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Grandes cultures, Avertissement No 21, 15 septembre 2023
15 septembre 2023
Comment gérer les champs de soya affectés par la pourriture sclérotique. Gestion des mauvaises herbes en prérécolte du soya. Pyrale du maïs : développement de la résistance au Bt à surveiller.     COMMENT GÉRER LES CHAMPS DE SOYA AFFECTÉS PAR LA POURRITURE SCLÉROTIQUE ? S. Mathieu1, H. Brassard1, T. Copley2, M.-E. Cuerrier1, B. Duval1 et V. Samson1  1. Agronome (MAPAQ); 2. Chercheuse (CÉROM)   Les conditions météorologiques des mois de juillet et d’août ont été propices à l’infection et au développement de la pourriture sclérotique (à sclérotes) occasionnée par le champignon Sclerotinia sclerotiorum. Présentement, dans certains champs, il est possible d’observer les symptômes de la maladie, qui se présentent sous forme de moisissure (mousse) blanche sur les tiges, les branches et les gousses. Les sclérotes, les structures de survie du champignon, peuvent également être observés à l’intérieur et à l’extérieur des tiges et des gousses.   À gauche : Pourriture et mycélieum blancs causés par Sclerotinia scleoriorum sur une tige de soya (T. Copley, CÉROM). Au centre : Présence de moisissure et de sclérotes sur la tige et les gousses (T. Copley, CÉROM). À droite : Sclérotes à l'intérieur d'une tige de soya (B. Duval, agr., MAPAQ).     Bien qu’il soit trop tard pour intervenir pour contrôler la maladie cette année, les mesures présentées ici-bas peuvent être mises en place dès cet automne pour diminuer le réservoir de sclérotes dans le sol et éviter la propagation du champignon au cours des années qui suivront. Rappel : les sclérotes peuvent survivre jusqu’à sept ans dans le sol.   Éviter autant que possible de travailler le sol, cela permet aux sclérotes de rester à la surface et diminue ainsi leur taux de survie. Il vaut mieux ne pas labourer, car les sclérotes enfouis à plus de 5 cm dans le sol ne fructifient pas, mais demeurent dormants. Un labour enfouira les sclérotes, mais en remontera aussi à une profondeur Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 20, 8 septembre 2023
08 septembre 2023
VGOH : dépistage des larves et évaluation des dommages aux épis. Maïs : évaluation de la santé des tiges à l'automne et dépistage des maladies. Gestion automnale de la vergerette du Canada résistante au glyphosate.      VER-GRIS OCCIDENTAL DU HARICOT : MOMENT IDÉAL POUR DÉPISTER LES LARVES ET ÉVALUER LES DOMMAGES AUX ÉPIS J. Saguez1 et S. Mathieu2 1. Chercheur (CÉROM); Agronome (MAPAQ)   La période de ponte du ver-gris occidental des haricots (VGOH) est terminée depuis quelques semaines. À cette période de l’année, les larves se trouvent au niveau des épis où elles s’alimentent. Elles complèteront sous peu leurs stades de développement larvaire pour ensuite tomber au sol et s’y enfouir pour passer l’hiver. Le dépistage des larves et l’évaluation des dommages peuvent donc être effectués à partir de maintenant, et ce, jusqu’à la récolte. Effectuer un dépistage plus tôt permet d’observer les larves et de s’assurer qu’on attribue les dommages à la bonne espèce de ravageur. Le dépistage des larves s’effectue en épluchant les épis sur au moins 100 plants, répartis dans 10 stations (10 plants consécutifs dans 10 stations ou 5 plants consécutifs dans 20 stations) afin d’obtenir une estimation du pourcentage de plants infestés dans le champ. Attention, les larves de VGOH peuvent être parfois confondues avec les larves d’autres papillons ravageurs qui s’attaquent également aux épis en fin de saison, comme le ver de l’épi, la légionnaire d’automne et la pyrale du maïs. Larve de VGOH et autres larves de ravageurs du maïs Photos (à gauche, au centre gauche et à droite) : B. Duval, agr. (MAPAQ) Photo (au centre droit) : LEDP (MAPAQ) Ce dépistage permet également d’observer l’ampleur des dommages aux épis causés par le VGOH ainsi que l’incidence des maladies comme la fusariose. Dans plus de 70 % des cas, les larves entrent au niveau des soies et restent au niveau de l’apex de l’épi. Elles peuvent aussi faire des trous dans les spathes (feuilles Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 19, 1er septembre 2023
