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Grandes cultures, Avertissement No 21, 19 novembre 2021
19 novembre 2021
Chrysomèle des racines du maïs : comment atténuer le développement de la résistance au Bt?     COMMENT ATTÉNUER LE DÉVELOPPEMENT DE LA RÉSISTANCE DES CHRYSOMÈLES DU MAÏS AU BT? Groupe de travail du RAP Grandes cultures sur les ravageurs du semis   Les chrysomèles des racines du maïs (CRM) sont des insectes dont les larves s’attaquent aux racines du maïs, pouvant causer la formation de cols d’oie et des pertes de rendement. La rotation de cultures est la meilleure façon de lutter contre les CRM. L'utilisation d'hybrides de maïs Bt est également une des méthodes de lutte disponible. Toutefois, au cours des dernières années, de nombreux cas de résistance aux protéines Bt-chrysomèle ont été rapportés aux États-Unis et en Ontario. La vigilance est donc de mise au Québec pour éviter, retarder et atténuer le développement de la résistance à cette technologie.   Depuis 2018, dans le cadre du RAP Grandes cultures, sept populations de chrysomèle des racines du maïs adultes ont été collectées par le Centre de recherche sur les grains (CÉROM) en Montérégie dans des champs (Bt-chrysomèle ou non) où l’insecte était abondant et où des cols d’oie étaient observés. Une collaboration avec des chercheurs ontariens a permis de faire l'élevage de ces chrysomèles et de tester l’effet létal de protéines Bt sur leur descendance (larves) afin de déterminer si les populations de CRM du Québec sont résistantes. Les résultats de ces tests montrent que dans la plupart des cas, les CRM ne sont pas résistantes. Par contre, dans deux cas, les données indiquent qu’une résistance est en cours de développement. Il est donc important d’être vigilant lorsqu’on observe des populations importantes de chrysomèles ou des dommages sur les plants, même si le champ n’est pas en hybride Bt.   Afin de retarder le développement de la résistance, évitez de semer du maïs en continu. En effet, l’alternance avec une culture autre que le maïs prive les Lire la suite
Malherbologie, Avertissement No 14, 1er novembre 2021
01 novembre 2021
Une population d'ériochloé velue découverte dans les Laurentides.   DE L'ÉRIOCHLOÉ VELUE DANS LES LAURENTIDES   Une population d’ériochloé velue a été découverte dans un champ de maïs des Laurentides au courant des dernières semaines. Selon nos informations, il s’agit de la première population d’ériochloé velue dans cette région du Québec. La vigilance est donc de mise lors des récoltes cet automne. Pour des renseignements complémentaires concernant l'ériochloé velue, contacter l'équipe de malherbologie du LEDP. L’ériochloé velue est une espèce réglementée en vertu de la Loi sur les semences; sa présence est donc interdite dans tout lot de semences vendu ou importé au Canada. Elle est également réglementée à titre d’organisme nuisible en vertu de la Loi sur la protection des végétaux; sa présence doit obligatoirement être rapportée aux bureaux régionaux de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).   Population d'ériochloé velue dans un champ de maïs des Laurentides Marie-Ève Lavoie (Club Conseil Profit-eau-sol) L’ériochloé velue est une graminée annuelle problématique notamment parce qu’elle peut causer d’importantes pertes de rendement dans les cultures de maïs et de soya. Il s’agit d’une espèce très prolifique dont les graines peuvent germer tout au long de la saison de croissance. Certains plants peuvent donc facilement échapper aux moyens de contrôle effectués en début de saison. De plus, les herbicides couramment utilisés dans les grandes cultures offrent une maîtrise faible ou inconsistante de l’espèce. Recommandations Voici quelques moyens permettant de maîtriser l’ériochloé velue : Le moment le plus propice à son dépistage va de la mi-août à la fin septembre où les inflorescences sont alors bien visibles. Combiner des moyens de lutte en prélevée de la culture avec des moyens de lutte en postlevée de la culture afin de maîtriser les plants qui germeront plus tard durant la saison. La culture d’une céréale offre une bonne maîtrise Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 20, 29 octobre 2021
