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Vigne, Avertissement No 6, 9 juin 2022

Réseau d'avertissements phytosanitaires Avertissement - Vigne
Début de la floraison en Montérégie! Insectes : présence importante des ériophyides, mais moins abondante du phylloxéra. Les chenilles du ptérophore font leur chrysalide pendant que les tordeuses pondent leurs œufs. Maladies observées : présence accrue de l'excoriose cette année, anthracnose et pourriture noire.
  
 
DÉVELOPPEMENT PHÉNOLOGIQUE
(voir le 2e onglet du suivi des degrés-jours 2022 du fichier Excel)
 

Sur les sites les plus chauds de la Montérégie, on se rapproche de l'accumulation de 300 degrés-jours en base 10 (DJ10) depuis le 1er mars dernier. Les cépages hâtifs tels Frontenac rouge et Marquette ont commencé leur floraison (EL19-21). Quel parfum!

 

Ailleurs dans la province, la majorité des cépages sont entre les stades « 4-5 feuilles déployées (EL9) » et « boutons floraux séparés (EL17) ».

 

Pour les raisins de table, dont notre représentant est le cépage Somerset, le stade est « boutons floraux séparés (EL17) » pour la Montérégie et l’Estrie, tandis que pour les autres régions, plus fraîches, pour lesquelles nous avons reçu de l'information, le stade est « 2 à 3 feuilles déployées (EL9) ».

Image Agri-Réseau

Présence d'insecte pollinisateur sur les fleurs de vigne en Montérégie

Evelyne Barriault, agr. (MAPAQ)

 
Le tableau de suivi des degrés-jours 2022 est disponible sur Agrométéo. Pour la vigne, le 1er mars correspond au début des calculs pour l'accumulation des degrés-jours en base 10 (DJ10). Le tableau comparatif annuel  2015-2022 est maintenant aussi disponible. Vous pouvez aussi consulter Agrométéo pour un visuel provincial de l'état d'avancement du développement des cépages à débourrement hâtif et semi-tardif ainsi que d'autres modèles bioclimatiques pour la vigne. 
 
Image Agri-Réseau

Phénologie des cépages à débourrement hâtif

Agrométéo

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Phénologie des cépages à débourrement semi-tardif

Agrométéo

 
INSECTES et ACARIENS
 
Stratégie GIEC
 Il est important de justifier chaque intervention afin de préserver l’équilibre entre les ravageurs et les insectes utiles. Des traitements de bordures ou localisés sont possibles dans certains cas. Discutez-en avec votre conseiller afin de déterminer quelle sera la meilleure stratégie à adopter.
 
Si vous devez absolument intervenir avec un insecticide, faites-le de préférence avec des produits dont l'indice de risque pour l'environnement (IRE) est faible et lors de périodes pendant lesquelles les pollinisateurs, dont les abeilles, sont peu actifs : en soirée, par temps nuageux, etc. Dans tous les cas, les traitements insecticides devraient être reportés après la floraison, afin de protéger les différents auxiliaires (insectes, acariens et parasitoïdes) à l’œuvre dans vos vignobles.

Plusieurs insectes et acariens, déjà mentionnés par les collaborateurs du réseau, étendent leur présence à plus de régions, et l'on signale les premières observations du scarabée du rosier et de la tordeuse de la vigne :
  • Calepitrimerus vitis (acarien causant l'acariose de la vigne) : Montérégie-Est, Montérégie-Ouest
  • Cécidomyie : Montérégie-Est, Montérégie-Ouest
  • Ériophyide de la vigne (acarien causant l'érinose) : Capitale-Nationale, Estrie, Montérégie-Est, Montérégie-Ouest
 
Les collaborateurs du réseau remarquent une présence accrue de l'ériophyide de la vigne (Colomerus vitis). Toutefois, les traitements au soufre réalisés tôt au printemps ont permis de réduire les populations de cet acarien. Les feuilles apparues après les traitements présentent peu ou pas de symptômes. Les adultes de Colomerus vitis passent l'hiver sous l’écorce, près des bourgeons ou à la base des sarments. Dès le gonflement des bourgeons, ces acariens (phytoptes) progressent vers les bourgeons, où ils commencent à piquer les jeunes ébauches foliaires à travers les écailles. Les galles sont par la suite visibles sur les jeunes tissus qui se développent.
 
Les adultes se reproduisent dans ces galles et y pondent leurs œufs. Les populations de phytoptes se concentrent sur les premières feuilles de la base des rameaux et peuvent se multiplier rapidement lorsque les conditions climatiques sont défavorables à la croissance de la vigne (température inférieure à 10 °C). Le « premier cycle » de cet acarien se termine lorsque la croissance des rameaux s'intensifie.
 
