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EFFICIENCE ALIMENTAIRE DES ÉLEVAGES

NOUVEAU REGARD SUR LA COMPÉTITION ENTRE ALIMENTATION ANIMALE ET HUMAINE
Toutefois, les animaux d’élevage ne consomment pas que des aliments consommables par l’Homme. Ils mangent aussi des produits végétaux non consommables par l’Homme tels que des coproduits issus de filières végétales, les résidus de culture et les fourrages (herbe notamment) parfois issus de surfaces peu ou non labourables et pouvant présenter un intérêt environnemental (prairies).
Au-delà des différences par filières, on retiendra que les efficiences nettes calculées ici sont toutes plus favorables aux productions animales que les ratios d’efficience brute généralement utilisés.
Les monogastriques (porcs conventionnels, poulets de chair standard, poules pondeuses) produisent entre 0,7 et 1,6 kg de protéines animales par kg de protéines végétales  consommables par l’homme selon les modes d’alimentation.
Les élevages bovins laitiers produisent de 0,6 jusqu’à plus de 2 kg de protéines animales pour 1 kg de protéines végétales consommable par l’homme. Leur efficience nette est d’autant plus importante que la part d’herbe dans la ration s’accroit.
La production de viande de ruminant est moins efficiente, mais surtout l’efficience est très variable. Si certains systèmes transhumants ne consomment aucune protéine consommable par l’homme et ont donc une efficience « infinie », certains ateliers d’engraissement produisent à peine 0,2 kg de protéines animales consommables par kg de protéines végétales consommables.
  Au-delà des différences par filières, on retiendra que les efficiences nettes calculées ici sont toutes plus favorables aux productions animales que les ratios d’efficience brute généralement utilisés. Les monogastriques (porcs conventionnels, poulets de chair standard, poules pondeuses) produisent entre 0,7 et 1,6 kg de protéines animales par kg de protéines végétales consommables par l’homme selon les modes d’alimentation. Les élevages bovins laitiers produisent de 0,6 jusqu’à plus de 2 kg de protéines animales pour 1 kg de protéines végétales consommable par l’homme. Leur efficience nette est d’autant plus importante que la part d’herbe dans la ration s’accroit. La production de viande de ruminant est moins efficiente, mais surtout l’efficience est très variable. Si certains systèmes transhumants ne consomment aucune protéine consommable par l’homme et ont donc une efficience « infinie », certains ateliers d’engraissement produisent à peine 0,2 kg de protéines animales consommables par kg de protéines végétales consommables.
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Auteur(s) : Sarah LAISSE (GIS Elevages, Demain), René BAUMONT (INRA)
Date de publication : 12 novembre 2018
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