01 septembre 2023
Chrysomèle du haricot dans le soya : faibles populations et peu de dommages aux gousses. Un plant d'amarante de Palmer identifié en Ontario. CHRYSOMÈLE DU HARICOT DANS LE SOYA : FAIBLES POPULATIONS ET PEU DE DOMMAGES AUX GOUSSES S. Boquel1, V. Samson2 et M.-E. Cuerrier2 1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ) Les résultats de dépistage de la chrysomèle du haricot réalisé dans les champs de soya de la Montérégie-Est et Ouest ainsi que dans Lanaudière montrent de faibles populations et peu de dommages aux gousses. En effet, les populations de chrysomèles varient de 0,05 à 3 individus par coup de filet dans les champs suivis. Les dommages aux gousses sont également faibles avec un maximum de 2,7 % des gousses endommagées. C’est en Montérégie-Ouest, au site de Saint-Urbain-Premier, que les valeurs maximales ont été atteintes. Toutefois, ces valeurs restent en dessous des seuils d’intervention proposés par l’Université de Purdue (voir le tableau ci-dessous). Le suivi de l’évolution des populations et des gousses endommagées est tout de même suggéré dans les champs de cette région.   Seuils d’intervention en fonction des dommages aux gousses, du nombre de chrysomèles actives dans le champ et de la maturité des gousses entre les stades R5 et R7 du soya     Photo 1 : Gousse légèrement grignotée par la chrysomèle du haricot S. Boquel (CÉROM) Par ailleurs, la période à risque (R5 à R7) et de dépistage arrive bientôt à sa fin : une fois les gousses jaunies, elles deviennent peu attrayantes pour la chrysomèle et sont ainsi moins susceptibles d'être endommagées. Consultez le document suivant pour de l’information détaillée sur les stades du soya. Pour en savoir plus sur la chrysomèle du haricot et son dépistage, consultez l’avertissement N° 16 du 11 août 2023, la fiche technique La chrysomèle du haricot dans le soya ou encore la vidéo La chrysomèle du haricot : biologie, dépistage et stratégies d’intervention.   GARDEZ L’ŒIL OUVERT : Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 18, 25 août 2023
25 août 2023
clérotiniose dans le soya en fin de saison : comment l'évaluer et quoi faire en cas d'infection. Jaunissement du soya en fin de saison. Mauvaises herbes résistantes au glyphosate : plusieurs cas rapportés dans les dernières semaines. Désherbage de fin de saison. Pensez aux céréales d'automne.   COMMENT ÉVALUER LA SCLÉROTINIOSE DANS LE SOYA EN FIN DE SAISON ET QUOI FAIRE EN CAS D'INFECTION T. Copley1, Y. Faucher2, V. Samson2 et B. Duval2 1. Chercheuse (CÉROM)  2. Agronome (MAPAQ) Les symptômes de la sclérotiniose sont observés actuellement dans certains champs de soya. Bien que cette maladie puisse causer des pertes de rendement, ce n’est pas toujours le cas, même quand elle est répandue au champ. Il est donc pertinent de bien évaluer la sévérité de la maladie dans un champ, soit de calculer le « DSI » (Disease severity index ou indice de sévérité de la maladie) afin de mieux comprendre si les seuils de dommages économiques ont été atteints. L’évaluation du DSI permet également de planifier les méthodes préventives à implanter pour des années subséquentes afin de réduire de futures pertes. Voici comment calculer le DSI : Choisir 5 à 10 stations de façon aléatoire au champ. Les stations devraient être représentatives de l’état général du champ et ne devraient pas se trouver uniquement dans des foyers symptomatiques. Évaluer la sévérité de la maladie sur un minimum de 50 plantes par station, soit 25 plantes par rang. Compter le nombre de plantes dans chaque catégorie suivante : 0- Aucun symptôme de la sclérotiniose; 1- Maladie présente sur les branches latérales; 2- Maladie présente sur la tige principale, mais les gousses sont saines et ne présentent pas de symptômes; 3- Maladie présente sur la tige principale et les gousses sont atteintes ou plante symptomatique et flétrie ou plante morte. Calculer le DSI selon la formule suivante :   Le DSI peut aider à déterminer si le seuil de dommages économiques a été atteint, Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 17, 18 août 2023
