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La méthode utilisée, traduite comme le « taux net d’ingestion », consiste à déterminer la quantité de nourriture qu’un bovin ingère, par rapport à la quantité qui « doit être ingérée », afin d’obtenir un taux de gain spécifique. Or, dans un troupeau de bovins en finition, il y a des animaux qui ingèrent 6 kg d’aliment pour obtenir 1 kg de gain, tandis que d’autres n’ingèrent que 5,4 kg pour obtenir le même gain. Il est évident que le producteur est intéressé à engraisser dans son parquet le deuxième type d’animal plutôt que le gros mangeur. La profitabilité de l’entreprise ainsi que le maintien de la qualité de l’environnement sont des préoccupations de premier ordre dans la production des bovins de boucherie au niveau mondial. La sélection d’animaux qui mangent moins par kg de gain et qui, parallèlement, ont moins d’excrétions fécales est donc un pas dans la bonne direction.
Organisation : Bovins du Québec, Février-mars 2004
Auteur(s) : J. R. Seoane
Date de publication : 17 novembre 2005