Crucifères, Avertissement No 4, 31 mai 2018

Réseau d'avertissements phytosanitaires, RAP, réseau Crucifères, avertissement

À surveiller : les œufs et les larves de la mouche du chou, les altises, les chenilles de la piéride du chou et la cécidomyie du chou-fleur. Avec les prévisions météorologiques annoncées sur l’ensemble du Québec au cours de la prochaine semaine, le recours à l’irrigation demeure nécessaire. 
 
 
Le printemps sec force le recours à l’irrigation pour offrir de bonnes conditions de croissance aux semis et aux transplants de crucifères. Par ailleurs, quelques cas de fonte des semis ont été rapportés par nos collaborateurs. L’infection des transplants semble toutefois provenir des serres. Lors de l’implantation des transplants, des méthodes de prévention peuvent aider à diminuer les risques liés à certaines maladies comme la fonte des semis. Il est d’ailleurs recommandé d’éliminer les plants présentant des symptômes des plateaux multicellulaires pour limiter la propagation de la maladie au champ.



Pythium brassicum
Plantules de chou de Bruxelles infectées par Pythium brassicum, un des champignons responsables de la fonte des semis, dans les plateaux multicellulaires

Photo : Réseau de lutte intégrée Orléans (RLIO)

 

INSECTES RAVAGEURS
 
La ponte de la mouche du chou est en hausse dans l’ensemble des régions. Les premières larves ont également été observées dans les Basses-Laurentides, tout comme pour les chenilles de la piéride du chou. Dans les autres régions, à l’exception du Saguenay–Lac-Saint-Jean, seuls les œufs de la piéride du chou ont été observés. Quant aux altises, leur activité demeure modérée. Les cotylédons et les plantules étant vulnérables aux attaques d’altises, des traitements ont été effectués par endroits. Dans certains cas, les traitements visant la mouche du chou semblent avoir suffi à limiter les dommages sur les jeunes plants. Finalement, la présence de la cécidomyie du chou-fleur a été confirmée dans Lanaudière, les Basses-Laurentides, la Montérégie et l’Estrie. Les captures sont toutefois faibles pour le moment. Installez les pièges à phéromone spécifique à cet ennemi dès l’implantation de vos crucifères pour en faire un bon suivi et intervenir lorsque nécessaire.
 
 
 
Cet avertissement a été rédigé par Isabel Lefebvre, M. Sc., et Mélissa Gagnon, agronome. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du réseau Crucifères ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
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