Céleris : punaises, tétranyques et thrips. Tache septorienne stable. Pourriture sclérotique et pourriture molle en hausse dans le céleri-rave. Cœur noir et gerçure du pétiole. Carotte : captures de mouche de la carotte en hausse. Maladies foliaires stables ou en hausse. Dernier avertissement de la saison et remerciements aux collaborateurs.
RÉSUMÉ MÉTÉOROLOGIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
De façon générale, la période du 10 au 16 septembre a été marquée par des jours chauds, au-dessus des normales pour l’ensemble des régions. L’ensoleillement a également été au rendez-vous. Les nuits ont été généralement froides, toutes les régions ayant connu des nuits sous les normales, dont au moins une nuit sous la barre des 5 °C. Des nuits froides sont prévues prochainement, même si le temps chaud et sec devrait se poursuivre encore une peu. La période a été sèche, certaines régions n’ayant connu aucune précipitation (voir la carte des précipitations).
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Carottes
Tableau 1 : Stade d’avancement des cultures pour les régions où l’information est disponible
Malgré les dernières pluies, des signes de stress hydrique (feuillage jauni et/ou affaissé) sont encore visibles dans certains champs de carotte non irrigués.
Céleris
En Montérégie-Ouest, les plus petits céleris-branches mesurent 30 cm et la récolte se poursuit. Les plus petits céleris-raves mesurent 7 cm de diamètre et la récolte se poursuit.
INSECTES
Mouche de la carotte
Sur les fermes avec piégeage, un seuil d’intervention de 0,2 mouche/piège/jour au cours des 7 derniers jours est recommandé. Seuls les champs qui seront récoltés dans plus de 30 jours doivent être traités, puisque c’est le délai requis entre la ponte et l’entrée de la jeune larve à l’intérieur de la racine.
Le tableau 2 présente les captures cumulatives d’adultes de la mouche de la carotte réalisées dans le cadre du réseau de piégeage du Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP). Les régions en gris sont celles où aucun échantillon n'a été reçu pour l'instant. Certains collaborateurs hors du réseau de piégeage du RAP observent une hausse des captures de mouche de la carotte en Montérégie cette semaine.
Tableau 2 : Captures cumulatives d'adultes de la mouche de la carotte1
1. Données validées par le LEDP
Punaise terne
En Montérégie-Ouest, la pression des punaises ternes a diminué, mais quelques traitements ont été nécessaires dans le céleri-branche et le céleri-rave.
Autres insectes
En Montérégie-Ouest, les thrips et les tétranyques justifient encore des traitements dans certains champs de céleris-raves.
Dans toutes les régions, les insectes sont sous contrôle dans la carotte. Dans les céleris, les chenilles, les cicadelles, les mineuses et les pucerons n’ont pas justifié d’intervention.
MALADIES
Carottes
On observe une légère augmentation des maladies foliaires (cercosporiose et alternariose) dans les champs de carotte irrigués ou plus avancés. Les maladies progressent peu dans les champs moins avancés. Les régies préventives se poursuivent dans Lanaudière et en Montérégie-Ouest. Le blanc (oïdium) est observé dans Lanaudière et dans la Capitale-Nationale, sans justifier d’intervention.
Céleris
En Montérégie-Ouest, la tache septorienne augmente un peu, mais l’incidence reste faible. Aucun traitement n’a été nécessaire. La stratégie à adopter contre ces maladies foliaires est présentée dans l’avertissement N° 11 du 26 juillet 2018.
Les cas d’anthracnose restent stables et faibles dans les céleris.
Les cas de pourriture sclérotique et de pourriture molle bactérienne augmentent un peu dans les céleris-branches et les céleris-raves. Des traitements préventifs contre la pourriture sclérotique ont été effectués dans le céleri-rave.
DÉSORDRES
En Montérégie-Ouest, les cas de cœur noir (déséquilibre en calcium) sont peu importants, mais la gerçure du pétiole (carence en bore) est plus fortement présente dans le céleri-branche.
Pour plus de détails sur les symptômes, les causes et la prévention du cœur noir, consultez les pages 4 et 5 de l'avertissement N° 4 du 2 juin 2005. Pour la gerçure du pétiole, un désordre physiologique associé à une carence en bore, consultez les pages 2 et 3 de l’avertissement N° 6 du 12 juin 2008.
Le tableau 2 présente les captures cumulatives d’adultes de la mouche de la carotte réalisées dans le cadre du réseau de piégeage du Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP). Les régions en gris sont celles où aucun échantillon n'a été reçu pour l'instant. Certains collaborateurs hors du réseau de piégeage du RAP observent une hausse des captures de mouche de la carotte en Montérégie cette semaine.
Tableau 2 : Captures cumulatives d'adultes de la mouche de la carotte1
Punaise terne
En Montérégie-Ouest, la pression des punaises ternes a diminué, mais quelques traitements ont été nécessaires dans le céleri-branche et le céleri-rave.
Autres insectes
En Montérégie-Ouest, les thrips et les tétranyques justifient encore des traitements dans certains champs de céleris-raves.
Dans toutes les régions, les insectes sont sous contrôle dans la carotte. Dans les céleris, les chenilles, les cicadelles, les mineuses et les pucerons n’ont pas justifié d’intervention.
