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Pépinières ornementales, Avertissement No 13, 18 août 2022
18 août 2022
Une nouvelle capsule vidéo : Lutte responsable contre les campagnols en pépinière.   NOUVELLE CAPSULE VIDÉO : LUTTE RESPONSABLE CONTRE LES CAMPAGNOLS EN PÉPINIÈRE   À l’approche de l’automne, il est préférable de limiter la présence de campagnols en pépinière. En effet, ces rongeurs causent parfois des dommages durant l’hiver.   Une toute nouvelle capsule vidéo vient d’être mise en ligne par le RAP Pépinières ornementales. Elle fournit de l’information sur :   Les espèces de mammifères présents en pépinière Les dommages observés Les stratégies préventives Les interventions et règles de sécurité    DOCUMENTATION COMPLÉMENTAIRE Une fiche technique du réseau Pépinières ornementales traite également de ce sujet : Le campagnol et les autres rongeurs en pépinière.   RÉALISATION La capsule vidéo a été réalisée par Roxane Babin, agr., avec la participation de Marie-Édith Tousignant, agr. et de Marc Légaré, dta (IQDHO).    COLLABORATION   Producteurs en pépinières ornementales du Québec Marilyn Lamoureux, agr. (IQDHO) Mario Comtois, B. Sc. (biol.), agr. (IQDHO)     Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. Cet avertissement a été rédigé par Marie-Édith Tousignant, agr. (IQDHO), puis révisé par la Direction de la phytoprotection (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Cultures ornementales en serre ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 12, 2 août 2022
02 août 2022
Dommages de tétranyques à deux points dans plusieurs espèces de végétaux.   TÉTRANYQUE À DEUX POINTS Tétranyques à deux points sur une monarde (Monarda didyma) Photo: IQDHO Les populations de tétranyques à deux points (Tetranychus urticae) sont généralement en augmentation dans les pépinières, notamment en Montérégie, en Estrie et dans Lanaudière. Nos collaborateurs ont rapporté des dommages sur des arbustes comme les ronces odorantes et framboisiers (Rubus sp.), l’hydrangée (Hydrangea sp.), le sureau (Sambucus sp.), le saule (Salix sp.), la potentille (Potentilla sp.), le rosier (Rosa sp.) et sur de nombreuses espèces d'herbacées vivaces.   Ces acariens jaunâtres d’environ 0,4 mm ont deux taches foncées sur le dos. On les retrouve en plus grand nombre à la face inférieure des feuilles. Ils se nourrissent en aspirant le contenu des cellules végétales. Les plantes affectées ont d’abord de nombreuses petites mouchetures jaunes sur les feuilles, puis jaunissent ou prennent une coloration bronze. Le tétranyue tisse également de fins fils de soie. Une infestation sévère peut entraîner la chute des feuilles. Dépister les cultures afin de repérer les dommages et les tétranyques. Vérifier la présence de prédateurs indigènes dans les foyers; ils peuvent faire un contrôle suffisant et adéquat. Il est aussi possible de contrôler les tétranyques à deux points en pépinière à l’aide d’auxiliaires (Phytoseiulus persimilis et autres), en commençant les introductions en début d’infestation. À cet effet, consulter la fiche technique Tétranyque à deux points. Si les dommages sont importants, la taille des feuilles peut être envisagée afin de diminuer la pression des acariens. De plus, cette opération permettra une meilleure couverture du produit, si on effectue une pulvérisation phytosanitaire. Dans ce cas, choisir des produits qui ne sont pas nocifs pour les prédateurs naturellement présents dans l’environnement.    POUR PLUS D’INFORMATION   SAgE Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 11, 26 juillet 2022
26 juillet 2022