29 octobre 2021
Tipule des prairies : dommages observés dans des champs de céréales d'automne.     TIPULE DES PRAIRIES : DES DOMMAGES OBSERVÉS DANS DES CHAMPS DE CÉRÉALES D’AUTOMNE, EN CHAUDIÈRE-APPALACHES Groupe de travail du RAP sur la tipule des prairies   Des dommages causés par la tipule des prairies en Chaudière-Appalaches ont été rapportés au RAP Grandes cultures. Les cultures affectées sont du seigle d’automne et du blé d’automne (Saint-Odilon-de-Cranbourne et Saint-Joseph-de-Beauce). C’est la première fois, au Québec, que des dommages de tipule des prairies sont rapportés en automne. Généralement, les dommages surviennent au printemps, mais les conditions climatiques chaudes de cette saison semblent avoir accéléré le développement du ravageur. La vigilance est donc de mise pour les champs semés avec des céréales d’automne, et pour les prairies, particulièrement dans les régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent, de la Capitale-Nationale et de l'Estrie.   Les champs infestés par la tipule des prairies présentent de larges zones dénudées. Ces dommages sont souvent localisés dans des baissières où le sol demeure plus humide. Afin de répertorier la présence de la tipule des prairies et des dommages aux grandes cultures dans toutes les régions du Québec, le RAP Grandes cultures invite tous les producteurs et leurs conseillers à signaler la présence de l’insecte ou de dommages en faisant parvenir la fiche de signalement dûment remplie à rapcerom@cerom.qc.ca.   Champ de blé d’automne affecté par la tipule des prairies Photo : C. Demers, agr. (Opticonseils) La larve de tipule des prairies peut être confondue avec celle d’un ver gris, mais leur comportement permet de les distinguer lorsqu’on les dérange : la tipule se tortille, tandis que le ver gris s’enroule sur lui-même. Cette fiche technique vous présente les caractères distinctifs de ces deux ravageurs. Si vous doutez de l’identification de l’insecte, vous Lire la suite
Malherbologie, Avertissement No 13, 8 octobre 2021
08 octobre 2021
Croissance de l'amarante tuberculée après la récolte d'une céréale.   REPRISE DE LA CROISSANCE DE L'AMARANTE TUBERCULÉE APRÈS LA RÉCOLTE D'UNE CÉRÉALE DANS CHAUDIÈRE-APPALACHES   Des plants adultes d’amarante tuberculée (AT) ont été observés dans un champ à la suite de la récolte de l’avoine dans la région de la Chaudière-Appalaches, alors qu’aucun plant d'AT n’avait été observé durant la croissance de la céréale. En fait, le 1er octobre, soit six semaines après la récolte de la céréale, des plants d’amarante tuberculée ont été observés au stade de la floraison. Ces plants risquent, encore à ce moment, de produire des graines viables avant la fin de la saison de croissance1 et ainsi contribuer à regarnir la banque de semences dans le sol. Cela démontre l’importance d’être vigilant tout au long de la saison de croissance pour l’amarante tuberculée, même après les récoltes. 1 La saison de croissance se définit par la période durant laquelle les conditions météorologiques sont propices à la croissance des végétaux.       Plants d'amarante tuberculée (1er octobre 2021) Véronique Samson (MAPAQ) Historique À l’été 2020, une population d’amarante tuberculée a été découverte dans un champ de soya de la MCR de Lotbinière de la région de la Chaudière-Appalaches. Cette population présente de la résistance aux herbicides des groupes 2, 9 et 14. Des tests classiques devront être faits pour déterminer la résistance aux herbicides des groupes 5 et 27. En 2020, avec l’aide du Plan d’intervention sanitaire pour lutter contre l’amarante tuberculée, le principal moyen de lutte utilisé a été l’arrachage des plants trouvés. Pour plus d’information : Amarante tuberculée : un premier cas en Chaudière-Appalaches. Au printemps 2021, toujours dans le même champ, quelques plants d’AT ont été observés et ces derniers ont été arrachés. Par la suite, de l‘avoine a été semée dans ce champ et un traitement comprenant des herbicides des groupes 4 et 6 a été utilisé Lire la suite
