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Grandes cultures, Avertissement No 24, 2 décembre 2020
30 novembre 2020
HERBE DU SOUDAN AFFECTÉE PAR LE DESSÈCHEMENT L’IMPORTANCE DU CHOIX DU CULTIVAR Isabelle Fréchette, agr. (CÉROM), Antoine Dionne, phytopathologiste (MAPAQ) et Huguette Martel, agr. (MAPAQ) Quelques champs d’herbe du Soudan affectés par une maladie appelée dessèchement (Exserohilum turcicum) ont été rapportés au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection du MAPAQ (LEDP), et ce, dans plusieurs régions du Québec (Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie, Laurentides et Montréal-Laval-Lanaudière). Les cas ont été observés de la mi-août à la fin septembre. Des pertes de rendement importantes ont été observées dans certains champs où les dommages étaient bien visibles. Les symptômes de cette maladie apparaissent d’abord sur les feuilles inférieures, puis se propagent au reste du feuillage. De petites taches rougeâtres ou grises apparaissent, puis les symptômes progressent jusqu’à la formation de grandes lésions en forme de cigare avec des marges rougeâtre à violet et ensuite la brûlure de l’extrémité des feuilles se manifeste. Le champignon en cause est le même que celui qui affecte le maïs. Les hybrides de maïs grain et fourrager ont généralement des gènes de résistance efficaces pour contrer la maladie. Tout comme pour le maïs, la meilleure méthode de lutte est d’utiliser un cultivar résistant à la maladie. Informez-vous auprès de votre semencier pour obtenir un cultivar d’herbe du Soudan tolérant au dessèchement. L’infection par ce champignon est causée par la présence de spores venant de débris végétaux ou de cultures infectées. Les spores peuvent être dispersées par les éclaboussures de pluie. La rotation des cultures et le travail du sol peuvent contribuer au contrôle de la maladie, mais de manière limitée, puisque les spores peuvent être transportées sur une distance allant jusqu’à 2 km.   Photo 1 : Symptômes de dessèchement (maladie) sur de l’herbe du Soudan H. Martel (MAPAQ)    Photo 2 : Symptômes de dessèchement (maladie) sur Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 23, 6 novembre 2020
05 novembre 2020
3 ACTIONS À PRENDRE DÈS MAINTENANT POUR DIMINUER L'UTILISATION DES PESTICIDES EN 2021 Plusieurs producteurs achètent à l’automne les semences pour le printemps prochain. Le choix des cultures et des cultivars qui seront ensemencés influence les risques de rencontrer des problèmes liés aux mauvaises herbes, aux insectes et aux maladies. Vous trouverez ici trois aspects à considérer lors de l’achat des semences afin de diminuer l’utilisation des pesticides lors de la saison prochaine et ainsi limiter l’impact de ces produits sur la santé et l’environnement. 1. Planifiez vos rotations et ajoutez-y des cultures de couverture En plus des bénéfices économiques découlant de l’amélioration de la qualité des sols, la succession, d’une année à l’autre, d’au moins trois cultures différentes dans un champ donné, permet de réduire la pression ou de perturber le cycle de développement des insectes ravageurs, de couper le cycle des maladies et d’améliorer le contrôle des mauvaises herbes. Un sol bien structuré et riche en matière organique permet une émergence rapide des cultures et rend les plants moins sujets aux maladies racinaires. La rotation des cultures facilite également la rotation des groupes d’herbicides (groupes de résistance) qui est essentielle pour lutter contre le développement de mauvaises herbes résistantes aux herbicides.  Par exemple, si un champ de maïs a été affecté par la chrysomèle des racines du maïs, la rotation est la méthode de lutte la plus efficace pour lutter contre ce ravageur. La présence de pourriture à sclérotes dans un champ de soya est aussi une problématique qui peut être atténuée par la rotation. L’effet sur cette maladie est particulièrement important si la culture est suivie d’une céréale semée en travail réduit du sol. Cette régie favorise la germination des sclérotes au printemps suivant dans une culture non-cible. Comme les sclérotes ne germent qu’une fois, c’est un bon moyen pour les « épuiser ». Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 22, 30 septembre 2020
