RÉSUMÉ MÉTÉOROLOGIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
L’hiver 2024-2025 a été le quatrième plus chaud au Québec, mais le mois de février a été plus froid que la normale pour certaines régions du sud de la province. Cet hiver a laissé plus de neige que la normale dans certaines régions comme en Outaouais, en Abitibi-Témiscamingue, en périphérie de Montréal, au Saguenay–Lac-Saint-Jean et au Bas-Saint-Laurent, mais en moyenne un peu moins que la normale pour la province. Le total de pluie a, quant à lui, été un peu plus élevé que la normale en moyenne au Québec.
La dernière semaine a été marquée par des températures généralement dans ou au-dessus des normales saisonnières avec, en revanche, quelques jours plus froids. Un léger gel au sol a été observé le matin du 11 mai dans la Capitale-Nationale. Les nuits sont aussi restées froides au Bas-Saint-Laurent et au Saguenay–Lac-Saint-Jean où la température a même fluctué de 30 degrés en moins de 24h.
La majorité des régions ont connu plusieurs jours consécutifs sans précipitations dans les derniers jours. Pour plus de détails, voir la carte des précipitations des 7 derniers jours.
RÉGIONS REPRÉSENTÉES
Cette année, les données phytosanitaires qui servent à la rédaction des avertissements hebdomadaires proviennent des régions de la Capitale-Nationale, de Chaudière-Appalaches et de la Montérégie.
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Les plantations sont débutées et sont toujours en cours dans toutes les régions. En Montérégie, où elles ont débuté à la mi-avril, on rapporte que la reprise est meilleure dans les champs plantés plus tôt par rapport à ceux plantés récemment. Les stades les plus avancés vont jusqu’à 9 feuilles sous bâches et 6 à 8 feuilles sans bâches.
INSECTES
Le vers gris est rapporté en Montérégie, mais aucun traitement n’a été nécessaire. Pour dépister les vers gris faucheurs, il faut vérifier la présence de plants coupés dans le champ. En fouillant le sol autour d’un plant récemment endommagé, il est souvent possible de retrouver la chenille responsable. Cette surveillance est importante dans les deux à trois premières semaines suivant la levée ou la plantation.
MALADIES DE SOL
En Montérégie, une faible incidence de l’affaissement pythien et de moisissure grise a été rapportée.
Puisque que les bâches créent un microclimat plus humide, les parcelles « bâchées » seront à surveiller pour les maladies dans les prochaines semaines. À noter que les traitements fongicides pour préserver les laitues des maladies de sol doivent être faits au plus tard au stade 10 feuilles des laitues, afin de s’assurer que la pulvérisation atteigne le collet à la base des plants. Les champs qui ont subi des conditions difficiles (excès d’humidité, feuillage endommagé, etc.) seront les plus à risque.
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
