Peu de nouveaux foyers de mildiou. Blanc stable ou en légère augmentation dans les cucurbitacées les plus avancées. Pression des taches foliaires allant de faible à modérée selon les secteurs. Les acariens sont en augmentation. Dommages visibles du perceur de la courge. Punaises de la courge parfois abondantes dans les courgettes.
ÉTAT DES CULTURES
Pour la période du 30 juillet au 5 août, la chaleur était modérée de jour, les nuits étaient fraîches et la rosée matinale abondante. La région de la Capitale-Nationale et celle de Chaudière-Appalaches, selon les secteurs, ont reçu encore passablement d'eau sous forme d'orages. Ailleurs dans la province, pour une deuxième semaine consécutive, les pluies n'ont pas été très abondantes. Plusieurs champs de cucurbitacées non irrigués montrent des signes de stress hydrique en journée.
Le sommaire agrométéorologique cucurbitacées vous présente le tableau des précipitations et des degrés-jours cumulés pour chacune des régions.
PEU DE NOUVEAUX FOYERS DE MILDIOU DANS LE CONCOMBRE
Peu de nouveaux foyers de mildiou (Pseudoperonospora cubensis) sont rapportés cette semaine. Les foyers existants sont bien contrôlés et le temps sec n'est pas favorable à l'apparition de la maladie.
Pour consulter la stratégie de traitement et voir des symptômes de la maladie à différents stades, dans le melon brodé et dans le concombre, consultez le bulletin d'information N° 3 du 2 juillet 2025.
Consulter le bulletin d’information N° 1 du 22 mai 2025 pour connaître les fongicides homologués contre ces maladies en production biologique et conventionnelle.
INSECTES ET ACARIENS
On nous signale la présence de foyers d'acariens dans le concombre et le melon. Ces foyers sont souvent présents en bordure de champ, où les récoltes sont déjà passablement avancées. Dans quelques cas cependant, des traitements ont eu lieu, car une forte présence d'acariens le justifiait. Le temps sec que l'on connaît actuellement est très favorable au développement des acariens.
On observe encore en abondance la punaise de la courge, des masses d'œufs et des nymphes dans quelques champs de courgette. En grand nombre, les punaises peuvent piquer les fruits et les rendre invendables.
Pour connaître les seuils d'intervention utilisés au Québec, en Ontario ou dans des États américains, consultez le Recueil des seuils d’intervention contre les insectes et maladies en cultures maraîchères.
Vous pouvez consulter le bulletin d’information N° 1 du 22 mai 2025 pour consulter les insecticides et acaricides homologués dans les cucurbitacées en production biologique et conventionnelle.
Les captures du perceur de la courge (Melittia cucurbitae) se poursuivent, mais sont en diminution dans plusieurs régions. On observe cependant davantage de sites avec des dommages, en Montérégie, en Estrie et dans les Laurentides, dans la courgette, le pâtisson, sur quelques plants de courges d'hiver et de citrouilles. Les champs de petite dimension sont plus à risque, car un plus grand nombre d’œufs est pondu par plant et, conséquemment, les nombreuses larves qui se trouvent dans la tige tuent le plant.
On observe encore en abondance la punaise de la courge, des masses d'œufs et des nymphes dans quelques champs de courgette. En grand nombre, les punaises peuvent piquer les fruits et les rendre invendables.
Pour connaître les seuils d'intervention utilisés au Québec, en Ontario ou dans des États américains, consultez le Recueil des seuils d’intervention contre les insectes et maladies en cultures maraîchères.
Vous pouvez consulter le bulletin d’information N° 1 du 22 mai 2025 pour consulter les insecticides et acaricides homologués dans les cucurbitacées en production biologique et conventionnelle.
Les captures du perceur de la courge (Melittia cucurbitae) se poursuivent, mais sont en diminution dans plusieurs régions. On observe cependant davantage de sites avec des dommages, en Montérégie, en Estrie et dans les Laurentides, dans la courgette, le pâtisson, sur quelques plants de courges d'hiver et de citrouilles. Les champs de petite dimension sont plus à risque, car un plus grand nombre d’œufs est pondu par plant et, conséquemment, les nombreuses larves qui se trouvent dans la tige tuent le plant.
| Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par Isabelle Couture, agronome, M. Sc. (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseure du sous-réseau Cucurbitacées ou le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agronome, M. Sc. et Sophie Bélisle (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.