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Pépinières ornementales, Avertissement No 14, 21 août 2023
21 août 2023
  PYRALE DU BUIS : ÉVOLUTION DE LA SITUATION AU QUÉBEC   Le personnel de l’Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a indiqué que la pyrale du buis (Cydalima perspectalis) a récemment été détectée à plusieurs endroits au Québec.   La surveillance est fortement recommandée à tous les producteurs et détaillants de buis. La capture des adultes dans les pièges à phéromone est possible jusqu’à la mi-septembre. L'observation attentive du feuillage permet de repérer les dommages et les larves. Dépistage citoyen À la fin de juillet 2023, un papillon suspect a été signalé par un citoyen dans le secteur de Laval. Il a été identifié comme étant une pyrale du buis par le personnel de l’ACIA. L’insecte a été capturé dans un plant mature et ne provenait pas d’un achat récent, ce qui laisse croire qu’il est établi sur le site. Distribution par la vente D’autre part, au début d’août, l’ACIA a de nouveau identifié la présence du ravageur, mais cette fois dans des plants de buis distribués à partir du Québec. Les plants ont été livrés dans de nombreux points de vente partout à travers la province. Le suivi de chaque plant ne sera malheureusement pas possible considérant l’étendue de la distribution. L’ACIA a ordonné la destruction du reste du lot infesté.   Piège servant au dépistage de la pyrale du buis Photo : IQDHO Pyrale du buis adulte Photo : Szabolcs Sáfián (Université de Hongrie occidentale), Bugwood.org Quoi faire si la pyrale est présente dans un lot de buis : Ne pas vendre ces plants! bureau régional, section « Protection des végétaux ». Contenir les plants afin d’éviter que l’insecte ne s’échappe. Les documents de la Norme de certification visant la pyrale du buis de l’Institut de certification des pépinières du Canada peuvent être employés pour connaître toutes les mesures préventives et les stratégies de gestion de cet ennemi.   Les insecticides suivants sont homologués au Canada contre la pyrale du buis en pépinière Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 13, 17 juillet 2023
17 juillet 2023
  TÉTRANYQUE À DEUX POINTS   Tétranyques à deux points sur hémérocalle Photo : IQDHO Les populations de tétranyques à deux points (Tetranychus urticae) sont généralement en augmentation dans les pépinières du Québec. Les collaborateurs ont rapporté des dommages sur des arbustes comme l’hydrangée (Hydrangea paniculata), le noisetier (Corylus sp.), le buddleia (Buddleja sp.), le sureau (Sambucus sp.) et sur de nombreuses espèces d'herbacées vivaces comme Hemerocallis, Chelone, Hosta et Crocosmia. Ces acariens jaunâtres d’environ 0,4 mm ont deux taches foncées sur le dos. Ils sont retrouvés en plus grand nombre à la face inférieure des feuilles. Les plantes affectées ont d’abord de nombreuses petites mouchetures jaunes sur les feuilles, puis jaunissent ou prennent une coloration bronze. Une infestation sévère peut entraîner la chute des feuilles. Le tétranyque se développe beaucoup plus rapidement lorsque les températures sont élevées. Dépister les cultures afin de repérer les dommages et les tétranyques. Vérifier la présence de prédateurs indigènes dans les foyers; ils peuvent faire un contrôle suffisant et adéquat sans qu’une intervention soit nécessaire. Il est aussi possible de contrôler les tétranyques à deux points en pépinière à l’aide d’auxiliaires comme Neoseiulus californicus et Phytoseiulus persimilis, en commençant les introductions en début d’infestation. À cet effet, consulter la fiche technique Tétranyque à deux points. Si les dommages sont importants, la taille des feuilles du bas (les plus affectées) peut être envisagée selon le type de plante afin de diminuer la pression des acariens. De plus, cette opération permettra une meilleure couverture du produit, si une pulvérisation phytosanitaire est effectuée. Dans ce cas, choisir des produits qui ne sont pas nocifs pour les prédateurs naturellement présents dans l’environnement. À cet effet, consulter l’affiche présentant les impacts sur la faune auxiliaire. Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 12, 11 juillet 2023
