NOUVEAU MODÈLE DE PRÉVISION POUR LA TEIGNE DU POIREAU
Depuis 2003, la teigne du poireau, Acrolepiopsis assectella (Lepidoptera : Acrolepidae), a fait son apparition au Québec dans les champs où sont cultivées les plantes du genre Allium telles que le poireau, son hôte de prédilection. Le site présumé d’introduction de la teigne au Canada est la région d’Ottawa-Gatineau. Les premières observations de l’insecte ont été faites au milieu des années 1990 et son aire de dispersion s’est accrue lentement jusqu’en 2003, année particulièrement favorable à sa multiplication et sa dispersion. En effet, en 2002, la teigne n’était présente au Québec que dans les municipalités situées en bordure de la rivière Outaouais jusqu’à une cinquantaine de kilomètres à l’est d’Ottawa, donc encore loin des principales régions maraîchères du Québec. L’année suivante, la situation a radicalement changé puisqu’en août 2003 des teignes ont été capturées dans plusieurs régions dans un corridor couvrant les deux rives du fleuve jusqu’aux environs de Drummondville (Centre-du-Québec). Par la suite, la teigne a rapidement continué sa progression et on la retrouve maintenant jusqu’aux environs de Sherbrooke en direction est et jusqu’à Québec vers le nord-est (Leblanc 2006).
Le but du présent projet était de développer un modèle bioclimatique utilisant le cumul des degrés-jours pour prédire l’apparition des différentes générations de la teigne du poireau à partir de données de capture prises dans plusieurs régions agricoles du Québec.
Le but du présent projet était de développer un modèle bioclimatique utilisant le cumul des degrés-jours pour prédire l’apparition des différentes générations de la teigne du poireau à partir de données de capture prises dans plusieurs régions agricoles du Québec.