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18 mai 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 19 mai 2023 Réception des premiers nucléi C’est bientôt le temps de la réception des premiers nucléi de la saison. Gardez en tête que cela peut être aussi plutôt en juin, selon la région du Québec où se situe votre fournisseur et si le nucléi commandé a été hiverné ou s’il est fait ce
printemps. Même si vous avez hâte de prendre possession de votre colonie, inutile d’harceler votre fournisseur! Entre temps, assurez-vous que votre matériel et votre rucher sont prêts à recevoir vos abeilles. Pour bien vous préparer (et vous permettre de patienter!) lisez le guide : tout ce que vous devez savoir pour acheter ou vendre des abeilles. Un nucléi de 4 cadres © Martine Bernier Votre nucléi aura peut-être besoin d’un nourrissage d’appoint à la réception. Cela peut être le cas si : Vous avez beaucoup de cadres non bâtis dans la hausse (des cadres où les abeilles n’ont pas encore étiré les alvéoles de cire). Si la miellée est peu abondante dans les semaines qui suivent la réception des nucléi. Tout comme pour le nourrissage de printemps, il s’agit de donner quelques litres à la fois de sirop dilué (1 :1). Lorsque la construction de cire est bien entamée par les abeilles et que la miellée est bien démarrée, cesser le nourrissage. Saviez vous que? Les nucléi qui proviennent d’une autre province que le Québec doivent avoir été inspectés au préalable par les autorités du MAPAQ, et ce, afin de s’assurer qu’ils respectent les exigences sanitaires. Informez-vous de la provenance de vos nucléi auprès de votre fournisseur et demandez si les inspections ont bel et bien été faites pour entrer dans notre province. Vous pouvez aussi demander de consulter le certificat sanitaire. N'oubliez pas de… vous enregistrer comme propriétaire d’abeilles auprès du MAPAQ, si ce sont vos premières ruches. Cet enregistrement est obligatoire et vous permet d’avoir accès gratuitement à des services vétérinaires en apiculture. Vous recevrez également des avis de vigilance
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15 mai 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 12 mai 2023 Ajout de la deuxième hausse Malgré un début de saison plutôt frais, on remarque un démarrage rapide des ruches ce printemps, dans plusieurs régions du Québec. Il ne faut donc pas trop tarder pour faire les premières inspections complètes des colonies. Si ce n’est pas déjà
fait, il est temps d’ajouter la deuxième hausse à couvain ou une première hausse à miel. Voici trois signes qui indiquent que c’est le moment d’ajouter une hausse supplémentaire : La première hausse contient 6 cadres de couvain ou plus; La reine commence à manquer de place pour pondre; Les abeilles commencent à construire de la cire sur le dessus des cadres et l’entrecouvercle commence à se coller à la hausse à cause de la cire. Si vous désirez récolter du miel de pissenlit ou du miel de printemps, c’est une bonne idée d’utiliser une hausse à miel de plus petite dimension, comme une demi-hausse ou une hausse 2/3. Cependant, la récolte de miel tôt au printemps n’est jamais garantie, étant donné que les abeilles consomment le nectar au fur et à mesure pour augmenter leur population. Dépistage et traitement du varroa Qui dit développement rapide des colonies dit développement du varroa! Cette année, on remarque une plus grande quantité de couvain qu’à l’habitude, au printemps. Cela signifie qu’il va falloir se méfier du varroa très tôt cette année, dès le mois de juin et le début de juillet. C’est encore le temps de faire votre premier dépistage de la saison, s’il n’est pas déjà fait. Si le niveau de varroa est trop élevé présentement, il reste encore quelques options de traitements possibles : Traitement flash avec l’acide formique. Au printemps, on compte 2 ml d’acide formique par cadre couvert d’abeilles adultes et une seule application. Mais attention! L’acide formique se place bel et bien dans le tiroir du plateau grillagé, et non pas sur les abeilles. Gardez aussi en tête que le traitement flash est moins efficace
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27 avril 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 28 avril 2023 Le nourrissage printanier (suite) L’infolettre de la semaine dernière portait sur le nourrissage d’appoint avec du sirop de sucre. Cette semaine, voyons dans quelles situations l’apport de suppléments protéiques pourraient accélérer le développement des colonies au printemps.