Malherbologie, Avertissement No 12, 16 septembre 2021
16 septembre 2021
L'amarante tuberculée a été récemment trouvée dans deux autres MRC du Québec.   L'AMARANTE TUBERCULÉE TROUVÉE DANS DEUX AUTRES MRC DU QUÉBEC   Au courant des derniers mois, de nouvelles populations d’amarante tuberculée (AT) ont été retrouvées au Québec. Parmi ces populations, certaines ont été retrouvées dans les MRC de la Nouvelle-Beauce et de Brome-Missisquoi. Il s’agit des premières populations d’AT rapportées dans ces MRC : la vigilance est donc de mise. Pour les cas recensés d’AT, il a été observé dans les dernières années que les foyers d’infestation ne se limitent généralement pas à une seule entreprise dans une zone donnée. Cela peut être dû à l’usage du travail à forfait ou de prêt de machinerie (CUMA) effectués dans la région ou encore aux déplacements des personnes d’une ferme à l’autre sans avoir mis en place ou observé les mesures de biosécurité adéquates. Si vous soupçonnez la présence de populations d’AT, n’hésitez pas à envoyer un échantillon de feuilles au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ afin de confirmer l’identification et de procéder aux tests de détermination de la résistance. De plus, il est recommandé de s’inscrire au Plan de lutte contre l’amarante tuberculée au lien suivant : amarantetuberculee.ca afin de pouvoir bénéficier d’une aide financière pour l’établissement d’une stratégie de lutte contre l’AT adaptée à votre entreprise et le dépistage de vos champs. En ce moment de l’année, l’amarante tuberculée a déjà produit des graines viables. Lors des dépistages, il importe donc de s’assurer de respecter certaines consignes de biosécurité afin d’éviter la dispersion de graines d’AT hors des champs infestés. Voici quelques éléments qui peuvent être mis en place : Utiliser des équipements de protection individuelle comme des couvre-bottes, des survêtements et des gants, puis les retirer à la sortie du champ et en disposer adéquatement. Éviter de stationner le véhicule trop près Lire la suite
Malherbologie, Avertissement No 11, 8 septembre 2021
07 septembre 2021
Première mention au Canada de petite herbe à poux résistante aux herbicides du groupe 14.   PRÉSENCE CONFIRMÉE AU QUÉBEC DE PETITE HERBE À POUX RÉSISTANTE AUX HERBICIDES DU GROUPE 14   Une population de petite herbe à poux a été confirmée résistante aux herbicides du groupe 14 par le Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ à l’aide d’un test moléculaire. Ce résultat a par la suite été validé par le chercheur Martin Laforest du Centre de recherche et de développement d'Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) à Saint-Jean-sur-Richelieu. Cette même population est aussi résistante aux herbicides du groupe 2, il s’agit donc d’une résistance multiple. La population a été découverte dans un champ de soya de la MRC de Mirabel, dans les Laurentides. Cette population possède la mutation R98L, reconnue pour conférer une résistance aux herbicides du groupe 14, et ce, autant ceux utilisés en prélevée qu’en postlevée de la culture. Déjà présente dans six États américains, il s’agit de la première mention au Canada de petite herbe à poux résistante aux herbicides du groupe 14.   Population de petite herbe à poux en bordure d'une route LEDP (MAPAQ) Interventions recommandées Il est fortement conseillé d’effectuer un dépistage de vos champs avant les récoltes afin de vérifier la présence de petite herbe à poux, ou d’autres mauvaises herbes, ayant survécu aux traitements herbicides. Si vous croyez avoir observé de la résistance dans vos champs : Services et tarification du LEDP. ici. Consultez sans faute votre conseiller en phytoprotection. Celui-ci pourra entreprendre un suivi afin de bien diagnostiquer le problème et mettre en place, s’il y a lieu, une stratégie d’intervention. Afin de limiter la propagation des mauvaises herbes résistantes, il est aussi fortement conseillé, si ce n’est pas déjà fait, de mettre en place des mesures de biosécurité à la ferme. À cet effet, vous pouvez visionner la vidéo Nettoyage  Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 19, 3 septembre 2021
