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Les rendements de deux cultivars de blé de printemps, Triticum æstivum L. cv Major et Triticum æstivum L. cv Fuzion, ont été comparés en agriculture conventionnelle et biologique. Les cultures ont été établies sur deux sites situés dans deux zones agroclimatiques différentes, soit Nicolet (zone 2) et Saint-Hyacinthe (zone 1) en 2016 et en 2017. La désoxynivalénol (DON), le pourcentage de protéines, le poids de 1000 grains, l’indice de chute, le GlutoPeak et le poids spécifique ont été mesurés. Ces variables ont été analysées par l’arbre de régression multivariable (groupement sous contrainte) et la MANOVA par analyse de redondance (ordination canonique). En 2016 comme en 2017, années marquées, la première par une compétition intensive d’adventice en culture biologique et la seconde par des infestations de fusariose, les résultats obtenus avec le cultivar Major sont meilleurs que ceux du Fuzion eu égard au test GlutoPeak, au pourcentage de protéine et au poids de 1000 grains, mais pour l’indice de chute, le rendement et le poids spécifique, aucune différence n’a été observée. En 2016, année sèche et favorable, il y a autant d’hétérogénéité entre les types d’agriculture d’une part, et les sites d’un même type d’agriculture et les cultivars d’autre part, ce qui rend difficile un avis sur la valeur comparée de l’un ou l’autre type d’agriculture, ou de l’un ou l’autre des cultivars. Il en va de même pour le DON. On remarque toutefois que pour les sites non perturbés par des adventices, le rendement en agriculture biologique est aussi bon qu’en agriculture conventionnelle.
Organisation : Centre d'innovations sociales en agriculture
Auteur(s) : Simon Louis Lajeunesse Ph D, M.Sc.
Date de publication : 08 mai 2019