Après le temps froid, c'est maintenant au tour de la canicule d'induire du stress aux plants. Les altises sont très actives et la cécidomyie du chou-fleur est présente sur l'ensemble du territoire, à l'exception de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. La piéride du chou, la fausse-teigne des crucifères, les pucerons et la punaise terne sont actifs, avec une pression variable en fonction de la région, de la culture et de la régie.
INSECTES RAVAGEURS
De faibles captures de cécidomyie du chou-fleur ont été confirmées dans toutes les régions, à l'exception de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine. À noter que pour les crucifères sensibles aux attaques de ce ravageur (ex. : brocoli, chou, chou-fleur), les interventions phytosanitaires effectuées dès l'apparition de l'insecte (ou avant, ex. : bassinage des transplants) contribuent au contrôle des populations et des dégâts. Cela vaut même si les niveaux de captures sont très faibles dans les pièges à phéromone, car le contrôle est beaucoup plus difficile à assurer lorsque celles-ci sont élevées.
Par ailleurs, les observations de piéride du chou et de fausse-teigne des crucifères se poursuivent jusqu'à la hauteur de la Capitale-Nationale, sans incidence pour le moment. Surveillez leur présence au coeur des plants et intervenez si nécessaire pour protéger les points de croissance des crucifères. Quant aux pucerons, ils sont à surveiller, notamment dans les cultures de choux chinois, sensibles à ces ravageurs.
Enfin, la première génération de la mouche du chou tire à sa fin, avec une faible présence de larves. La sécheresse qui sévit actuellement est d'ailleurs défavorable à la survie des oeufs et des larves. Somme toute, les traitements effectués au semis ou à la transplantation semblent avoir permis un bon contrôle ce printemps, mais la rémanence de ces produits est susceptible d'arriver à échéance puisqu'ils ne semblent plus affecter les autres ravageurs contre lesquels ils sont homologués.
Par ailleurs, les observations de piéride du chou et de fausse-teigne des crucifères se poursuivent jusqu'à la hauteur de la Capitale-Nationale, sans incidence pour le moment. Surveillez leur présence au coeur des plants et intervenez si nécessaire pour protéger les points de croissance des crucifères. Quant aux pucerons, ils sont à surveiller, notamment dans les cultures de choux chinois, sensibles à ces ravageurs.
Enfin, la première génération de la mouche du chou tire à sa fin, avec une faible présence de larves. La sécheresse qui sévit actuellement est d'ailleurs défavorable à la survie des oeufs et des larves. Somme toute, les traitements effectués au semis ou à la transplantation semblent avoir permis un bon contrôle ce printemps, mais la rémanence de ces produits est susceptible d'arriver à échéance puisqu'ils ne semblent plus affecter les autres ravageurs contre lesquels ils sont homologués.
Pour consulter la liste des pesticides homologués dans les crucifères, consultez les bulletins d'information Nº 1 (Herbicides 2021), Nº 2 (Insecticides 2021) et Nº 3 (Fongicides 2021).
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par Isabel Lefebvre, M. Sc. (CIEL) et Mélissa Gagnon, agronome (MAPAQ), et révisé par Line Bilodeau, agronome (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du réseau Crucifères ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.