Impact de la pandémie covid-19 sur les activités agricoles urbaines commerciales au Québec
L’année 2020 est une année de grandes perturbations et tous les secteurs économiques ont dû faire face à l’imprévisible par une capacité d’adaptation renouvelée. Le secteur de l’agroalimentaire, quoique considéré en grande partie comme un service essentiel, n’a pas fait exception. Que ce soient les pénuries de farine dans les épiceries, la nécessité grandissante de fournir les banques alimentaires pour la population dans le besoin, la volonté de soutenir l’économie locale, le désir de retourner à l’essentiel, toutes les raisons sont bonnes pour parler « autonomie alimentaire » et « approvisionnement local ».
L’agriculture urbaine, une des réponses proposées à ces enjeux majeurs, a donc fait parler d’elle durant la pandémie de COVID-19. Mais comment les productrices et les producteurs urbains ont-ils traversé l’année 2020? Ont-ils profité de l’engouement pour la production alimentaire de proximité ou, au contraire, ont-ils souffert de la fermeture des restaurants, un important marché pour les produits de niche des fermes urbaines? En sont-ils sortis gagnants ou sont-ils parmi les victimes collatérales des mesures sanitaires? Quelles stratégies ont-ils utilisées pour contourner les problèmes qu’ils ont rencontrés?
Afin de répondre à ces questions, le Carrefour de recherche, d’expertise et de transfert en agriculture urbaine du Québec (CRETAU), porté par le Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB), a mené une recherche auprès des producteurs et productrices urbains du Québec.
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