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Cultures ornementales en serre, Avertissement No 10, 29 septembre 2020

Réseau d'avertissements phytosanitaires Avertissement - Cultures ornementales en serre
État de la situation des cultures du poinsettia en serre : présence de l’aleurode du tabac en nombre variable selon les entreprises. Période propice à l’apparition de maladies racinaires.

 
CONTRÔLE DES ALEURODES DU TABAC (Bemisia tabaci)

L’aleurode est présent dans les cultures de poinsettias. De façon générale, selon nos observateurs, les populations sont encore bien contrôlées par la lutte intégrée, en lutte conventionnelle, et par la lutte biologique dans les serres visitées.

Stratégie face à la résistance aux insecticides
Bemisia tabaci de souche Q, généralement présent dans la culture du poinsettia, est résistant à de nombreuses matières actives.

En effet, certains pesticides chimiques vont éliminer tous les Bemisia sensibles (souche B), alors que les Bemisia résistants (souche Q) vont survivre et continuer de se reproduire. En fin de saison, il pourrait alors être impossible de les éliminer avant la vente.
 
En retardant la lutte chimique, par exemple en utilisant la lutte biologique, on laisse la souche B constituer une plus grande proportion de la population. Les aleurodes de cette souche seront plus faciles à éliminer par des traitements chimiques en dernier recours, à la fin de la saison.
 
Aleurode du tabac sur poinsettia

Aleurode du tabac sur poinsettia

Photo : IQDHO



Calcul – Poursuivre la lutte biologique ou traiter
Il est possible d’estimer si le contrôle de Bemisia sera efficace jusqu’à la fin de la saison de culture du poinsettia en utilisant une méthode rapide publiée par Sarah Jandricic (MAAAR Ontario) :
 
  • Inspecter 15 à 20 plants par table, sur au moins 50 % des tables des serres.
  • Noter la présence ou l’absence d’adultes, de larves ou de pupes de Bemisia en observant le dessous des feuilles, en soulevant les pots au-dessus des yeux.
  • Additionner le nombre de plants infestés (présence de Bemisia), diviser par le nombre total de plants dépistés et multiplier par 100 pour obtenir un pourcentage.
  • À cette période de la production (1er octobre), si le taux de plants infestés est de plus de 20 %, la lutte biologique en place ne suffirait pas à assurer un contrôle suffisant jusqu’à la fin de la saison. On pourrait alors envisager une intervention avec des insecticides.
  • Attention, si le taux de 20 % est atteint en novembre, on propose que la lutte biologique soit maintenue jusqu’à la fin de la production, mais un traitement insecticide pourra être prévu pour « nettoyer » les plants en prévision de la vente.
  • En lutte conventionnelle, il est aussi important de faire un suivi des populations et la méthode de décompte ci-dessus est aussi utilisable.

Exemple : Décompte des poinsettias comptant au moins un aleurode
Table Présence (x) sur 15 plants/table Total
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
1 x           x     x           3
2       x       x               2
3                       x   x   2
4   x       x                 x 3
5     x         x     x     x   4
Total sur 5 tables : 14
Calcul : 14 plants infestés ÷ 5 tables ÷ 15 plants par table x 100 = 18,6 %. La lutte biologique fonctionne et peut être maintenue.
 
 
MAINTIEN DE LA SANTÉ RACINAIRE

Avec l’arrivée de l’automne, on note une diminution importante de la longueur du jour (photopériode). L’initiation florale du poinsettia s’est produite vers le 24 septembre, alors que la longueur du jour était de 12 heures au Québec; la croissance est moins active. De plus, dans les serres, on note maintenant moins de hausses de température liées aux conditions météorologiques.
 
Par conséquent, il est important d’adapter l’irrigation au besoin des plants, puisqu’il y a moins d’évapotranspiration. Un surplus d’eau dans le substrat diminue la quantité d’oxygène et pourrait occasionner l’asphyxie des racines. Des maladies fongiques racinaires pourraient alors se développer et causer la mort des plants atteints.

Pour plus d’information

 
Cet avertissement a été rédigé par Marie-Édith Tousignant, agr., et Benoît Champagne, dta (IQDHO). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Cultures ornementales en serre ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
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Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP - Cultures ornementales en serre
Date de publication : 29 septembre 2020
Infolettre Horticulture ornementale - serre

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