Dommages de cicadelles de la pomme de terre dans plusieurs espèces de végétaux.   CICADELLE DE LA POMME DE TERRE (EMPOASCA FABAE) Des dommages de la cicadelle de la pomme de terre sont visibles en ce moment dans diverses espèces cultivées en pépinière. Généralement, on aperçoit les symptômes associés à son alimentation dans les érables (Acer spp.), les chênes (Quercus spp.) et les végétaux du genre Malus, comme les pommiers. Cette semaine, nos collaborateurs ont rapporté avoir aussi observé des dommages dans, notamment, Caragana sp. et Salix sp. Pour faciliter l'identification en pépinière, les images suivantes montrent les dommages de la cicadelle de la pomme de terre sur divers végétaux. La décoloration et les déformations peuvent facilement être confondues avec d’autres problèmes de croissance. Un traitement insecticide peut être appliqué si la population est élevée, qu’elle est toujours présente dans les plants et que les dommages potentiels nuisent à la vigueur et à la commercialisation. Choisir des produits à faible risque pour la santé et l’environnement. Dommages de la cicadelle de la pomme de terre sur Astilbe sp. Photo : IQDHO Dommages de la cicadelle de la pomme de terre sur Acer x freemanii Photo : IQDHO Dommages de la cicadelle de la pomme de terre sur Maackia amurensis Photo : IQDHO Dommages de la cicadelle de la pomme de terre sur Acer rubrum Photo : IQDHO Dommages de la cicadelle de la pomme de terre sur Gleditsia triacanthos Photo : IQDHO Dommages de la cicadelle de la pomme de terre sur Malus x prunifolia 'Rinki' Photo : IQDHO Dommages de la cicadelle de la pomme de terre sur Malus x prunifolia 'Rinki' Photo : IQDHO   Fiche technique Cicadelle de la pomme de terre   POUR PLUS D’INFORMATION   SAgE pesticides donne de l’information sur les pesticides homologués ainsi que sur la gestion rationnelle et sécuritaire de ceux-ci. IRIIS phytoprotection est une banque de photos Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 10, 14 juillet 2022
14 juillet 2022
Dommages de brûlure bactérienne des rosacées dans plusieurs régions.  DOMMAGES DE BRÛLURE BACTÉRIENNE DES ROSACÉES   Tige de pommier affectée par la brûlure bactérienne des rosacées Photo : IQDHO Les symptômes de brûlure bactérienne des rosacées (Erwinia amylovora) sont apparus sur des branches de pommiers et de pommetiers (Malus sp.) dans plusieurs régions. Toutefois, il n’y aurait pas plus de cas que la moyenne, selon nos collaborateurs.   Généralement, l’infection a lieu durant la floraison et la bactérie progresse à travers les tiges, vers les branches. Ces rameaux ont commencé à faner et à se recourber comme une canne. Des lésions (stries) de couleur rouge-brun à l’aspect humide et brillant peuvent aussi être visibles sur les arbres affectés. Il peut y avoir présence d’exsudat bactérien de couleur blanc laiteux à brune. Il est important d’intervenir dès les premiers symptômes afin d’éviter que la maladie se propage. Il est recommandé de tailler au moins 30 cm sous la zone où les symptômes sont visibles, ce qui équivaut bien souvent à la destruction des jeunes plants atteints en pépinière. Il faut également brûler le bois à éliminer pour ne pas contaminer d’autres arbres. Fiche technique : Brûlure bactérienne des rosacées     POUR PLUS D’INFORMATION   SAgE pesticides donne de l’information sur les pesticides homologués ainsi que sur la gestion rationnelle et sécuritaire de ceux-ci. IRIIS phytoprotection est une banque de photos et d’informations sur les ennemis des cultures. Affiche - Pesticides homologués en pépinière ornementale développée par l’IQDHO. Les pesticides et biopesticides homologués en pépinières ornementales.   Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 9, 28 juin 2022
28 juin 2022