Bien que les symptômes soient impressionnants, les vignes peuvent supporter une présence assez importante de cet acarien. Nous n’avons pas de seuil pour l’instant au Québec, mais en Ontario, un traitement est recommandé dans les vignes en production seulement lorsque plus de 25 % des vignes ont des symptômes.
 
Les jeunes vignes sont toutefois particulièrement sensibles aux dégâts de cet acarien, qui peut nuire à leur vigueur, leur développement et leur établissement. Plusieurs produits sont homologués contre cet acarien, dont des produits à base de soufre, d’huile ou de savon.
 
 
Une technique de dépistage du scarabée du rosier est très bien décrite dans le bulletin d'information N° 6 du 30 mai 2013.
 

La tordeuse de la vigne est à surveiller sur les grappes, dès la fin de la floraison et en début nouaison. Les femelles pondent leurs œufs pendant quelques semaines, dès que les inflorescences sont visibles. Les larves tissent des toiles autour des bourgeons, des fleurs et des fruits nouvellement formés lorsqu’elles se nourrissent. Ce sont les larves de 2e génération qui font le plus de dommages lorsqu’elles percent les fruits et créent une porte d’entrée pour la pourriture grise. Les cépages aux grappes compactes (ex. : ‘Seyval’ et ‘Chardonnay’) sont plus à risque. Selon le modèle prévisionnel intégré dans CIPRA, en Montérégie, plus de 50 % des œufs de la 1re génération seraient déjà pondus. Ouvrez l'œil lors de votre dépistage et recherchez la présence de soies (glomérules) dans les grappes (voir la photo ci-dessous). Les traitements contre cet insecte sont rarement requis au Québec. Lorsqu’ils s’avèrent nécessaires, ils doivent être faits à partir de la ponte des œufs jusqu'à l’émergence des larves, mais avant que celles-ci ne pénètrent dans les fruits, où elles sont protégées des insecticides. Consultez votre agronome afin de vous aider dans votre stratégie.
 
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Galle de cécidomyie

Evelyne Barriault, agr. (MAPAQ)

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Tordeuse de la vigne

Evelyne Barriault, agr. (MAPAQ)

 


MALADIES
 
Stratégie GIEC
Lorsque l'excoriose est présente dans une parcelle, il est recommandé de tailler les parties végétales atteintes et d'éliminer le matériel contaminé du vignoble afin d'éviter que la maladie ne se propage.
 
La floraison; une période critique pour la lutte contre plusieurs maladies
La floraison (EL19 à EL21) est commencée ou débutera prochainement dans les secteurs les plus chauds. Il s’agit d’un stade critique où les traitements fongicides de protection sont souvent nécessaires pour protéger la récolte contre la majorité des maladies (anthracnose, mildiou, blanc, pourriture noire et pourriture grise).

Si vous avez un historique de dommages ou des cépages sensibles aux différentes maladies, il est préférable d’intervenir en prévention, avant l’apparition des symptômes, afin d’éviter le développement de la résistance des champignons aux fongicides. Les fongicides à base de cuivre (BIO) de même que PRISTINE sont efficaces contre plusieurs maladies.        

Les traitements faits en prévention doivent l'être lorsque des conditions sont propices au développement de ces maladies : pluie annoncée, antécédents, cépages sensibles.

Excoriose
Le printemps humide que nous avons connu est favorable à cette maladie. Plusieurs collaborateurs ont observé une augmentation de la présence de l’excoriose dans plusieurs vignobles, de plusieurs régions du Québec et sur plusieurs cépages, dont Maréchal Foch, Frontenac et St. Croix. Cette maladie, causée par le champignon Phomopsis viticola, peut avoir un impact non seulement sur les rendements et la qualité des fruits, mais elle peut également affaiblir les vignes et les rendre ainsi plus sensibles au gel. 

Dans les vignobles, les symptômes apparaissent en foyers à l’intérieur d’un même plant plutôt que sur plusieurs plants à proximité l'un de l’autre. C’est pourquoi, lorsque la maladie est présente, il est recommandé de tailler les parties végétales atteintes et éliminer le matériel contaminé du vignoble. De plus, pour limiter le développement de l’excoriose, il faut concilier les bonnes pratiques culturales à la lutte chimique. Tout d’abord, il faut s’assurer d’acheter du matériel végétal sain. On doit également assurer une bonne aération des vignes (espacement, ébourgeonnage et épamprage, relevage, contrôle de la vigueur, etc.) et réduire la fertilisation (surtout l’azote).

Les traitements fongiques sont très efficaces, mais ils doivent débuter tôt en saison. Les traitements de chaux soufrée ou de cuivre appliqués au stade dormant ont un effet sur cette maladie. Par la suite, plusieurs produits à base de cuivre (COPPER SPRAY, PARASOL, CUEVA) et de sels de zinc (DIPLOMAT, FONGICIDE 5SC) sont homologués contre cette maladie, de même que les fongicides FOLPAN et CAPTAN. Des traitements en protection doivent être faits dès le stade « première feuille étalée (EL07) », lorsqu'une longue période de mouillure est prévue.
 