18 août 2023
Puceron du soya : les populations sont majoritairement faibles et le stade du soya ne sera bientôt plus à risque. Défoliation dans le soya : quel ravageur fait quel dommage? Chrysomèle de l'asclépiade. PUCERON DU SOYA : LES POPULATIONS SONT MAJORITAIREMENT FAIBLES ET LE STADE DU SOYA NE SERA BIENTÔT PLUS À RISQUE J. Saguez1, B. Duval2, V. Samson2, S. Boquel1 et J. Breault2 1. Chercheur (CÉROM) 2. Agronome (MAPAQ)    Selon les dépistages effectués les 14 et 15 août dans 62 champs suivis par le sous-réseau Grandes cultures, le puceron du soya était présent dans 59 champs. Toutefois, les populations sont encore très faibles, avec une moyenne provinciale de 31,8 pucerons/plant. Un seul site dépasse le seuil d’alerte de 250 pucerons/plant. Ce site est situé à Valcourt (Estrie) avec une moyenne de 355 pucerons/plant; le soya est au stade R5. La majorité des champs dépistés a maintenant atteint les stades R5 ou R6 et les infestations survenant à partir du stade R5 affectent peu le rendement du soya. Ainsi, compte tenu des faibles populations de pucerons et du stade de la culture, il y a peu de risque que les pucerons causent des pertes de rendement cette année. Si vous souhaitez plus de détails, vous pouvez consulter le document Lutte intégrée contre le puceron du soya.     DÉFOLIATION DANS LE SOYA : QUEL RAVAGEUR FAIT QUEL DOMMAGE? Y. Faucher1, B. Duval1, S. Brousseau-Trudel1, S. Boquel2 et J. Saguez2 1. Agronome (MAPAQ) 2. Chercheur (CÉROM)   On observe, à cette période de la saison, différents insectes défoliateurs dans les champs de soya. Même s’il n’est pas toujours possible d’observer le ravageur en action, il est souvent possible, par la façon dont la feuille est défoliée, d’identifier celui qui est en cause. La figure ci-dessous présente l’aspect des dommages causés par les principaux défoliateurs dans le soya. Dommages de défoliation du soya par divers ravageurs : A) Limaces   B) Scarabées Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 16, 11 août 2023
11 août 2023
VGOH : captures de papillons généralement en baisse. Le dépistage des masses d'oeufs et des jeunes larves est requis pour déterminer le besoin d'une intervention. Chrysomèle du haricot observée dans le soya. Puceron du soya : les populations sont faibles dans tous les sites, sauf pour un champ (Lanaudière). Maladies foliaires du soya en fin de saison.   VER-GRIS OCCIDENTAL DU HARICOT (VGOH) : LES CAPTURES DE PAPILLONS COMMENCENT À DIMINUER SUR PLUSIEURS SITES. DÉPISTEZ LES MASSES D'OEUFS ET LES JEUNES LARVES POUR SAVOIR SI UNE INTERVENTION EST JUSTIFIÉE J. Saguez1, J. Breault2, V. Samson2, S. Brousseau-Trudel2, B. Duval2   1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)   Au cours de la dernière semaine, bien que des augmentations aient été observées sur quelques sites, les captures de papillons ont commencé à diminuer dans une grande majorité des pièges (voir le tableau des captures). Cette année semble être une année record pour les captures de papillons mâles, puisque la moyenne provinciale dépasse celle des années précédentes.   Toutefois, seulement quelques sites dépassent le seuil économique d’intervention pour le maïs grain utilisé en Amérique du Nord (5 % de plants infestés, qui est un seuil cumulatif basé sur les différentes semaines de dépistage). Les sites infestés se trouvent notamment en Mauricie et en Outaouais. Le dépistage des masses d’œufs et des jeunes larves est encore de mise pour les deux prochaines semaines dans les champs de maïs à risque, puisque les papillons sont actifs et pondent pendant quelques semaines. Les masses d’œufs sont pondues aléatoirement dans les champs. Il est donc important de dépister les masses d’œufs et les jeunes larves à plusieurs endroits dans le champ. Plusieurs producteurs et conseillers se posent la question s’ils doivent intervenir et quand. Voici quelques éléments à considérer pour la prise de décision :   Si le champ se trouve sous le Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 15, 4 août 2023
04 août 2023