11 juillet 2023
Blanc. Tache septorienne. Autres observations.   BLANC   Symptômes de blanc affectant l'amélanchier Photo : IQDHO Observé depuis le début de juin, le blanc (oïdium) atteint des seuils importants dans quelques espèces sensibles. On l'a observé notamment dans le pommier, l'azalée, l'érable, le physocarpe, l'amélanchier, le lilas, le chèvrefeuille, le caraganier, le rosier et la potentille. Les conditions ont été favorables à son développement dans plusieurs régions et la pluie a empêché l'application de traitements dans certains cas. Fournir un espacement adéquat entre les plants et appliquer un fongicide homologué dès l'apparition des premiers symptômes. Choisir des produits à faible risque pour la santé et l'environnement. Fiche technique Blanc TACHE SEPTORIENNE   Symptômes de tache septorienne sur un plant de Rudbeckia sp. Photo : IQDHO Nos collaborateurs ont observé des taches foliaires causées par Septoria sp. dans plusieurs régions du Québec. Les végétaux en contenants affectés sont la spirée, la vigne vierge, le sorbier, la rudbeckie, le cornouiller et plusieurs autres. Les conditions humides et une fertilisation insuffisante favorisent la maladie. Avec les fortes pluies, les éléments nutritifs pourraient être lessivés des pots; un suivi à l’aide d’analyses de sol est recommandé. Fournir un espacement adéquat entre les plants et appliquer un fongicide dès l'apparition des symptômes. Choisir des produits à faible risque pour la santé et l'environnement. Plusieurs taches foliaires peuvent présenter des symptômes similaires à ceux de la tache septorienne, l'identification est donc importante pour obtenir un meilleur contrôle. Fiche technique Tache septorienne   AUTRES OBSERVATIONS   Le mildiou du tournesol a été observé dans des cultures de rudbeckies dans les régions de Lanaudière et des Laurentides. La face supérieure présente d’abord une tache vert pâle avant de noircir progressivement. Éviter d’irriguer par aspersion, Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 11, 4 juillet 2023
04 juillet 2023
Arrivée des scarabées japonais adultes.     ARRIVÉE DES SCARABÉES JAPONAIS ADULTES     Les premiers scarabées japonais (Popillia japonica) adultes ont été aperçus en Montérégie ces derniers jours, en milieu urbain. Pour le moment, aucun dommage n’a été rapporté en pépinière, mais une attention particulière peut maintenant être portée à cet insecte lors du dépistage. Le scarabée japonais est un coléoptère cuivré, au thorax vert métallique, mesurant entre 10 et 13 mm de long. Au stade adulte, il se nourrit du feuillage et des fleurs de nombreux végétaux ligneux tels que le tilleul, les rosiers et la vigne, ou encore de plantes herbacées. Scarabées japonais Photo : IQDHO   Les scarabées japonais peuvent complètement défolier les plants affectés en ne laissant qu'un feuillage squelettisé. Ils sont notamment attirés par les tilleuls (Tilia spp.), les ormes (Ulmus spp.) et les vignes (Vitis spp.). Si le dépistage le justifie, des traitements phytosanitaires peuvent être requis pour limiter les dommages esthétiques pouvant nuire aux ventes des végétaux. Les végétaux qui ne sont pas commercialisés lors des prochaines semaines (ex : arbres en champs) tolèrent la défoliation causée par cet insecte et produiront du nouveau feuillage sans intervention phytosanitaire. En juillet, seuls les adultes seront susceptibles d’être contrôlés par les insecticides foliaires, biologiques ou conventionnels. Plus tard, en août, il sera possible d’intervenir contre les jeunes larves (au sol) en utilisant, par exemple, le nématode Heterorhabditis bacteriophora, qui n’est pas un pesticide.   Fiche technique Scarabée japonais POUR PLUS D’INFORMATION   Les pesticides et biopesticides homologués en pépinières ornementales. SAgE pesticides donne de l’information sur les pesticides homologués ainsi que sur la gestion rationnelle et sécuritaire de ceux-ci. IRIIS phytoprotection est une banque de photos et d’information sur les ennemis des Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 10, 27 juin 2023