MALADIES
Carottes
On observe une légère augmentation des maladies foliaires (cercosporiose et alternariose) dans les champs de carotte irrigués ou plus avancés. Les maladies progressent peu dans les champs moins avancés. Les régies préventives se poursuivent dans Lanaudière et en Montérégie-Ouest. Le blanc (oïdium) est observé dans Lanaudière et dans la Capitale-Nationale, sans justifier d’intervention.
Rappel de la stratégie de base recommandée pour les traitements contre les taches foliaires dans la carotte
Carottes hâtives vendues en bottes avec le feuillage
Les traitements débutent dès l’apparition des premières taches étant donné que le marché exige un feuillage parfait.
Carottes hâtives vendues en cellophane (sans feuillage)
Il peut être justifié d’intervenir au besoin selon l’intensité de l’infestation. La plupart du temps, la maladie ne se répand pas suffisamment pour nuire à la croissance des carottes ou à la récolte.
Carottes tardives destinées à la récolte de fin de saison
On recommande de commencer les traitements fongiques seulement lorsque le rang de carottes couvre une largeur de plus de 30 cm (rang à demi fermé en sol organique) et qu’il y a plus de 25 % des plants qui ont au moins une tache sur une des feuilles intermédiaires.
Les traitements débutent dès l’apparition des premières taches étant donné que le marché exige un feuillage parfait.
Carottes hâtives vendues en cellophane (sans feuillage)
Il peut être justifié d’intervenir au besoin selon l’intensité de l’infestation. La plupart du temps, la maladie ne se répand pas suffisamment pour nuire à la croissance des carottes ou à la récolte.
Carottes tardives destinées à la récolte de fin de saison
On recommande de commencer les traitements fongiques seulement lorsque le rang de carottes couvre une largeur de plus de 30 cm (rang à demi fermé en sol organique) et qu’il y a plus de 25 % des plants qui ont au moins une tache sur une des feuilles intermédiaires.
Céleris
En Montérégie-Ouest, la tache septorienne augmente un peu, mais l’incidence reste faible. Aucun traitement n’a été nécessaire. La stratégie à adopter contre ces maladies foliaires est présentée dans l’avertissement N° 11 du 26 juillet 2018.
Les cas d’anthracnose restent stables et faibles dans les céleris.
Les cas de pourriture sclérotique et de pourriture molle bactérienne augmentent un peu dans les céleris-branches et les céleris-raves. Des traitements préventifs contre la pourriture sclérotique ont été effectués dans le céleri-rave.
DÉSORDRES
En Montérégie-Ouest, les cas de cœur noir (déséquilibre en calcium) sont peu importants, mais la gerçure du pétiole (carence en bore) est plus fortement présente dans le céleri-branche.
Pour plus de détails sur les symptômes, les causes et la prévention du cœur noir, consultez les pages 4 et 5 de l'avertissement N° 4 du 2 juin 2005. Pour la gerçure du pétiole, un désordre physiologique associé à une carence en bore, consultez les pages 2 et 3 de l’avertissement N° 6 du 12 juin 2008.
DERNIER AVERTISSEMENT ET REMERCIEMENTS AUX COLLABORATEURS
À moins que des événements particuliers ne surviennent au cours des prochaines semaines, cet avertissement devrait être le dernier de la saison. Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) repose sur un vaste réseau de conseillers agricoles qui acceptent généreusement de mettre leur expertise au service de la collectivité et de fournir des données. Les principales personnes ayant collaboré cette année au sous-réseau Carotte et céleri sont présentées dans les deux listes qui suivent. La première présente les collaborateurs qui ont fourni des informations en lien avec le dépistage des cultures, tandis que la seconde présente ceux qui ont participé au réseau de piégeage de la mouche de la carotte.
Principaux collaborateurs du sous-réseau Carotte et céleri en 2025 :
Parmi les autres personnes qui collaborent à ce sous-réseau, il est aussi important de mentionner :
- les producteurs, membres de clubs ou non, qui acceptent généreusement que l’on recueille de l’information sur leur ferme;
- les conseillers reliés à la vente des produits qui fournissent de l’information utile au sous-réseau;
- Marie Froment, agronome, qui a participé à la rédaction des premiers avertissements de la saison;
- le personnel du Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) (phytopathologie et entomologie) du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), dont l’expertise est essentielle pour l’identification précise des différents problèmes observés dans les cultures;
- l’équipe du secrétariat du RAP qui révise et publie tous les communiqués de ce sous-réseau avec rapidité et professionnalisme;
- l’équipe de la Direction territoriale Montérégie qui nous appuie dans notre mandat de diverses façons et particulièrement Marie-Anne Lauzon-Miron, étudiante en agronomie, qui s'est investie de plusieurs façons dans les mandats de ce sous-réseau.
Donc, nos plus sincères remerciements à tous!
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Carl Dion-Laplante, agr. (PRISME) et Eve Abel, agr. (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l'avertisseure du sous-réseau Carotte et céleri ou le secrétariat du RAP. Édition : Amélie Picard, agr., M. Sc. et Cindy Ouellet (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