30 septembre 2020
NÉMATODE À KYSTE DU SOYA : C’EST LE BON MOMENT DE FAIRE ANALYSER LE SOL POUR LE DÉTECTER Isabelle Fréchette, agr. (CÉROM), Brigitte Duval, agr. (MAPAQ) et Véronique Samson, agr. (MAPAQ) Le nématode à kyste du soya (NKS) est actuellement la plus grande menace pour la culture du soya dans le monde : impossible à éradiquer, il peut entraîner jusqu’à 30 % de perte de rendement sans symptômes visibles. Heureusement, il est possible de le contrôler à l’aide de bonnes pratiques. Encore faut-il faire analyser les champs pour identifier lesquels sont atteints. La période idéale pour dépister le NKS est à l’atteinte de la maturité du soya ou tout juste après sa récolte. C’est à ce moment que les densités de kystes sont les plus élevées et qu’il est plus probable de détecter leur présence dans un champ. La technique d’échantillonnage consiste à prendre 25 prélèvements de sol à l’aide d’une sonde ou d’une tarière en s’assurant d’introduire l’outil dans la zone racinaire. Puis, il suffit de mélanger les prélèvements, de prélever 1 litre du mélange afin d’y constituer un échantillon représentatif et de l’envoyer au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ (cliquez ici pour accéder au formulaire de demande d’analyse). Si le NKS est détecté, la meilleure stratégie consiste à effectuer une rotation avec des cultures ne pouvant pas être infectées, comme le maïs et le blé, et des cultivars de soya tolérants. Même si ce ver microscopique peut être transporté par le vent ou les oiseaux, il se propage surtout par transport de sol. Il est donc recommandé de mettre en place des mesures de biosécurité à la ferme si ce n’est pas déjà fait (nettoyage de la machinerie, nettoyage des bottes et autres équipements, contrôle des visiteurs) et de récolter ou semer les champs infestés en dernier. Les dépisteurs du RAP Grandes cultures échantillonnent une cinquantaine de champs par année. Bien que les populations de NKS au Québec soient généralement faibles, on Lire la suite
Malherbologie, Avertissement No 3, 9 septembre 2020
09 septembre 2020
  LE DÉPISTAGE DES MAUVAISES HERBES SOUPÇONNÉES DE RÉSISTANCE AUX HERBICIDES Il y a de nombreux avantages à déterminer si les champs présentent des populations de mauvaises herbes résistantes aux herbicides. Entre autres, cela permet de préparer adéquatement la prochaine saison de culture et d’éviter les pulvérisations inutiles d’herbicides. Les mauvaises herbes présentes dans les champs pourront alors être contrôlées efficacement, réduisant ainsi la compétition à la culture et permettant de viser un rendement optimal. La fin de saison est le moment idéal pour marcher les champs et observer la présence de mauvaises herbes non réprimées par le désherbage de l’année courante. Cependant, ce ne sont pas toutes les mauvaises herbes présentes en fin de saison qui sont nécessairement résistantes aux herbicides. Certains critères permettent toutefois de renforcer cette hypothèse : Seulement une espèce de mauvaise herbe a survécu au traitement; La distribution de la mauvaise herbe dans le champ est aléatoire; Parmi les mauvaises herbes qui ont survécu, le niveau de dommage dû à l’herbicide varie d’une plante à l’autre; Le même problème a été observé au cours des dernières années dans ce champ lorsque des herbicides du même groupe ont été utilisés; Des herbicides du même groupe ont été utilisés à répétition, année après année, dans ce champ. Pour déterminer si une mauvaise herbe est résistante, deux types d’analyses peuvent être effectués : les tests moléculaires et les tests classiques. Les tests moléculaires sont effectués au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) et sont spécifiques à une mauvaise herbe et un groupe d’herbicide. Pour obtenir la liste des tests moléculaires disponibles, cliquez ici. Des feuilles de la mauvaise herbe soupçonnée de résistance sont nécessaires pour procéder aux tests moléculaires. Un total de 10 feuilles provenant de 10 plants différents est exigé. Les tests classiques sont effectués grâce à Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 21, 3 septembre 2020