27 juin 2023
Scarabée du rosier. Altise à tête rouge : la surveillance est de mise. Autres observations.   SCARABÉE DU ROSIER   Scarabée du rosier Photo : IQDHO Des scarabées du rosier (Macrodactylus subspinosus) adultes ont été dépistés dans les régions de l'Outaouais et des Basses-Laurentides. En plus du rosier, ils affectent plusieurs plantes hôtes comme l’hydrangée, le lilas, le chêne et d’autres vivaces, arbustes et arbres.   Ils percent les boutons floraux et mangent les fleurs et les feuilles. Les feuilles peuvent être complètement squelettisées. Le biopesticide beetleTERMINATOR (Bacillus thuringiensis galleriae) est homologué en application foliaire contre les scarabées du rosier adultes en pépinière. Fiche technique Scarabée du rosier   ALTISE À TÊTE ROUGE : LA SURVEILLANCE EST DE MISE   Altise à tête rouge sur une feuille de Physocarpus sp. Photo : IQDHO Les adultes d’altise à tête rouge (ATR) (Systena frontalis) sont sur le point d’émerger. Un premier spécimen a été observé aujourd’hui en Montérégie, dans des arbustes en contenants, dans le cadre d’un projet réalisé par l’IQDHO. Plusieurs végétaux peuvent être affectés, dont les Weigela spp., Hydrangea spp., Cornus spp. et Physocarpus spp. Ces arbustes peuvent servir de plantes indicatrices pour le dépistage. Les altises à tête rouge font des trous arrondis caractéristiques dans le feuillage, ce qui rend les plants inesthétiques. Des traitements phytosanitaires peuvent être requis peu de temps après la découverte des premiers dommages sur le site de production. En effet, les trous au feuillage sont irréversibles et peuvent nuire aux ventes. Toutefois, peu d’insecticides sont homologués contre l’altise à tête rouge en pépinière ornementale. Limiter les traitements insecticides aux espèces végétales sensibles à l'altise à tête rouge, puisqu'elle a tendance à demeurer et se reproduire sur les plants dont elle se nourrit.  Fiche technique Altise à Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 9, 20 juin 2023
20 juin 2023
Lutte aux larves d’altises à tête rouge. Mineuses du thuya. Autres observations.   LUTTE AUX LARVES D’ALTISES À TÊTE ROUGE   Les altises à tête rouge (ATR) (Systena frontalis) sont présentes au stade larvaire dans le terreau de plants de plus d'un an, cultivés en contenants, en pépinière. Les espèces végétales hôtes sur lesquelles les ATR font habituellement des dommages aux feuilles sont celles qui hébergent le plus de larves au sol, par exemple, Weigela florida. Selon des essais réalisés par l’IQDHO, il est possible d’obtenir un excellent contrôle des altises à tête rouge avec une application de nématodes Heterorhabditis bacteriophora sur le substrat des pots, avant l’émergence des altises adultes : « Avec 94 % de réduction de la population d’ATR, la qualité des plants a été à peine affectée ». La dose employée dans le cadre de ce projet était « de 105 nématodes/cm2 de surface de pot, ce qui correspond à 36 125 nématodes/pot de 2 gallons appliqués dans un volume de 250 ml d’eau, suivi de l’application de 100 ml d’eau pour faire descendre légèrement les nématodes dans le substrat ».   Altise à tête rouge adulte Photo : IQDHO Larve d'altise à tête rouge sur les racines, Le doigt donne un aperçu de la taille Photo : IQDHO C’est actuellement le bon moment pour appliquer ce traitement, jusqu’au début de la semaine prochaine. On peut restreindre le nombre de plants à traiter en ne ciblant que les espèces les plus attractives pour l’ATR. Il est recommandé de procéder par temps pluvieux ou nuageux. Fiche technique Altise à tête rouge Fiche technique  Nématodes bénéfiques en pépinière   MINEUSES DU THUYA   Mineuses du thuya adultes (Argyresthia sp.) dans un Thuja occidentalis Photo : IQDHO Des adultes de mineuses du thuya (Argyresthia spp. – différentes espèces) ont été observés en grand nombre dans des thuyas, notamment dans les régions de Lanaudière et de la Montérégie.   Ces papillons de nuit sont de couleur Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 8, 15 juin 2023