Émergence de l’altise à tête rouge et du scarabée japonais.    ALTISE À TÊTE ROUGE   Altise à tête rouge et ses dommages sur Physocarpus sp. Photo : IQDHO Les premières altises à tête rouge (Systena frontalis) adultes ont été aperçues en Montérégie, cette semaine, dans des arbustes cultivés en contenants. La surveillance est recommandée.   Ces coléoptères mesurent entre 4 et 6 mm de long et sont foncés avec la tête rouge foncé. Plusieurs végétaux peuvent être affectés, dont Weigela spp., Hydrangea spp., Cornus spp. et Physocarpus spp. Ces végétaux peuvent servir de plantes indicatrices pour le dépistage. Les altises à tête rouge font des trous arrondis caractéristiques dans le feuillage, ce qui rend les plants inesthétiques. Des traitements phytosanitaires peuvent être requis peu de temps après la découverte des premiers dommages sur le site de production. En effet, les dommages esthétiques au feuillage sont irréversibles et peuvent nuire aux ventes. Toutefois, peu d’insecticides sont homologués contre l’altise à tête rouge en pépinière ornementale. Des projets de recherche sont en cours à l’Institut québécois de développement de l'horticulture ornementale (IQDHO) afin de développer la lutte aux larves d'altises à tête rouge, dans les végétaux de pépinière en contenants. Des essais visent à déterminer l’efficacité de produits à faible risque appliqués au substrat des contenants, contre les stades larvaires. Aussi, le modèle prévisionnel déjà existant (CIPRA) est aussi en développement afin d’y intégrer les stades larvaires de cet insecte. De plus, l’équipe du RAP Pépinières ornementales vérifie les lieux de préférence pour la ponte de l’altise à tête rouge.   Fiche technique : Altise à tête rouge   SCARABÉE JAPONAIS   Scarabée japonais sur une fleur de Geranium sp. Photo : IQDHO Les premiers scarabées japonais (Popillia japonica) adultes ont également été aperçus en Montérégie, ces derniers Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 8, 21 juin 2022
21 juin 2022
Mineuses du thuya : le dépistage est recommandé dès cette semaine dans toutes les régions du Québec. MINEUSES DU THUYA   Mineuse du thuya adulte (Argyresthia thuiella) Photo : IQDHO Des adultes de mineuses du thuya (Argyresthia spp. – différentes espèces) ont été dépistés en grand nombre dans des thuyas en production en Montérégie. Le dépistage est recommandé dès cette semaine dans toutes les régions du Québec. Ces papillons de nuit sont de couleur crème avec des taches noires, brunes ou beiges. Ils mesurent de 1 à 5 mm. On les reconnaît à leur vol malhabile; ils se déplacent de haut en bas. Ces adultes pondent sur les feuilles de thuya; les larves qui vont en éclore y creuseront des galeries. Les ramilles jaunissent et peuvent tomber. La majorité des infestations ne causent pas de dommages importants, mais des infestations répétées peuvent faire dépérir un plant.   Seulement si la population est très élevée, un traitement avec un insecticide de contact pourrait être justifié. Le stade adulte de l'insecte, présent de la fin de juin jusqu’au début de juillet, est le plus vulnérable. En effet, plus tard, les larves seront protégées à l’intérieur de leurs galeries. Rappelons que les insecticides homologués contre les mineuses du thuya sont nuisibles aux prédateurs naturels présents dans les cédrières.   Fiche technique : Mineuses du thuya   POUR PLUS D’INFORMATION   SAgE pesticides donne de l’information sur les pesticides homologués ainsi que sur la gestion rationnelle et sécuritaire de ceux-ci. IRIIS phytoprotection est une banque de photos et d’informations sur les ennemis des cultures. Affiche - Pesticides homologués en pépinière ornementale développée par l’IQDHO. Les pesticides et biopesticides homologués en pépinières ornementales.     Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 7, 14 juin 2022
14 juin 2022