03 septembre 2020
La pourriture phytophtoréenne du soya : l'importance du choix du cultivar. Jaunissement du soya en fin de saison : normal ou pas? Que peut-on faire face au ver-gris moissonneur? Le dépistage des maladies du maïs.   LA POURRITURE PHYTOPHTHORÉENNE DU SOYA : L’IMPORTANCE DU CHOIX DU CULTIVAR Isabelle Fréchette, agr. (CÉROM) et Brigitte Duval, agr. (MAPAQ) La pourriture phytophthoréenne est une maladie causée par un champignon qui peut entraîner une perte de rendement importante dans la culture de soya. Les symptômes peuvent être observés à cette période de l’année et la maladie se manifeste par un brunissement et un dépérissement des plants, les feuilles flétrissent, mais restent attachées aux plants (photo 1). L’utilisation de cultivars de soya possédant des gènes de résistance est la solution la plus efficace contre la pourriture phytophthoréenne. Pour bénéficier de cette méthode de lutte, il est indispensable que les gènes de résistance du soya soient adaptés à la souche de P. sojae présente dans un champ. Au Canada, il est possible de se procurer des cultivars de soya avec les gènes Rps1a, 1c, 1k, 3a ou 6. Un projet de recherche conduit par l’Université Laval a mis en lumière que certains gènes ne sont plus efficaces pour le Québec. Bien que les gènes Rps1a et Rps1c ne soient plus efficaces depuis plusieurs années, ils sont toujours utilisés au Québec. L’enquête menée dans le cadre de ce projet de recherche a démontré que différentes souches sont présentes dans les champs de soya du Québec. Le choix du cultivar devrait se faire en fonction de la sensibilité des souches aux gènes 1k, 3a ou 6. L’objectif de ce projet de recherche est justement de mettre à la disposition des entreprises agricoles un test moléculaire permettant d’identifier le profil de la ou les souches de P. sojae présentes dans leurs champs afin de choisir les cultivars de soya adaptés à leur situation. L’outil moléculaire a été développé grâce aux échantillons recueillis au Québec. Au courant Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 20, 27 août 2020
27 août 2020
Le désherbage des mauvaises herbes en fin de saison. Manifestations possibles de résistance de la chrysomèle des racines du maïs aux hybrides Bt. Chrysomèle du haricot (soya) : nouveaux foyers détectés. Ver-gris occidental des haricots (maïs) : les larves et les dommages seront à surveiller durant les prochaines semaines.   LE DÉPISTAGE ET LE DÉSHERBAGE DES MAUVAISES HERBES EN FIN DE SAISON Stéphanie Mathieu, agr. (MAPAQ) et Isabelle Fréchette, agr. (CÉROM) La fin de la saison culturale est une bonne période pour réprimer efficacement les mauvaises herbes vivaces (pissenlit, plantain, etc.), les annuelles hivernantes (bourse-à-pasteur, vergerette du Canada, etc.) et les bisannuelles (armoise bisannuelle, petite bardane). Qu’on opte pour le travail du sol ou l’emploi d’herbicides, le suivi des champs est primordial et repose sur un dépistage des espèces présentes. Leur identification et l’observation de leur système racinaire permettent, par exemple, d’ajuster la profondeur du travail de sol en fonction des mauvaises herbes à réprimer. La fiche Répression du laiteron des champs, du chardon des champs et du tussilage (Weil, 2018) fournit de l’information à cet effet. Au niveau du contrôle avec les herbicides, à cette période de l’année, leur efficacité est augmentée, puisque la surface foliaire des mauvaises herbes est plus importante et que la translocation des hydrates de carbone vers les racines leur permet d’atteindre ces parties de la plante. Les mauvaises herbes doivent cependant être en croissance active et ne pas avoir été affectées par un gel mortel, par le travail du sol ou par d'autres stress. Si la répartition des adventices est en foyer, les traitements localisés peuvent être un moyen efficace de diminuer l’usage des pesticides.    Au niveau de la régie culturale, les cultures de couverture sont aussi un bon moyen de couvrir les sols et de compétitionner les mauvaises herbes de fin de saison. Le programme Prime-Vert offre une aide financière Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 19, 20 août 2020
