Réseau apicole - Bulletin zoosanitaire : enquête sur la mortalité hivernale des colonies d’abeilles au Québec en 2016-2017
Bulletin zoosanitaire du Réseau d'alerte et d'information zoosanitaire (RAIZO) présentant les résultats de l’enquête annuelle sur la mortalité hivernale des colonies Québec en d’abeilles au Québec. En 2017, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) a mené son enquête annuelle sur la mortalité hivernale des colonies d’abeilles. Ainsi, une enquête postale a été effectuée auprès des quelque 830 propriétaires d’abeilles enregistrés au Québec, dans le but d’estimer le niveau de mortalité des colonies à la suite de l’hivernage 2016-2017. Au total, 621 apiculteurs ont rempli et retourné le questionnaire qui leur avait été adressé, ce qui représente environ 74,8 % des propriétaires d’abeilles enregistrés au MAPAQ en 2016-2017.
Les principaux résultats de cette enquête sont les suivants :
Pour en savoir plus, consulter la page Québec.ca - Réseau d’alerte et d’information zoosanitaire (RAIZO)
- Le pourcentage global de mortalité hivernale des colonies d’abeilles au Québec est estimé à 20,7 % pour l’année 2016-2017 (figure 1 et tableau 1);
- Les principales causes de mortalité hivernale mentionnées par les apiculteurs sont, par ordre d’importance, les colonies trop faibles à l’automne, les conditions climatiques défavorables, les problèmes liés aux reines et le manque de nourriture;
- Au Québec, en 2016, le dépistage de la varroase s’est fait principalement à l’aide de cartons collants placés sur le plancher de la ruche et, dans une moindre mesure, au moyen de la technique du lavage à l’alcool. Parmi les répondants, 71,1 % des entreprises de 10 colonies ou plus effectuent le dépistage du varroa;
- Les traitements le plus fréquemment utilisés pour le contrôle du varroa sont ceux qui font appel à des acides organiques (acide formique et acide oxalique) et au thymol. Parmi les acaricides de synthèse, la molécule amitraze (Apivar®) est le premier choix des apiculteurs québécois;
- Au Québec, 16 % des apiculteurs possédant 10 colonies ou plus déclarent utiliser la fumagilline comme antibiotique pour le contrôle de la nosémose et 10 % d’entre eux disent utiliser l’oxytétracycline pour le contrôle de la loque américaine.
Pour en savoir plus, consulter la page Québec.ca - Réseau d’alerte et d’information zoosanitaire (RAIZO)