VGOH : captures augmentent fortement, seuil atteint pour le nombre de masses d’œufs sur quelques sites. Pourriture à sclérotes : stade critique d’infection passé pour la plupart des champs. Quelques cas de pourriture phytophthoréenne du soya. Puceron du soya : augmentation très tranquille des populations et dépassement du seuil d’alerte dans un champ de Lanaudière.   VGOH : LES CAPTURES DE PAPILLONS AUGMENTENT FORTEMENT ET QUELQUES SITES ATTEIGNENT LE SEUIL ÉCONOMIQUE D'INTERVENTION POUR LE NOMBRE DE MASSES D'OEUFS  J. Saguez1, J. Breault2, B. Duval2, S. Mathieu2 et C. Rieux2    1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronomes (MAPAQ) Les captures de papillons du ver-gris occidental des haricots (VGOH) ont augmenté dans toutes les régions du Québec. Dans plusieurs pièges, ils se comptent par centaines (voir le tableau). Cette semaine, c’est dans un piège situé à Saint-Étienne-des-Grès (Mauricie) que les captures étaient les plus abondantes, avec plus de 1 000 spécimens capturés. Elles sont plus importantes que les autres années à la même date.   Évolution des captures moyennes de papillons de VGOH au cours des dernières années   Les captures de papillons ne sont toutefois qu’un indicateur de la présence de populations dans une région. Elles ne permettent pas de juger de la pertinence d’une intervention dans le champ où un piège est installé. Seul le dépistage permet de savoir si les papillons ont pondu dans les champs. Nous sommes actuellement dans une période propice pour le dépistage des masses d’œufs dans les champs de maïs à risque qui ont atteint le stade VT. Parmi les 40 champs suivis par le sous-réseau Grandes cultures pour le dépistage des masses d’œufs, des masses d’œufs et des jeunes larves ont été retrouvées dans six champs. Par contre, le seuil économique d’intervention (5% de plants affectés) n’a été atteint que pour deux champs situés à Saint-Étienne-des-Grès, soit 5 % de la totalité des champs suivis par le Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 14, 28 juillet 2023
28 juillet 2023
Risques pour la sclérotiniose du soya. Faible augmentation du puceron du soya. VGOH : augmentation des captures et masses d'oeufs observées. Amarante tuberculée : dépistage et arrachage. Maladies, mycotoxines et fongicides dans le maïs. Dépistage des chrysomèles des racines du maïs. Préserver la qualité des grains des céréales.   SCLÉROTINIOSE DU SOYA : QUEL RISQUE?  Y. Dion1, T. Copley2, Y. Faucher1, S. Mathieu1 et J. Breault1    1. Agronome (MAPAQ); 2. Chercheuse (CÉROM) Dans l’ensemble des régions, le soya est en floraison (R1 à R3) et il s’agit de la période critique pour l’infection par Sclerotinia causant la pourriture à sclérotes. Les conditions sont généralement favorables au développement de spores infectieuses, mais la situation n’est pas simple. Le risque d’infection varie selon les conditions spécifiques du champ en culture. Alors, quel est le risque et comment prendre en compte la situation? Les précipitations et les conditions humides observées depuis les dernières semaines induisent un risque pour la pourriture à sclérotes. Aussi, les températures plus fraîches prévues dès le samedi 29 juillet et la semaine suivante peuvent favoriser le développement des spores infectieuses et l’infection du soya s’il est aux stades critiques d’infection (R1 à R3). Les observations les plus récentes, de 30 sites de dépistage (Capitale-Nationale, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie, Lanaudière, Laurentides, Mauricie, Montérégie et Saguenay–Lac-Saint-Jean) montrent le développement d’apothécies à 9 sites. Voir l'état des observations sur les sites. Dans le tableau des observations, les lignes grisées montrent les données de la semaine du 23 juillet. Le développement des apothécies n’est pas aussi important que les conditions (précipitations, humidité, fermeture des rangs) laissaient présager. Les températures élevées ainsi que la saturation en eau des sols ont pu nuire au champignon et pourraient expliquer le Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 13, 21 juillet 2023
21 juillet 2023
