Pression du puceron élevée. Punaises présentes. Début de la deuxième génération de vers-gris. Hausse des cicadelles de l'aster et des cas de jaunisse. Premières altises à tête rouge. Tache bactérienne en augmentation, affaissements faibles à modérés. Observation de moisissure grise et de pourriture bactérienne. Peu de brûlure de la pointe, assèchement marginal présent.
RÉSUMÉ CLIMATIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
Pour la période du 9 au 15 juillet, les températures de jour et de nuit ont été chaudes et au-dessus des normales. Plusieurs régions ont connu des températures diurnes au-dessus de 30 °C et nocturnes au-dessus de 20 °C. L’humidité a aussi été au rendez-vous.
Les précipitations sont tombées principalement sous forme d’orage le 13 juillet et les quantités reçues en peu de temps ont causé des inondations et de l’érosion par endroits. Certains champs sont restés humides pour de longues périodes et les travaux au champ ont été retardés par endroit. Voir la carte des précipitations.
INSECTES
Pucerons
La pression du puceron de la laitue demeure élevée en Montérégie-Ouest et les traitements se poursuivent avec une bonne efficacité. La pression des pucerons (toutes espèces confondues) demeure faible dans les autres régions et la régie avec savon insecticide se poursuit en production biologique.
Veuillez consulter la fiche technique Pucerons pour plus d’information.
Punaises terne et brune
La pression des punaises est variable en Montérégie-Ouest, soit en augmentation ou en diminution selon les champs. De nouveaux traitements ont été nécessaires. Dans la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches, la pression est faible et aucune intervention n’a été nécessaire.
Seuils d’intervention recommandés pour les punaises
Notez cependant qu’il peut être justifié d’intervenir plus rapidement si les punaises causent des nécroses et des déformations importantes sur les parties récoltables.
Tableau 1 : Seuils d'intervention (punaises terne et brune)
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |