Le sarrasin allié de la biodiversité

Ploye, tireliche, tartaux, torchon… ces termes singuliers nous rappellent les plats jadis populaires au Canada. Ils désignent tous la traditionnelle galette de sarrasin. Aussi surnommé «?blé noir?», le sarrasin a perdu sa gloire au profit des autres céréales, aux environs des années 1970. Au Québec, on observe toutefois un regain d’intérêt pour ce grain dans nos cuisines, du fait de l’engouement pour les aliments sans gluten et biologiques.

On peut sans contredit vanter ses propriétés nutritionnelles et les bienfaits à en consommer, mais il y a surtout de nombreux avantages à le mettre en terre. Au champ tout comme dans l’assiette, c'est une culture très polyvalente. Voici les grandes qualités du sarrasin à connaître.








Au-delà de la production du grain pour l’alimentation humaine, la culture de sarrasin remplit donc des fonctions agroécologiques bénéfiques tant à la qualité des sols qu'à la biodiversité des écosystèmes. Toutefois, cette culture comporte des particularités à considérer : les rendements sont variables, la récolte requiert de la machinerie spécialisée, les débouchés visent encore un marché de niche et des contraintes climatiques existent.

Source d’information : Small, E. 2017. Buckwheat – the world’s most biodiversity-friendly crop? Biodiversity, 18:(2-3), 108-123.


Pour en savoir plus, la Fiche synthèse - Sarrasin propose un résumé des connaissances disponibles sur cette culture tout en mettant en relief les éléments critiques à prendre en compte pour débuter. 

Cet article a été publié dans Le Bulletin des agriculteurs.


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