20 août 2020
Ver-gris occidental des haricots : baisse des captures des papillons. Charbon commun : observé dans des champs de maïs. Pourriture à sclérote du soya : que faire en cas de présence de la maladie? Dépistage : échantillonnage des mauvaises herbes suspectées de résistance. Puceron du soya : les populations augmentent, mais les champs ont dépassé le stade critique.   VER-GRIS OCCIDENTAL DES HARICOTS : DIMINUTION DES CAPTURES DE PAPILLONS Groupe de travail du RAP Grandes cultures sur les papillons La baisse des captures de papillons du ver-gris occidental des haricots (VGOH) s’est poursuivie cette semaine (voir la figure ci-dessous), et ce, partout à travers la province. Les données du Québec et d’autres provinces canadiennes et États américains sont disponibles sous forme de carte interactive en cliquant ici.     Les premières captures de papillons ont été constatées durant la semaine du 13 juillet et depuis, des papillons ont été capturés dans tous les pièges installés (il y en a une centaine). La présence de masses d’œufs a été évaluée dans 45 champs lors de 4 dépistages consécutifs (espacés d’une semaine). Les dépistages se sont terminés la semaine dernière et des masses d’oeufs ont été trouvées dans 21 champs. Ces dépistages confirment que les papillons sélectionnent les champs pour pondre et que la quantité de papillons piégés dans un champ n’est pas un bon indicateur de la présence et de la quantité de masses d’œufs. Parmi les champs avec présence de masses d’oeufs, le nombre de plants infestés varie de 1 à 30 % (seuil cumulatif). Au stade de brunissement des soies, le maïs est moins attractif pour la ponte. Toutefois, des masses d’œufs pourraient encore être observées sur la face supérieure des 3 ou 4 feuilles du haut du plant, sur la feuille étendard ou sur des feuilles situées plus près des épis. Des larves plus grosses pourraient être présentes dans les épis, notamment dans les champs où des masses d’œufs ont été observées plus tôt Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 18, 13 août 2020
13 août 2020
Chrysomèle du haricot : surveillance des gousses et rappel sur les seuils économiques d’intervention. Ver-gris occidental des haricots : diminution des captures de papillons, la ponte peut se poursuivre. Puceron du soya : vigilance recommandée pour les champs n’ayant pas atteint le stade R5. Rappel : impact possible de certains insectes sur la pollinisation du maïs.   CHRYSOMÈLE DU HARICOT : SURVEILLANCE DES GOUSSES ET RAPPEL SUR LES SEUILS ÉCONOMIQUES D’INTERVENTION Groupe de travail du RAP Grandes cultures sur les ravageurs du soya Actuellement, la majorité des champs de soya au Québec ont atteint le stade R5 ou R6, des stades sensibles aux dommages de la chrysomèle du haricot. Les adultes s’alimentent sur le feuillage des plants de soya et peuvent également s’attaquer aux gousses pendant leur remplissage. Les chrysomèles ne consomment pas directement les grains, puisqu’une fine pellicule les recouvre. Toutefois, cela pourrait indirectement affecter la qualité des grains lors de la récolte (ex. : apparition de tâches dues à la transmission d’un virus). Elles peuvent également couper les pédoncules des gousses, entraînant leur chute, ce qui pourrait réduire les rendements.   Impact de la chrysomèle du haricot dans le soya : chrysomèle s'alimentant sur une gousse (à gauche); gousses endommagées par les chrysomèles (au centre); dommage observé sur un grain (à droite) Photos : Julien Saguez (CÉROM) Aux stades R5 et R6, les seuils économiques d’intervention sont fixés à 25 % de défoliation ou à 10 % des gousses endommagées (grignotées ou coupées). La méthode pour évaluer ces taux est expliquée dans l’avertissement Nº 16 du 31 juillet 2020. Un traitement insecticide pourrait être justifié si l’un ou l’autre de ces seuils est atteint. Enfin, il faut aussi tenir compte du nombre de chrysomèles et de leur activité (consommation ou non sur les gousses). Le site Web de l'Université Purdue propose un tableau d’intervention Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 17, 7 août 2020