02 septembre 2021
LÉGIONNAIRE D'AUTOMNE : vigilance recommandée pour toutes les grandes cultures, en particulier les prairies, les céréales d'automne et les cultures de couverture. Maïs : FRAGILISATION DES TIGES CAUSÉE PAR LA SÉCHERESSE et DÉPISTAGE DES MALADIES. Soya : c'est la période idéale pour dépister l'AMARANTE TUBERCULÉE.       Télécharger l'enregistrement audio de l'avertissement   LÉGIONNAIRE D’AUTOMNE : VIGILANCE RECOMMANDÉE DANS PLUSIEURS CULTURES Groupe de travail du RAP Grandes cultures sur les papillons Légionnaire d'automne (Avertissement RAP Grandes cultures no 19 du 3 septembre 2021).com En Ontario, des dommages de légionnaire d’automne ont été signalés dans des champs d’avoine, de seigle, de prairies et de céréales récemment semés. Des champs de luzerne dans l’est de l’État de New York ont aussi été sévèrement infestés par des larves. Les captures de papillons du RAP Maïs sucré au Québec sont actuellement élevées. La vigilance est donc de mise au Québec, et ce, dans plusieurs cultures jusqu’à la fin septembre. Les papillons pondent sur de jeunes plants, incluant des mauvaises herbes. Même si le maïs de grandes cultures et certains champs de soya semés tardivement pourraient être menacés par les larves de la légionnaire d’automne, le risque est plus grand pour les prairies, les cultures de couverture et les céréales d’automne. Le développement larvaire s’étend sur deux à trois semaines. La légionnaire d’automne peut causer des dégâts de grignotement importants, creuser des galeries et couper des tiges. Tout comme la légionnaire uniponctuée, la légionnaire d’automne peut migrer d’un champ à l’autre. Il est donc important d’éviter de semer les céréales d’automne ou une culture de couverture près d’un champ infesté. Si un resemis est envisagé après une infestation, il est nécessaire d’attendre 14 jours avant de procéder pour s’assurer que les larves ne s’attaquent pas à la nouvelle culture. Si la quantité de larves observées dans une prairie Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 18, 27 août 2021
27 août 2021
Cas de SYNDROME DE LA MORT SUBITE dans le soya en Outaouais. VER-GRIS OCCIDENTAL DES HARICOTS : moment idéal pour dépister les larves matures. Présence d'une CHENILLE peu connue dans le soya. CHRYSOMÈLE DU HARICOT : état de la situation. Considérations pour l’application d’HERBICIDES en PRÉRÉCOLTE du soya.      Télécharger l'enregistrement audio de l'avertissement Avertissement RAP Grandes cultures no 18 du 27 août 2021.com   SYNDROME DE LA MORT SUBITE DANS LE SOYA : CAS EN OUTAOUAIS Isabelle Fréchette, agr. et Mathieu Neau, biologiste (CÉROM)   Syndrome mort subite soya (Avertissement RAP Gc no 18 du 27 août 2021).com   La maladie du syndrome de la mort subite (SMS) a été détectée dans un troisième champ cette année, localisé, cette fois-ci, en Outaouais. Les deux autres champs recensés en 2021 sont en Montérégie. C’est en 2020 qu’un premier cas de SMS a été officiellement identifié, dans un champ au Centre-du-Québec. La prévalence de la maladie semble augmenter, laissant supposer que d’autres régions peuvent être affectées par le SMS. Les pertes de rendement peuvent s’élever à 30 % si l’infection est sévère. La maladie peut être associée à la présence du nématode à kyste du soya (NKS). Si des symptômes sont observés, il est recommandé de faire analyser les plants pour identifier la maladie. Si jamais la présence du SMS est confirmée, il serait pertinent de prendre un échantillon de sol pour l’analyse du nématode à kyste. Pour en connaître davantage sur les symptômes de la maladie, le dépistage et les stratégies de lutte, consultez l’avertissement No 15 du 6 août 2021.   VER-GRIS OCCIDENTAL DES HARICOTS : MOMENT IDÉAL POUR DÉPISTER LES LARVES MATURES Isabelle Fréchette, agr., Mathieu Neau, biologiste et Julien Saguez, entomologiste (CÉROM)   VGOH (Avertissement RAP Gc no 18 du 27 août 2021).com   Trois champs de maïs dans la MRC de Pierre-De Saurel (Montérégie-Est), infestés par les larves de ver-gris Lire la suite
