES PRODUCTIVES ET EFFICACITÉ DU TRAVAIL

Le tableau 12 indique les ressources vaches, unité travail personne (U.T.P.) et mesure l'efficacité du travail.

Les fermes du groupe supérieur sont celles pour qui la charge de travail par vache est la plus faible pour un revenu par vache plus élevé. Tandis que les fermes du groupe inférieur consacrent dix (10) heures ou l'équivalent d'une journée de travail de plus par vache tout en ayant un revenu moindre.

B) LE BILAN AU 31 DÉCEMBRE 1992

Le bilan de fin d'année (Tableau 13) a été établi à la valeur marchande. Certains des éléments d'actifs ont été estimés par les producteurs, d'autres

 

furent standardisés en fonction des prix du marché. Les éléments du passif proviennent des relevés de compte ou de prêts. L'avoir net a été déterminé par différence entre le total de l'actif et du passif.

Comme principal commentaire sur le bilan, on peut mentionner que les fermes du groupe supérieur se démarquent au niveau de la proportion du capital productif, soit le capital qui génère du revenu (Tableau 14). Pour une ferme vache-veau, le capital productif se compose principalement du troupeau.

 

 

 

 

 

 

C) ÉTAT DES RÉSULTATS POUR 1992

Les variations d'inventaires et les prélèvements en animaux ont été ajoutés aux ventes brutes de l'année pour obtenir le produit brut.

Les dépenses comprennent également les intérêts et la dépréciation. Les amortissements sur la machinerie et l'équipement ont été calculés à un taux de 10% et ceux des bâtiments à un taux de 5%.

 

 

 

Par opposé, le capital non productif (machinerie, équipements, bâtiments) occasionne toujours des dépenses et n'apporte jamais de revenu. Plus la proportion du capital productif est grande, plus une ferme peut espérer un bénéfice d'exploitation élevé. Dans le réseau, les fermes du groupe supérieur ont presque deux fois plus de capital productif que les fermes du groupe inférieur.

 

 

 

 

 

La rémunération des exploitants ne fait pas partie du total des dépenses; le bénéfice d'exploitation sert à rémunérer le travail de ceux-ci ainsi que le capital investi.

Les éléments de l'état des résultats sont présentés en blocs distincts afin de clarifier la présentation.

1. Revenus et produit brut

Le tableau 15 présente les revenus, les variations d'inventaires et les prélèvements.

Les fermes du groupe supérieur se démarquent particulièrement par un produit brut plus élevé de 184 $ par vache en comparaison avec les fermes du groupe

inférieur. Cette différence s'explique surtout par un poids de vente des veaux plus élevé. En effet, il y a 132 $ par vache de différence entre les deux groupes pour les ventes de veaux. Ce montant équivaut à 71 % du produit brut. Pour les fermes du groupe inférieur, plusieurs veaux furent vendus au même prix la livre que des veaux plus lourds du groupe supérieur.

 

 

2. Charges variables

Le tableau 17 donne le détail des charges variables.

Les fermes du groupe supérieur se démarquent par un niveau de charges variables moindre de 133 $ par vache en comparaison avec les fermes du groupe inférieur. La charge de machinerie représente 45 % de la différence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La marge après frais variables est un bon indicateur de l'efficacité des ventes et du contrôle des charges variables. Plus elle est élevée, plus l'entreprise est en mesure de supporter ses charges fixes et de produire un surplus d'opérations. Il y a un écart de 326 $ par vache entre les fermes du groupe supérieur et celles du groupe inférieur (Tableau 18). La différence observée s'explique autant par un produit brut plus élevé que par des charges variables plus faibles pour les fermes du groupe supérieur.

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Charges fixes

Le tableau 19 rapporte les charges fixes.

Il y a une différence de 82 $ par vache en faveur des fermes du groupe supérieur. Celle-ci provient surtout des amortissements qui sont deux fois moins élevés; ces derniers étant reliés aux investissements non productifs (machinerie, équipements et bâtiments).

Pour les fermes du groupe supérieur, il y a moins d'investissements en capital non productif et les amortissements sont répartis sur plus de vaches.

 

4. Bénéfice d'exploitation

Le tableau 20 rapporte le bénéfice d'exploitation, la marge brute et la marge avant intérêts et salaires.

 

 

 

 

 

 

Le bénéfice d'exploitation mesure la rentabilité de la ferme avant la rémunération des exploitants. Par rapport au produit brut, il est de 43 % pour les fermes du groupe supérieur et de 5 % seulement pour les fermes du groupe inférieur.