14 juin 2023
  PYRALE DU BUIS DÉTECTÉE POUR LA PREMIÈRE FOIS AU QUÉBEC L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) nous a informé qu’elle a détecté la présence de la pyrale du buis, Cydalima perspectalis, le 9 juin dernier, dans des pépinières et jardineries sur le territoire du Québec. La pyrale a été identifiée sur des plants de buis provenant d’une pépinière située en Ontario.   Des plants infestés ont aussi été distribués dans des commerces de vente au détail des provinces maritimes. Les plants des lots infestés seront détruits de manière à éviter la propagation de l’insecte. L’ACIA travaille présentement à retracer tout plant potentiellement infesté qui aurait pu être transporté au Québec à partir de la pépinière Ontarienne concernée.   Publication de l'ACIA concernant la présence de la pyrale du buis Source : Agence canadienne d'inspection des aliments - Facebook Quelques plants auraient été vendus à des consommateurs québécois. Afin de sensibiliser la population, des messages sont diffusés sur les médias sociaux expliquant comment reconnaître les signes et dommages de la pyrale et quoi faire si elle est identifiée. La pyrale du buis est un organisme nuisible réglementé au Canada depuis le 23 novembre 2022. Consulter les messages de l’ACIA sur : Facebook Twitter LinkedIn Dépistage! Il est recommandé de dépister tous les arbustes de buis déjà présents dans la pépinière et d’inspecter rigoureusement toute nouvelle livraison de buis. À cette période de l’année, on peut découvrir des larves, des toiles, des chrysalides et des dommages (feuillage broyé). Les papillons émergent dans la deuxième moitié du mois de juin et sont capables de vol actif. Un dépistage rapide permettra de limiter les risques de propagation. Si l'insecte est repéré, contacter l'ACIA sans délai. Conserver les plants sur place et mettre en place des mesures pour isoler l'organisme nuisible ou les plants hôtes infestés jusqu'à l'arrivée des agents de l'ACIA.   Dommages d'alimentation Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 7, 13 juin 2023
12 juin 2023
Suivi de la cicadelle de la pomme de terre. Tache septorienne sur la rudbeckie. Xanthomonas sur l’hydrangée. Autres observations.    SUIVI DE LA CICADELLE DE LA POMME DE TERRE   Cicadelle de la pomme de terre sur un piège collant Photo : IQDHO   Nous avons mentionné, la semaine dernière, que les premiers individus de la cicadelle de la pomme de terre (Empoasca fabae) avaient été capturés. Toutefois, selon les observations de nos collaborateurs, les populations sont très faibles en ce moment dans les pépinières du Québec. Le dépistage est recommandé afin de vérifier si la quantité d’insectes présents justifie une intervention sur un site en particulier.   Fiche technique Cicadelle de la pomme de terre Fiche de l’IQDHO et Québec Vert La cicadelle de la pomme de terre TACHE SEPTORIENNE DANS LA RUDBECKIE   Symptômes de tache septorienne sur un plant de Rudbeckia sp. Photo : IQDHO Les premiers cas de taches foliaires, probablement causés par Septoria rudbeckiae, ont été observés dans des arrivages de Rudbeckia fulgida. Les lésions sont brun-pourpre foncé et apparaissent d’abord sur les feuilles du bas des plants. Même s’ils ne causent pas la mort des plants, les symptômes peuvent devenir très apparents et réduire leur valeur esthétique. Il est préférable d’intervenir tôt en saison. Isoler et bien inspecter les plants dès leur réception dans l’entreprise, si des arrivages sont prévus.   Tailler les feuilles atteintes et désinfecter les outils entre chaque coupe. Éliminer les rebuts de façon à ne pas contaminer les autres plants par l’éjection encore active de spores.   Fiche technique Tache septorienne XANTHOMONAS SUR L’HYDRANGÉE   Des taches foliaires bactériennes, provoquées par Xanthomonas sp. ont été observées dans des Hydrangea arborescens à différents endroits au Québec. Les taches sont foncées, de forme angulaire, suivant les arrêtes des nervures des feuilles. On peut parfois observer un halo Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 6, 6 juin 2023
