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Il est bien établi que la perte de production laitière découlant d’une mammite est attribuable à des dommages irréversibles causés au tissu mammaire par la réponse inflammatoire. La migration massive des neutrophiles au site d’infection est impérative à la défense naturelle de la vache contre les pathogènes. Les bactéries phagocytées par les neutrophiles sont éliminées par l’action de protéases (enzymes digérant les protéines) et de réactifs oxygénés. Plusieurs raisons laissent croire que ces substances toxiques destinées à tuer les bactéries seraient aussi libérées dans le lait et endommageraient lescellules mammaires avoisinantes, réduisant leur activité sécrétrice. L’inflammation qui est d’abord un mécanisme naturel de défense, va, dans ce cas, contribuer aussi au problème en causant des dommages irréversibles au tissu mammaire, entraînant une diminution de la production laitière. Dans unpremier temps, nous avons testé un nombre important de substances pouvant potentiellement protéger la glande mammaire en laboratoire. Les quatre substances les plus prometteuses ont ensuite été mises à l’épreuve à l’aide d’un modèle de mammite induite par des endotoxines. L’une de ces substances s’est avérée particulièrement efficace et son effet protecteur a ensuite été confirmé chez des vaches infectées avec la bactérie Escherichia coli. Ces résultats permettent d’envisager le développement d’un nouveau traitement.
Organisation : Novalait inc.
Auteur(s) : Xin Zhao
Date de publication : 29 juin 2004