Quelques nouveaux foyers de mildiou dépistés en Montérégie. Blanc stable ou en légère augmentation. Pression des taches foliaires variable selon les variétés et les secteurs. Les acariens et les pucerons colonisateurs sont en augmentation. Dommages visibles du perceur de la courge. Punaises de la courge parfois abondantes.
ÉTAT DES CULTURES
Des températures estivales partout au Québec et des précipitations variables d'une région à l'autre ont marqué la période du 23 au 29 juillet. La région de la Capitale-Nationale et celle de Chaudière-Appalaches ont reçu encore passablement d'eau sous forme d'orages. Ailleurs dans la province, les pluies n'ont pas été très abondantes et dans les sols légers ou compactés, des champs de cucurbitacées non irrigués montrent des signes de stress hydrique en journée.
Le sommaire agrométéorologique cucurbitacées vous présente le tableau des précipitations et des degrés-jours cumulés pour chacune des régions.
NOUVEAUX FOYERS DE MILDIOU DANS LE CONCOMBRE
Quelques nouveaux foyers de mildiou (Pseudoperonospora cubensis) ont été dépistés en Montérégie dans des champs de concombres frais et de transformation. Dans Lanaudière, le foyer trouvé le 22 juillet est bien contrôlé par les fongicides anti-oomycètes recommandés.
Pour consulter la stratégie de traitement et voir des symptômes de la maladie à différents stades, dans le melon brodé et dans le concombre, consultez le bulletin d'information N° 3 du 2 juillet 2025.
Vous pouvez consulter le bulletin d’information N° 1 du 22 mai 2025 pour consulter les fongicides homologués contre ces maladies en production biologique et conventionnelle.
INSECTES ET ACARIENS
On nous signale la présence de foyers d'acariens dans le concombre et le melon. Ces foyers sont souvent présents en bordure de champ, où les récoltes sont déjà passablement avancées. Détruisez ces champs dès que les récoltes sont terminées.
Des colonies de pucerons sont également rapportées dans le melon. Si les insectes auxiliaires sont trop peu nombreux, un traitement insecticide est parfois nécessaire pour contrôler ces colonies importantes qui produisent un stress important aux plants et beaucoup de miellat.
On observe encore en abondance la punaise de la courge, des masses d'œufs et des nymphes dans quelques champs de courgette, de courges et de citrouilles.
Pour connaître les seuils d'intervention utilisés au Québec, en Ontario ou dans des États américains, consultez le Recueil des seuils d’intervention contre les insectes et maladies en cultures maraîchères.
Vous pouvez consulter le bulletin d’information N° 1 du 22 mai 2025 pour consulter les insecticides et acaricides homologués dans les cucurbitacées en production biologique et conventionnelle.
Les captures du perceur de la courge (Melittia cucurbitae) se poursuivent, mais sont en diminution dans plusieurs régions. On observe cependant déjà dans quelques sites, en Montérégie, en Estrie et dans les Laurentides des dommages de larves de l'insecte dans la courgette, le pâtisson, sur quelques plants de courges d'hiver et de citrouilles. Les champs de petite dimension sont plus à risque, car un plus grand nombre d’œufs est pondu par plant et, conséquemment, les nombreuses larves qui se trouvent dans la tige tuent le plant.
Des colonies de pucerons sont également rapportées dans le melon. Si les insectes auxiliaires sont trop peu nombreux, un traitement insecticide est parfois nécessaire pour contrôler ces colonies importantes qui produisent un stress important aux plants et beaucoup de miellat.
On observe encore en abondance la punaise de la courge, des masses d'œufs et des nymphes dans quelques champs de courgette, de courges et de citrouilles.
Pour connaître les seuils d'intervention utilisés au Québec, en Ontario ou dans des États américains, consultez le Recueil des seuils d’intervention contre les insectes et maladies en cultures maraîchères.
Vous pouvez consulter le bulletin d’information N° 1 du 22 mai 2025 pour consulter les insecticides et acaricides homologués dans les cucurbitacées en production biologique et conventionnelle.
Les captures du perceur de la courge (Melittia cucurbitae) se poursuivent, mais sont en diminution dans plusieurs régions. On observe cependant déjà dans quelques sites, en Montérégie, en Estrie et dans les Laurentides des dommages de larves de l'insecte dans la courgette, le pâtisson, sur quelques plants de courges d'hiver et de citrouilles. Les champs de petite dimension sont plus à risque, car un plus grand nombre d’œufs est pondu par plant et, conséquemment, les nombreuses larves qui se trouvent dans la tige tuent le plant.
| Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par Isabelle Couture, agronome, M. Sc. (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseure du sous-réseau Cucurbitacées ou le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agronome, M. Sc. et Sophie Bélisle (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.