06 juin 2023
Arrivée de la cicadelle de la pomme de terre. Blanc. Suivi des punaises dans le thuya. Autres observations.   ARRIVÉE DE LA CICADELLE DE LA POMME DE TERRE Piège collant jaune pour le dépistage de la cicadelle de la pomme de terre en pépinière Photo: IQDHO Les premiers individus de la cicadelle de la pomme de terre (Empoasca fabae) ont été capturés la semaine dernière. Dans les dernières semaines, le parcours des vents à 1 000 m d’altitude a été observé sur cartes météo animées (Ventusky.com). L'analyse des cartes semble indiquer que les populations, venant du sud, se dirigent davantage dans les provinces à l’ouest du Québec. En pépinière, cet insecte affecte particulièrement certains arbres ornementaux, comme l’érable de l’Amur (Acer ginnala), l’érable rouge (Acer rubrum) l’érable de Freeman (Acer x freemanii) et le micocoulier (Celtis sp.). Ils subissent des déformations aux pousses terminales, des nécroses et le raccourcissement des entre-nœuds aux points de croissance. Les dommages peuvent être assez importants pour rendre les arbres invendables. Il est possible d’intervenir en prévention dès l’arrivée des premiers individus, avant l’apparition de dommages. Pour de petits lots très sensibles, souvent en propagation, l’usage de filets contre les insectes peut être envisagé. Des insecticides sont homologués contre les cicadelles en pépinière. Privilégiez l’emploi de produits à faible risque pour la santé et l’environnement.   Fiche technique Cicadelle de la pomme de terre Fiche de l’IQDHO et Québec Vert La cicadelle de la pomme de terre   BLANC Blanc sur rosier Photo: IQDHO Dans les derniers jours, les conditions environnementales étaient favorables à l’apparition du blanc. Des symptômes sont visibles sur de nombreuses espèces végétales, dans plusieurs régions du Québec, comme l’Outaouais, la Mauricie, la Montérégie, la Rive-Nord de Montréal et l’Estrie. Différents microorganismes apparentés provoquent le blanc chez une grande diversité Lire la suite
Pépinières ornementales, Avertissement No 5, 30 mai 2023
30 mai 2023
Tétranyque de l’épinette : Suivi des populations. Autres observations : Rouille dans les graminées, cécidomyie du févier, hyponomeute du fusain, tache noire du rosier.   TÉTRANYQUE DE L’ÉPINETTE : SUIVI DES POPULATIONS   Dépistage du tétranyque de l'épinette par battage dans le thuya Photo: IQDHO Nos collaborateurs ont observé des quantités variables de tétranyques de l’épinette (Oligonychus ununguis) sur les thuyas, la semaine dernière, en Estrie et en Montérégie. Dans la plupart des pépinières visitées, le niveau de présence du ravageur était acceptable. Toutefois, dans certains cas isolés, la population était élevée et un suivi serré sera effectué pour valider si les populations sont en croissance. La présence de prédateurs naturels pourrait fournir un contrôle suffisant. D’autre part, le temps chaud que l’on connait cette semaine, dans plusieurs régions du Québec, devrait possiblement nuire à la multiplication du tétranyque de l’épinette. En effet, des températures de 29 °C et plus entraîne une réduction considérable de l’éclosion des œufs, du développement des acariens et de la fécondité des femelles. Le dépistage des thuyas est conseillé. La méthode par battage est décrite dans l’Avertissement N°3 du 16 mai 2023. Fiche technique Tétranyque de l’épinette   AUTRES OBSERVATIONS   Rouille (Puccinia sp.) sur une feuille de Calamagrostis sp. Photo : IQDHO   De la rouille (Puccinia sp.) a été dépistée dans des graminées ornementales (Calamagrostis sp.) cultivées en pépinière la semaine dernière. Des pustules orange d’apparence poudreuse se forment sur le feuillage. Des fongicides sont homologués pour lutter contre la rouille sur les plantes ornementales.   Galles de cécidomyie du févier Photo: IQDHO   Des galles rougeâtres de la cécidomyie du févier (Dasineura gleditchiae) ont été observées dans des Gleditsia sp. en Estrie. La présence de larves de cet insecte à l’intérieur des folioles provoque Lire la suite
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