Crucifères, Avertissement No 11, 27 juillet 2017

Réseau d'avertissements phytosanitaires, RAP, réseau Crucifères, avertissement

À surveiller : irrigation des cultures et insectes en activité.


Dans la plupart des régions, les précipitations de la dernière semaine n’ont pas été suffisantes pour combler les besoins des cultures de crucifères. L’irrigation est donc en cours à plusieurs endroits. Les maladies n’ont pas beaucoup progressé au cours des derniers jours. On rapporte seulement quelques nouveaux cas de pourriture sclérotique, de hernie des crucifères et de nervation noire. Toutefois, soyez attentifs à la présence des maladies puisque l’irrigation peut prolonger la période de mouillure du feuillage et ainsi, favoriser leur développement. Les fongicides homologués contre les maladies des crucifères sont présentés dans le Bulletin d’information N°2

 


RÉSEAU DE PIÉGEAGE DE LA CÉCIDOMYIE DU CHOU-FLEUR 2017 – DONNÉES PAR RÉGION
 

Les captures de la cécidomyie du chou-fleur dans les pièges à phéromone sont très variables d’un site à un autre, mais on observe une augmentation dans des sites suivis en Chaudière-Appalaches, Estrie et Mauricie. Consultez le tableau qui suit pour connaître les niveaux d’infestation dans votre région : 



Encore cette semaine, des dommages tels que l’avortement du point de croissance (plant borgne), des feuilles tordues et la présence de cicatrices liégeuses près du point de croissance ont été rapportés dans plusieurs régions. Actuellement, le seuil d’intervention dans les cultures maraîchères au Québec est atteint aussitôt qu’il y a présence de l’insecte dans les pièges à phéromone. Des essais réalisés au Québec ont démontré que des dommages importants pouvaient être causés par la cécidomyie du chou-fleur au-delà de ce seuil si les crucifères ne sont pas protégées par des traitements insecticides.
 

INSECTES EN ACTIVITÉ
 
La ponte de la seconde génération de la mouche du chou (Delia radicum) est un peu plus importante cette semaine. Rappelez-vous qu’il est important de protéger les crucifères à racine tubéreuse (ex : rutabagas et rabioles) tout au long de la saison.
Des traitements sont en cours dans certains champs contre les
altises, les chenilles défoliatrices (fausse-teigne des crucifères et piéride du chou) et les pucerons puisque la chaleur des derniers jours a favorisé leur activité. De plus, on mentionne que des interventions contre les thrips sont prévues dans des champs de chou de la Capitale-Nationale. Il est important de se rappeler que la stratégie de contrôle des thrips commence par la prévention, puisque la répression à l’aide d’insecticides n’est pas toujours efficace, notamment lorsqu’ils sont à l’abri dans les pommes de chou.


Les insecticides homologués contre les ravageurs des crucifères sont présentés dans le Bulletin d’information N°3.


 

Cet avertissement a été rédigé par Mélissa Gagnon, agronome. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du réseau Crucifères ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite

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