Oïdium en progression. Autres observations : rouille dans les graminées, pucerons à galles dans l’épinette, lécanie de Fletcher et spongieuse.   OÏDIUM   Physocarpus sp. atteint d'oïdium Photo : IQDHO La semaine dernière, nous avons mentionné que l’apparition du blanc (oïdium) avait été signalée par nos collaborateurs. Les symptômes sont en progression, notamment dans les secteurs de la Montérégie et des Laurentides. Différents microorganismes apparentés provoquent le blanc chez une grande diversité d’hôtes. On voit apparaître un duvet blanc à la face supérieure des feuilles. Les fortes infections peuvent provoquer la chute prématurée des feuilles. La maladie a été observée cette semaine sur des végétaux tels que les physocarpes (Physocarpus sp.), les rosiers (Rosa sp.), certains pommiers (Malus sp.), les amélanchiers (Amelanchier sp.), les cerisiers (Prunus) et le chêne anglais (Quercus robur). C’est actuellement un bon moment pour effectuer des traitements préventifs sur les espèces connues comme étant sensibles. En plus des hôtes déjà mentionnés, surveillez les fusains (Euonymus spp.), les hydrangées (Hydrangea spp.) et autres. Plusieurs vivaces peuvent également développer la maladie. Choisir des produits à faible risque pour la santé et l’environnement. Rappelons que des fongicides curatifs sont homologués, mais la maladie est plus difficile à contrôler lorsqu’elle est bien implantée. Fiche technique : Blanc     AUTRES OBSERVATIONS   Symptômes de rouille sur un plant de Calamagrostis sp. Photo : IQDHO De la rouille (Puccinia sp.) a été dépistée dans des graminées ornementales cultivées en pépinière la semaine dernière; différents cultivars de Calamagrostis sp. en étaient atteints. Des pustules orange d’apparence poudreuse se forment sur le feuillage. Des fongicides sont homologués pour lutter contre la rouille sur les plantes ornementales, incluant les graminées comme le Calamagrostis. Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 6, 7 juin 2022
07 juin 2022
Diverses taches foliaires dans les arbustes. État de la situation dans les productions de thuya. Autres observations : brûlure bactérienne des rosacées, tache noire du rosier, blanc.   DIVERSES TACHES FOLIAIRES DANS LES ARBUSTES   Phyllosticta sp. affectant Cotoneaster acutifolia Photo : IQDHO Nos collaborateurs ont observé des taches sur le feuillage de différents arbustes cultivés en contenants. Ces taches sont généralement causées par les champignons des genres Phyllosticta, Cercospora et/ou Septoria, mais d’autres microorganismes provoquent des taches foliaires, notamment des bactéries. Ce type de symptômes semble plus présent qu’à l’habitude.   Symptômes de Septoria sur une feuille d'Echinacea sp. Photo : IQDHO La tache septorienne a été dépistée sur du cornouiller (Cornus sp.), de la spirée (Spiraea sp.) et des groseilliers (Ribes sp.) dans les régions de Lanaudière, de l’Estrie et de l’Outaouais. Les taches sont plus ou moins circulaires, entourées d’un halo sombre et parfois d’un pourtour jaune. Des sporulations noires apparaissent ensuite au centre des taches.   Cercospora sp. affectant Sambucus sp. Photo : IQDHO Les arbustes non fertilisés, en état de carence, sont particulièrement sensibles aux maladies fongiques foliaires. Il est primordial de fournir suffisamment d’engrais aux plants pour qu’ils résistent aux pathogènes. Des fongicides peuvent être appliqués en début de saison pour éviter la propagation de la maladie. Choisir des produits homologués à faible risque sur la santé et l’environnement. Taches folaires bactériennes sur un magnolia Photo : IQDHO D’autre part, des taches rappelant la maladie bactérienne causée par Xanthomonas sp. ont été observées dans la pivoine (Paeonia sp.) et le magnolia notamment en Montérégie, en Estrie et en Outaouais. Il est important de bien identifier la cause de la maladie pour appliquer les bonnes solutions, par exemple un bactéricide homologué.   ÉTAT DE LA SITUATION Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 5, 31 mai 2022
31 mai 2022