Soya : risque pour la pourriture à sclérotes. Syndrome de la mort subite dans le soya. VGOH : faibles captures de papillons et début du dépistage des champs de maïs à risque. Puceron du soya : populations faibles. Insectes défoliateurs dans le soya. Noir des céréales dans le blé d'automne. Le dépistage et le désherbage de mauvaises herbes en prérécolte et postrécolte des céréales d'automne.   SOYA : RISQUE POUR LA POURRITURE À SCLÉROTES  Y. Dion1, T. Copley2, S. Mathieu1 et B. Duval1    1. Agronomes (MAPAQ); 2. Chercheuse (CÉROM) Dans l’ensemble des régions, le soya est en floraison (R1 à R3) et il s’agit de la période critique pour l’infection par Sclerotinia causant la pourriture à sclérotes. Les conditions sont généralement favorables au développement de spores infectieuses, mais le risque d’infection varie selon les conditions spécifiques rencontrées à la ferme. Les modèles prévisionnels québécois indiquent actuellement, et pour les prochains jours, des risques généralement élevés de développement d’apothécies dans plusieurs régions. Cependant, les observations les plus récentes, soit du 10 au 19 juillet, des 28 sites de dépistage (Capitale-Nationale, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie, Lanaudière, Laurentides, Mauricie, Montérégie et Saguenay–Lac-Saint-Jean) montrent peu de développement d’apothécies. En effet, des apothécies se sont développées à seulement 6 de ces 28 sites. Voir l'état des observations sur les sites.   Les principales conditions de développement d’apothécies, qui produisent les spores infectieuses, sont les précipitations et le maintien d’un milieu humide dans les 5 premiers centimètres de sol. Un sol humide et la fermeture des rangs constituent des conditions favorables à la germination des sclérotes, à la production d’apothécies et éventuellement à l’infection, lorsque le soya est en floraison. Les températures élevées de la dernière semaine ainsi que la saturation en eau des sols ont pu nuire Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 12, 14 juillet 2023
14 juillet 2023
Soya : risque de la pourriture à sclérotes. Pucerons du soya : populations loin du seuil d'alerte. Champs de céréales et de maïs versés. Cultures inondées. Cécidomyies du chou-fleur : la période à risque pour le canola tire à sa fin. Méligèthe des crucifères : des populations sous les seuils d'intervention.   SOYA : RISQUE POUR LA POURRITURE À SCLÉROTES Y. Faucher1, T. Copley2, S. Mathieu1 et V. Samson1   1. Agronome (MAPAQ); 2. Chercheuse (CÉROM) État de la situation du risque de la maladie Dans certaines régions, le soya entre en floraison ou est au stade R2 (pleine floraison). La floraison (R1 à R3) est la période critique pour l’infection par Sclerotinia causant la pourriture à sclérotes. Le risque réel varie d’une région et d’un champ à l’autre selon les facteurs de risque spécifiques du champ et les conditions agroenvironnementales. Les suivis et dépistages de sclérotes réalisés au cours des deux dernières semaines, dans 28 champs de soya répartis à travers la province (Capitale-Nationale, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie, Lanaudière, Laurentides, Mauricie, Montérégie et Saguenay–Lac-Saint-Jean) indiquent la présence d’apothécies dans trois champs, soit en Capitale-Nationale, en Montérégie-Ouest (région de Sainte-Barbe) et au Centre-du-Québec. Les apothécies sont les structures du champignon qui produisent les spores causant la pourriture à sclérotes. Les modèles prévisionnels québécois développés au Centre de recherche sur les grains (CÉROM) indiquent des risques moyens à élevés de développement d’apothécies dans plusieurs régions. Cependant, le risque de développement de la maladie implique qu’il ait un historique de la maladie au champ, que le soya soit en floraison, que le sol soit humide et que la variété soit sensible. L’avertissement N° 10 du 4 juillet 2023 présente les facteurs de risque à prendre à compte pour évaluer le risque réel du développement de la maladie. Dans les cas où les conditions favorisant le développement Lire la suite
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