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Excoriose sur bois

Evelyne Barriault, agr. (MAPAQ)

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Excoriose sur boutons floraux

Evelyne Barriault, agr. (MAPAQ)

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Excoriose sur feuille

Evelyne Barriault, agr. (MAPAQ)

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Excoriose sur feuille

Evelyne Barriault, agr. (MAPAQ)

 
Stratégie GIEC 
L'utilisation de modèles prévisionnels permet d'évaluer les risques et de mieux planifier les traitements en fonction des conditions propices à la maladie; stade et sensibilité de la culture, cycle de la maladie et conditions météo. Un modèle développé au Québec par la chercheuse d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, Odile Carisse, nous permet d'élaborer les stratégies pour la gestion du blanc!
 
Blanc
Le cycle du blanc suit un modèle qui varie en fonction des degrés-jours en base 6 (DJ6) accumulés depuis le stade « pointe verte (EL05) ». Ce modèle peut être utilisé afin de déterminer le meilleur moment pour commencer les traitements en fonction de la sensibilité des différents cépages à la maladie. Il donne un bon aperçu de ce qui s’en vient, mais comme les données météorologiques proviennent de stations situées plus ou moins en régions viticoles, le dépistage demeure votre meilleur outil pour cibler le meilleur moment d’intervention.
 
Références - Modèle du cycle du blanc
Degrés-jours accumulés
depuis le stade « pointe verte (EL05) »
Niveau de risque du blanc Stratégies
400 à 500 DJ Faible Le dépistage est de mise.
S’il y a apparition de taches blanches, les traitements fongiques doivent commencer.
500 à 600 DJ Moyen La fréquence du dépistage augmente.
Les traitements sur cépages sensibles ('Chancellor', 'Seyval', 'Vidal', les pinots, etc.) peuvent commencer.
600 DJ et + Élevé La fréquence de dépistage est encore augmentée.
Les traitements fongiques sur les cépages modérément sensibles ('De Chaunac', 'Frontenac', 'Foch', 'St. Croix', etc.) peuvent commencer.
 
 
Accumulation de degrés-jours en base 6 des régions viticoles du Québec
Région
Accumulation
au 7 juin
Abitibi 241
Bas-Saint-Laurent 70
Capitale-Nationale 142
Centre-du-Québec 240
Chaudière-Appalaches 153
Estrie 256
Gaspésie 40
Lanaudière 235
Laurentides 294
Mauricie 222
Montérégie-Est (Missisquoi) 300
Montérégie-Est (Rougemont) 326
Montérégie-Ouest (Franklin) 305
Montérégie-Ouest (Mont-Saint-Grégoire, L'Acadie) 326
Montréal-Laval-Lanaudière 235
Outaouais 259
Saguenay–Lac-Saint-Jean 126
 
Les sites les plus chauds en Montérégie franchiront, d'ici la prochaine semaine, le seuil du 400 DJ6. Le risque de développement de la maladie est encore considéré comme faible, mais ajustez la protection de vos vignes selon votre historique de maladie et la sensibilité des cépages présents dans votre vignoble. À ce niveau de risque, le dépistage est de mise si aucun traitement préventif n'a été fait. S'il y a apparition des premiers symptômes de blanc (décolorations jaunes sur les feuilles, suivies de taches blanc grisâtre poudreuses très fines) sur les cépages moyennement sensibles ('Seyval', 'Vandal-Cliche' et 'De Chaunac') et très sensibles ('Chancelor', 'Chardonnay', 'Riesling' et 'Geisenhein 318'), les traitements fongicides doivent commencer. Les stades à risque vont de « 4 à 5 feuilles déployées (EL12) » jusqu’à « véraison (EL35) ».

Les traitements contre le blanc peuvent être faits en prévention dès les premiers signes de la maladie, en pré et postfloraison. La maladie peut toucher toutes les parties des plants : feuilles, tiges, vrilles et fruits. Les premiers symptômes pourraient être visibles dès la floraison, principalement dans les secteurs ombragés du vignoble et sur les cépages très sensibles à la maladie
 
Il est à noter que plusieurs produits appliqués en protection et homologués contre d’autres maladies ont aussi des effets sur le blanc. Cet élément est à considérer dans le choix de produit. De plus, si des symptômes de la maladie sont visibles, il est préférable d’intervenir en protection plutôt qu’en éradication, afin de diminuer les risques de développement de résistance du champignon.