07 août 2020
Des « cols d’oie » dans les champs de maïs (chrysomèle des racines du maïs). Ver-gris occidental des haricots dans le maïs : hausse des captures de papillons, le dépistage des masses d’œufs se poursuit. Tétranyques à deux points (soya). Puceron du soya : vigilance recommandée pour les champs sous le stade R5.   PRÉSENCE DE « COLS D’OIE » DANS LES CHAMPS DE MAÏS Groupe de travail du RAP Grandes cultures sur les ravageurs des semis   Deux types de dommages causés par la chrysomèle des racines du maïs peuvent être observés présentement dans les champs de maïs : des cols d’oie et des soies coupées. Lorsque des plants de maïs en forme de cols d’oie sont observés, la chrysomèle des racines du maïs est souvent suspectée d'en être la cause; l’alimentation des larves de ce ravageur sur les racines provoque ce symptôme. Cependant, d’autres causes sont possibles (fort vent, dommage d’herbicide, etc.). Pour en savoir plus, consultez le bulletin Plants de maïs en forme de « cols d'oie » : les causes possibles. Il existe une méthode d’évaluation des dommages aux racines permettant d’évaluer l’impact des larves de chrysomèle des racines du maïs sur la culture. La méthode d’évaluation est basée sur une échelle de 0 (aucun dommage) à 3 (3 nœuds racinaires ou plus sont affectés). Sur ce point, veuillez vous référer à la figure 1 et à la photo 1. Essentiellement, il s’agit de recenser le nombre de nœuds totalement endommagés et celui des nœuds partiellement mangés par les larves. Par exemple, une cote de 1,5 correspond à un nœud dont toutes les racines ont été sévèrement attaquées, et à un deuxième dont la moitié est affectée. Il existe un outil interactif développé aux États-Unis pour aider à cette évaluation (gratuit, en anglais). En Illinois, des chercheurs ont observé qu’à partir d’une cote de 0,25, des dommages économiques peuvent commencer à être observés et qu’une perte de rendement de 15 % doit être attendue pour chaque nœud grugé par les larves. Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 16, 31 juillet 2020
31 juillet 2020
Cicadelle de la pomme de terre (luzerne, trèfle, soya); ver-gris occidental des haricots (maïs); tétranyques à deux points (soya); pourriture à sclérotes (soya); chrysomèle du haricot et autres insectes défoliateurs (soya) et puceron du soya.   CICADELLE DE LA POMME DE TERRE DANS LA LUZERNE : DÉPISTAGE RECOMMANDÉ Isabelle Fréchette, agr. (CÉROM), Stéphanie Mathieu, agr. (MAPAQ) et Huguette Martel, agr. (MAPAQ) Les populations de cicadelles de la pomme de terre continuent d’être une menace pour le rendement et la qualité des luzernières de plusieurs régions du Québec. Les conditions climatiques demeurent propices à la multiplication de l’insecte, et dans certains champs, les populations demeurent à des seuils élevés. Considérant l’impact que cet insecte peut avoir sur le rendement et la qualité du fourrage, les producteurs sont invités à dépister leurs prairies, en particulier les luzernières en implantation, dans lesquelles les impacts à long terme de l’insecte sont les plus importants. Pour optimiser les interventions, le dépistage doit se faire avant l’apparition des symptômes. Bien que la fauche ait permis de diminuer considérablement les populations au champ, les adultes, qui ont la capacité de se déplacer, peuvent infester à nouveau les champs. Un dépistage est à faire quand la repousse a atteint 5 à 10 cm. Si des symptômes ont été observés avant la fauche du champ, si les champs voisins démontrent des symptômes ou si des populations de cicadelles sont observées dans les cultures voisines de vos champs, il est fortement recommandé de procéder à un dépistage à l’aide d’un filet fauchoir.   Veuillez vous référer à la fiche technique La cicadelle de la pomme de terre dans la luzerne pour connaître les stratégies d’intervention, les méthodes de dépistage et en savoir plus sur la biologie de l’insecte. L’impact de la cicadelle de la pomme de terre sur le trèfle a été traité dans l’avertissement No 13 du 9 juillet 2020, et l’impact Lire la suite
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