La marge brute tient compte du produit brut et des dépenses monétaires avant intérêts. Cette marge permet de rencontrer les obligations financières (remboursement de capital et intérêts à payer), de supporter le coût de vie familial et d'autofinancer une partie des investissements à faire. En comparaison avec le produit brut, elle est respectivement de 59% et de 32% pour les fermes du groupe supérieur et celles du groupe inférieur.

 

 

 

 

 

 

 

 

La marge avant intérêts et salaires, quant à elle, mesure l'efficacité technique et économique de l'entreprise. Elle permet de comparer les fermes entre elles, peu importe leur taille, leur charge de main-d'oeuvre et leur mode de financement. Elle représente 49 % pour les fermes du groupe supérieur et 10 % pour les fermes du groupe inférieur.

 

D) RENDEMENT SUR LE CAPITAL

INVESTI

Le tableau 21 fait ressortir le rendement du capital investi. Comme hypothèse de calcul, une rémunération des exploitants de 12 000 $ par année a été enlevée du bénéfice d'exploitation cal-

culé, même si plusieurs des fermes du réseau peuvent compter sur des revenus extérieurs pour supporter le coût de vie familial.

 

 

 

Si on considère une ferme comme une entreprise commerciale, il est normal de calculer le retour sur l'investissement.

La rémunération de l'actif mesure le rendement sur le capital emprunté et celui qui appartient aux exploitants. Le retour sur investissement des fermes du groupe supérieur se compare avantageusement à celui obtenu dans d'autres secteurs d'activités économiques.

La rémunération de l'avoir net mesure le rendement du capital qui appartient aux exploitants. Celui des fermes du groupe supérieur se compare à ce qui peut être obtenu pour des placements peu risqués.

 

 

 

 

 

 

 

E) QUE PEUT-ON RETENIR DES

RÉSULTATS DES FERMES DU

RÉSEAU?

Les observations suivantes peuvent être faites à partir des résultats du réseau:

1o Il est possible d'obtenir un revenu familial intéressant et de bien rémunérer le capital investi sur une entreprise vache-veau.

 

 

 

2o Une ferme vache-veau sera d'autant plus efficace qu'elle rencontre les conditions suivantes:

a) Des résultats techniques supérieurs:

. Nombre de veaux sevrés;

. Poids des veaux et bouvillons vendus;

 

 

 

. Stratégie adaptée selon le poids des veaux lors du sevrage:

- vente des veaux lourds;

- engraissement des veaux plus légers pour en obtenir la plus value si les ressources de la ferme le permettent.

b) Des résultats économiques supérieurs:

. Un prix de vente relié à la qualité des animaux;

. Des charges variables sous contrôle: surveiller principalement les charges de machinerie;

. Mettre en valeur les pâturages et les fourrages;

. Des charge fixes adaptées à la taille du troupeau: éviter la surcapitalisation en machinerie, équipements et bâtiments.

 

 

 

 

c) Une capitalisation équilibrée:

. Se souvenir qu'en production bovine, le capital productif repose

presqu'exclusivement sur le troupeau

reproducteur;

. Les travaux à forfait devraient être utilisés au maximum par toute entreprise bovine;

. Pour les fermes de petites tailles, il faudrait limiter les investissements en machinerie et équipement, quitte à acheter les fourrages requis;

. Les contraintes environnementales ne peuvent être évitées et peuvent obliger plusieurs entreprises à investir dans des bâtiments et des infrastructures d'entreposage de fumier;

. Une étable froide ouverte constitue très souvent le compromis optimal pour la plupart des exploitations.

 

 

 

 

 

 

d) Un financement adapté:

. Même si la grande majorité des entreprises bovines ont une capacité d'emprunt limitée, il est possible d'obtenir de bons résultats économiques avec un niveau d'emprunt plus élevé dans les conditions suivantes si:

- les investissements non productifs sont combinés avec des investissements productifs;

- les charges variables sont sous contrôle;

- la productivité technique est optimale;

- les ventes s'améliorent.

. Un revenu extérieur et/ou d'autres productions peuvent permettre d'augmenter la capacité d'emprunt parce que la capacité de remboursement s'en trouve améliorée;

. Un financement judicieux permet à la ferme vache-veau de tirer profit plus rapidement de toutes ses ressources.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6. CONCLUSION

 

La production vache-veau est bien adaptée pour mettre en valeur les milliers d'hectares de fourrages non exploités partout au Québec. Une bonne productivité technique, des résultats économiques tirant profit des revenus et du contrôle des dépenses, une capitalisation équilibrée et un financement judicieux maximisent les chances de succès de l'exploitation vache-veau.