Malherbologie, Avertissement No 10, 24 août 2021
24 août 2021
Kochia à balais résistant aux herbicides des groupes 2 et 9. Suivi de la croissance de l'amarante tuberculée. Tests classiques de détection de la résistance.   PRÉSENCE CONFIRMÉE DU KOCHIA À BALAIS RÉSISTANT AUX HERBICIDES DES GROUPES 2 ET 9 AU QUÉBEC   Dans les dernières semaines, une nouvelle population de kochia à balais a été retrouvée dans un champ de luzerne de la Montérégie-Est. Le Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) a détecté, par biologie moléculaire, de la résistance aux herbicides des groupes 2 et 9. Ces résultats ont par la suite été confirmés par le chercheur d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, Martin Laforest. Le kochia à balais devient donc la quatrième mauvaise herbe au Québec à présenter de la résistance au glyphosate (gr. 9), après la moutarde des oiseaux, l’amarante tuberculée et la petite herbe à poux. L’emploi des herbicides du groupe 2 (p. ex. PURSUIT, CLASSIC ou PINNACLE) est très répandu au Québec et la résistance à ce groupe d’herbicide se développe rapidement, soit après seulement quelques années d’utilisation. Par ailleurs, le glyphosate demeure de loin l’ingrédient actif le plus vendu au Québec, représentant 43,7 % des ventes de pesticides en 2019. La présence de kochia résistant aux herbicides du groupe 2 et au glyphosate est inquiétante et complique les opérations de désherbage chimique, limitant ainsi le nombre de matières actives efficaces disponibles.  En octobre 2020, le RAP Malherbologie signalait la présence d’une première forte infestation de kochia à balais, toujours dans un champ de soya de la Montérégie-Est. Les tests de détection de la résistance aux herbicides effectués alors démontraient que cette population ne présentait pas de gènes de résistance. Pour plus d’information IRIIS phytoprotection Kochia à balais Herbier du Québec Kochia à balais Malherbologie, avertissement Nº 1 du 21 avril 2021 SUIVI DE LA CROISSANCE Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 17, 20 août 2021
20 août 2021
VER-GRIS OCCIDENTAL DES HARICOTS : captures encore en baisse, mais observation possible de pontes. PUCERON DU SOYA : diminution des populations. JAUNISSEMENT DU SOYA : normal ou pas? CÉCIDOMYIE ORANGÉE DU BLÉ : infestations modérées, mais peu de dommages aux grains. DÉSHERBAGE de fin de saison.     VER-GRIS OCCIDENTAL DES HARICOTS : LES CAPTURES DE PAPILLONS CONTINUENT DE DIMINUER, MAIS DES PONTES POURRAIENT ENCORE ÊTRE OBSERVÉES Groupe de travail du RAP Grandes cultures sur les papillons À travers le Québec, les captures de papillons du ver-gris occidental des haricots (VGOH) continuent de diminuer, avec des captures généralement inférieures à 20 papillons par site. Cliquez ici pour accéder aux résultats détaillés pour chacune des régions. Toutefois, le nombre de papillons ne reflète pas les risques de pontes. Maintenez la surveillance des champs à risque, notamment ceux situés en zones sableuses et avec du maïs à des stades de croissance inégaux. Le dépistage de masses d’œufs s’est poursuivi cette semaine dans quelques champs et touche à sa fin dans le cadre du RAP. De nouvelles masses d’œufs ont été observées en Montérégie-Est et en Estrie. Certaines étaient fraîchement pondues (de couleur crème), et d’autres, âgées de quelques jours, étaient mauves (saines) ou noires (parasitées). Afin de distinguer les œufs sains des œufs parasités, consultez l’avertissement Nº 16 du 13 août 2021.   Résultats du dépistage des masses d'œufs (champs du RAP du 14 juillet au 18 août 2021) Région ufs Nombre de dépistages hebdomadaires réalisés dans chacun de ces champs Nombre de champs où la présence de masses d’œufs ou de jeunes larves a été détectée Nombre de champs atteignant le seuil cumulatif de 5 % des plants porteurs de masses d’œufs ou de jeunes larves Seuil cumulatif maximum atteint Abitibi-Témiscamingue 3 4 0 0 - Bas-Saint-Laurent 3 4 3 0 4 % Capitale-Nationale 3 4 1 0 1 % Centre-du-Québec 3 4 0 0 - Chaudière-Appalaches 3 3 0 0 - Estrie 3 3-4 Lire la suite
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