Les plantations se poursuivent dans toutes les régions. Des adultes de la punaise brune et de la punaise terne sont observés en Montérégie-Ouest. Présence parfois élevée de collemboles sans trop de dommages. Le nombre de cas de moisissure grise est stable, et l'affaissement pythien est en augmentation.
Les températures de jour ont été, pour plusieurs régions, souvent chaudes avec un léger refroidissement au cours des derniers jours. Les températures de nuit ont été variables selon les jours et les régions, plusieurs régions ayant connu au moins une nuit très fraîche, atteignant même le zéro en Gaspésie. Les précipitations ont été très variables selon les régions (voir la carte des précipitations). L’irrigation se poursuit. Un refroidissement des températures est en cours, et un risque de gel est en vigueur par endroits.
Les plantations et les semis se poursuivent dans toutes les régions. En Montérégie-Ouest, les plants bâchés les plus avancés atteignent 15 feuilles et parfois le début de pommaison. Les plants non bâchés les plus avancés sont au stade de 7 feuilles.
Punaises
Les adultes de punaise brune et de punaise terne sont présents en Montérégie-Ouest. On commence même à observer un faible nombre de larves de punaise terne, mais peu de dommages. Aucun traitement n’a été justifié. Les seuils d’intervention recommandés sont présentés dans l'avertissement No 4 du 4 juin 2020.
Autres insectes
En Montérégie-Ouest, dans un contexte de temps sec, la présence de collemboles est parfois élevée sur les plants, sans causer trop de dégâts. Un traitement a été justifié dans un champ contre le ver gris. Quelques chenilles auraient aussi été observées.
En Montérégie-Ouest, le nombre de cas de moisissure grise est plutôt stable. L’affaissement pythien est en augmentation (jusqu’à 8 % des plants, particulièrement ceux sous bâches). Quant à l’affaissement sclérotique, certains champs connaissent une légère augmentation. En l’absence de pluie et d’irrigation, les sols secs sont peu propices à l’apparition de ces maladies.
À noter que les traitements fongicides pour préserver les laitues des maladies de sol doivent être faits au plus tard au stade 10 feuilles, afin de s’assurer que la pulvérisation atteigne le collet à la base des plants. Les champs qui ont subi des conditions difficiles (excès d’humidité, feuillage endommagé, etc.) seront les plus à risque. Dans les champs ayant un fort historique d’affaissement sclérotique, une stratégie à plus long terme visant les sclérotes dans le sol pourrait être à favoriser.
RÉSUMÉ MÉTÉOROLOGIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
Les températures de jour ont été, pour plusieurs régions, souvent chaudes avec un léger refroidissement au cours des derniers jours. Les températures de nuit ont été variables selon les jours et les régions, plusieurs régions ayant connu au moins une nuit très fraîche, atteignant même le zéro en Gaspésie. Les précipitations ont été très variables selon les régions (voir la carte des précipitations). L’irrigation se poursuit. Un refroidissement des températures est en cours, et un risque de gel est en vigueur par endroits.
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Les plantations et les semis se poursuivent dans toutes les régions. En Montérégie-Ouest, les plants bâchés les plus avancés atteignent 15 feuilles et parfois le début de pommaison. Les plants non bâchés les plus avancés sont au stade de 7 feuilles.
INSECTES
Punaises
Les adultes de punaise brune et de punaise terne sont présents en Montérégie-Ouest. On commence même à observer un faible nombre de larves de punaise terne, mais peu de dommages. Aucun traitement n’a été justifié. Les seuils d’intervention recommandés sont présentés dans l'avertissement No 4 du 4 juin 2020.
Autres insectes
En Montérégie-Ouest, dans un contexte de temps sec, la présence de collemboles est parfois élevée sur les plants, sans causer trop de dégâts. Un traitement a été justifié dans un champ contre le ver gris. Quelques chenilles auraient aussi été observées.
MALADIES DE SOL
En Montérégie-Ouest, le nombre de cas de moisissure grise est plutôt stable. L’affaissement pythien est en augmentation (jusqu’à 8 % des plants, particulièrement ceux sous bâches). Quant à l’affaissement sclérotique, certains champs connaissent une légère augmentation. En l’absence de pluie et d’irrigation, les sols secs sont peu propices à l’apparition de ces maladies.
À noter que les traitements fongicides pour préserver les laitues des maladies de sol doivent être faits au plus tard au stade 10 feuilles, afin de s’assurer que la pulvérisation atteigne le collet à la base des plants. Les champs qui ont subi des conditions difficiles (excès d’humidité, feuillage endommagé, etc.) seront les plus à risque. Dans les champs ayant un fort historique d’affaissement sclérotique, une stratégie à plus long terme visant les sclérotes dans le sol pourrait être à favoriser.
| Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par Carl Dion Laplante, agronome (PRISME), Simon-Louis Lajeunesse, professionnel de recherche (PHYTODATA) et Eve Abel, agronome (MAPAQ), et révisé par Elisabeth Fortier, agronome, M. Sc. (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Laitue et chicorée ou le secrétariat du RAP . La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