Tétranyque de l’épinette dans le thuya. Arrivée de la cicadelle de la pomme de terre. Lieuse de l’hydrangée.   TÉTRANYQUE DE L’ÉPINETTE DANS LE THUYA   Tétranyque de l'épinette sur un rameau de thuya Photo : IQDHO Le tétranyque de l’épinette (Oligonychus ununguis) est présent dans certaines cédrières. Des cas isolés de dommages ont été observés en Montérégie la semaine dernière. Un suivi serré est recommandé dans les cultures de thuya. Les dommages débutent sur le vieux feuillage : les aiguilles et les rameaux deviennent grisâtres et prennent une apparence poussiéreuse.  Un projet de recherche mené par l’équipe du RAP Pépinières ornementales a permis d’observer qu’il n’y avait aucun dommage lorsque moins de 50 à 75 tétranyques de l’épinette étaient comptés par battage. Le battage permet de dépister le ravageur et ses prédateurs qui effectuent un contrôle naturel des populations de tétranyques. Le battage manuel était effectué en donnant 5 petits coups francs avec la main sur un groupe de 3 à 4 rameaux de thuyas situé dans le tiers central ou inférieur du plant. Les acariens sont recueillis sur une surface blanche de 8,5 po X 11 po préalablement installée sous les rameaux. Si des dommages sont visibles, et si le battage ne révèle pas la présence de prédateurs naturels, des traitements pourraient être requis. La plupart des acaricides sont toutefois nuisibles aux prédateurs du tétranyque. Fiche technique : Tétranyque de l’épinette   ARRIVÉE DE LA CICADELLE DE LA POMME DE TERRE   Cicadelles de la pomme de terre (vertes) sur un piège collant Photo : IQDHO Les premiers spécimens de la cicadelle de la pomme de terre (Empoasca fabae) ont été capturés la semaine dernière, dans le cadre d’un suivi de pièges par l’équipe du RAP – Pépinières ornementales en Montérégie. En pépinière, cet insecte affecte particulièrement certains arbres ornementaux, comme l’érable de l’Amur (Acer ginnala), l’érable rouge (Acer rubrum) et l’érable de Freeman (Acer Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 4, 25 mai 2022
25 mai 2022
Brûlure bactérienne du lilas. Autres ennemis observés.   BRÛLURE BACTÉRIENNE DU LILAS   Symptômes de brûlure bactérienne (Pseudomonas syringae) sur le lilas Photo : IQDHO Ce printemps, nos collaborateurs n’ont pas observé beaucoup de lilas (Syringa sp.) affectés par Pseudomonas syringae. Toutefois, la température fraîche et pluvieuse des derniers jours pourrait avoir favorisé la maladie dans certaines régions. Cette semaine, on nous a rapporté quelques cas en Montérégie et dans la région de Québec. À cette période de l’année, l’application de fongicides n’est pas efficace. Pour prévenir la réapparition du problème dans un lot de lilas l'an prochain, il faut prévoir une application d’un fongicide homologué à l’automne avant de mettre les protections hivernales, et tôt au printemps au moment du retrait de ces couvertures. Les symptômes de maladie apparaissent généralement au mois de mai : les jeunes tiges prennent la forme d’une crosse noircie. Il faut couper les branches atteintes par temps sec, 15 cm sous la lésion. Rappelons qu’il est préférable de fertiliser les plants après les derniers risques de gel. En effet, une fertilisation trop hâtive favoriserait une croissance luxuriante des plants, les rendant ainsi plus vulnérables à cette maladie.   Fiche technique Brûlure bactérienne du lilas   AUTRES OBSERVATIONS   Des larves d’hyponomeute du fusain (Yoponomeuta cagnagella) ont été observées dans différentes espèces d’Euonymus dans la région de Montréal. Elles se nourrissent des feuilles enroulées dans leurs toiles et peuvent défolier les plants de façon importante. Les larves sont jaunâtres et des points noirs sont disposés en deux lignes sur leur dos. Lorsque c’est possible, couper les branches qui portent les toiles et les détruire. Des insecticides sont homologués contre ces tisseuses, mais les toiles protègent les larves, rendant les applications plus difficiles. Dépistage et taille dans le genévrier : En Montérégie, Lire la suite
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