Au cours de la dernière semaine, les collaborateurs ont également observé la présence de certaines maladies dans les vignobles :
  • Anthracnose : Estrie, Montérégie-Est, Montérégie-Ouest
  • Excoriose : Centre-du-Québec, Estrie, Laurentides, Montérégie-Est et Montérégie-Ouest
  • Mildiou : Estrie, Montérégie-Est, Montérégie-Ouest
  • Pourriture noire : Montérégie-Est, Montérégie-Ouest
 
Image Agri-Réseau

Début de pourriture noire

Evelyne Barriault, agr. (MAPAQ)


Pour connaître les stades à risque et les stratégies associées à ces maladies, vous pouvez revoir l'avertissement N° 2 du 12 mai 2022. 
 
Afin de vous guider dans vos interventions phytosanitaires, n'oubliez pas que l'Affiche de production fruitière intégrée - Vigne 2021 est GRATUITE! 

 
OPÉRATIONS CULTURALES
 
Stratégie GIEC 
Certains champignons qui causent les maladies de la vigne, dont le blanc et le mildiou, n'aiment pas le soleil.  Des recherches ont démontré l'efficacité des rayons UV pour lutter contre ces maladies. En attendant la mise au point de ces techniques, pensez à bien exposer vos vignes au soleil.
 
À cette période-ci de l’année, la vigne pousse TRÈS rapidement. Si vous n'avez pas terminé le premier relevage, hâtez-vous! Plus vous attendez pour réaliser cette opération, moins elle est efficace et plus les risques de bris sont fréquents. Le relevage hâtif des vignes est à la base de la lutte intégrée, puisqu'il permet une bonne aération et un séchage rapide de la végétation, ce qui réduit l'incidence de maladies. 

Effeuillage
Cette opération est particulièrement justifiée pour les cépages vigoureux et sensibles à la pourriture grise. Elle consiste à retirer un certain nombre de feuilles vis-à-vis des grappes, de façon à mieux les exposer au soleil.

L'effeuillage peut être réalisé à différents stades : 
  • avant la nouaison (EL27);
  • de la nouaison à la véraison (EL35);
  • après la véraison et 
  • juste avant la récolte.


Selon le stade où elle est pratiquée, cette opération pourrait avoir une incidence sur la gestion de la pourriture grise, sur l'amélioration des caractéristiques organoleptiques et sur le temps nécessaire pour les récoltes. Le Guide de bonnes pratiques en viticulture (chapitre 2, question 20) explique les avantages et les inconvénients de l’effeuillage selon le moment où il est pratiqué. Notez que l’effeuillage hâtif a une incidence sur la pourriture grise, tandis que l'effeuillage tardif augmente les risques d’échaudage et de coup de soleil.

 

FERTILISATION, CARENCES et ANALYSES FOLIAIRES
NUTRITION DES VIGNES
 
Les collaborateurs du réseau ont observé des symptômes de carence en certains éléments, dont l’azote, le magnésium, le manganèse et le potassium.

La période qui entoure la floraison est une période critique pour la nutrition des vignes. Le bore et le magnésium sont des éléments particulièrement importants qui peuvent nécessiter des applications d’engrais foliaires dans plusieurs situations. C’est aussi le dernier moment pour appliquer de l’azote sur le feuillage, si vous observez un manque de vigueur ou une coloration jaunâtre. Le cépage ‘Seyval blanc’ est particulièrement exigeant en azote au début de la saison. 

L'analyse foliaire effectuée durant la floraison est un excellent moyen pour détecter les carences en éléments nutritifs. Vous pouvez ensuite consulter votre conseiller viticole pour savoir comment les interpréter et corriger la situation au besoin. Pour savoir comment prélever vos échantillons et les envoyer au laboratoire d'analyse, vous pouvez consulter le bulletin d'information L'ABC des analyses foliaires et l’avertissement N° 4 du 13 juin 2019. Pensez à prendre des analyses foliaires si vous avez des soupçons ou, tout simplement, pour confirmer que votre programme de fertilisation est bien adapté. 

Magnésium
Avec le développement accéléré de la végétation, surveillez les symptômes associés à la carence en magnésium qui se manifestent par un rougissement sur les cépages rouges et par un jaunissement entre les nervures des feuilles, sur les cépages blancs. Pour les stratégies d'intervention, vous pouvez revoir l'avertissement N° 5 de la semaine dernière.

Bore
Le bore favorise la fécondation des fleurs et la nouaison. Une bonne alimentation en bore réduit les risques de coulure et de millerandage. Étant donné que le bore est peu mobile dans les plantes, on recommande généralement 2 à 3 applications foliaires avant la nouaison.
 

POUR PLUS D'INFORMATION
 
 
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.

 


Cet avertissement a été rédigé par Karine Bergeron et Evelyne Barriault, agronomes (MAPAQ), puis révisé par la Direction de la phytoprotection (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du réseau Vigne ou le secrétariat du RAP.  La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
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Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP - Réseau Vigne
Date de publication : 09 juin 2022
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