Les suppléments protéiques Dans la plupart des cas, l’apport en suppléments protéiques est rarement une nécessité au printemps. À la suite de l’hivernage, la ruche contient une certaine quantité de réserves de pollen, entreposées dans les alvéoles sous forme de pain d’abeille (pollen fermenté pour être entreposé sous une forme stable), ce qui est suffisant pour nourrir les premières larves du printemps. Par la suite, le premier pollen provenant de l’environnement est disponible relativement rapidement. Il provient des arbres et arbustes, par exemple, le saule ou les érables, plutôt que de fleurs. Donc même si notre œil d’apiculteur ne voit que quelques tussilages, les abeilles sont capables de subvenir à leurs besoins en protéines à ce moment de l’année. L’élevage des larves sera aussi modulé en fonction des ressources disponibles. Une galette de pollen sur une hausse à couvain © Marilène Paillard Si on veut accélérer le développement du couvain et stimuler la ponte, on peut fournir aux colonies un supplément protéique, sous forme de galettes ou de poudre. Les abeilles vont cependant rapidement le délaisser lorsque le pollen naturel sera disponible. Le coût d’achat des suppléments protéiques peut donc être plus élevé que le bénéfice réel en couvain supplémentaire. Les abeilles ont aussi cette capacité étonnante à « rattraper » rapidement le retard lorsque les ressources florales externes deviennent disponibles, ce qui a été démontré à plusieurs reprises dans des études entre autres réalisées au CRSAD. On se souvient aussi du printemps froid et pluvieux de l’année dernière, où bon nombre d’apiculteurs s’inquiétaient du retard de développement
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24 avril 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 21 avril 2023 Le nourrissage printanier Pour assurer la survie de certaines colonies à la suite de l’hivernage, et pour accélérer légèrement le développement des colonies au printemps, il est parfois judicieux de leur fournir un apport supplémentaire de ressources nutritives. Cette chronique traite
du nourrissage d’appoint avec du sirop. Les suppléments protéiques feront l’objet de la chronique de la semaine prochaine. Printemps 2023 Ce printemps, il semble que les colonies aient plus de couvain operculé qu’à l’habitude à la sortie de l’hivernage, particulièrement pour les colonies hivernées en caveau. Cela implique deux choses : Ces colonies vont consommer davantage de ressources (sirop et pollen) pour nourrir les larves en développement et conserver la chaleur du couvain. Les ruches qui sont légères au déballage ou à la sortie de l’hivernage doivent être nourries rapidement, soit immédiatement après le déballage ou le lendemain. Les réserves des ruches dont le poids est considéré « moyen » doivent être vérifiées périodiquement (aux 3-5 jours), car les réserves peuvent diminuer rapidement et elles peuvent mourir de faim. Une vérification régulière est nécessaire jusqu’à ce que le nectar provenant des fleurs soit disponible. Le varroa a déjà commencé à se reproduire dans le couvain et leur nombre pourrait augmenter rapidement. Il ne faut pas négliger le premier dépistage, qui doit être fait dès que possible, jusqu’à maximum 2 semaines avant la floraison des premiers pissenlits (environ au 15 mai pour la région de Québec, 1 à 2 semaines plus tôt pour les régions plus au sud – Montérégie, Montréal, Centre-du-Québec - et 1 à 2 semaines plus tard pour les régions plus au nord – Saguenay-La-St-Jean, Lanaudière, Gaspésie). Consultez la chronique du 6 avril 2023 pour connaître les seuils de traitements printaniers et choisir le traitement approprié si le seuil est atteint. Le nourrissage d’appoint avec du sirop Le nourrissage printanier avec
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04 avril 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 6 avril 2023 Planifier le traitement printanier contre Varroa destructor Depuis quelques années, la pression exercée par le varroa est plus importante et un traitement au printemps est presque une nécessité afin de démarrer la saison apicole avec un très faible nombre de varroas dans les colonies.
Un dépistage devrait être fait dès que possible, soit entre la sortie de l’hivernage et jusqu’à 2 semaines avant l’apparition des premiers pissenlits, afin de connaître les niveaux de varroas et de planifier un traitement si nécessaire. Voici les seuils de dépistage auxquels vous devriez envisager un traitement : Chute naturelle avec cartons collants : Dès que vous voyez 1 varroa par jour Lavage à l’alcool : Dès que vous voyez 1 varroa dans votre échantillon de 300 abeilles. Plusieurs produits peuvent être utilisés au printemps. Le tableau suivant indique plusieurs options possibles. Cependant, il n’existe pas d’option parfaite! Prenez connaissance des différentes contraintes (température, durée totale du traitement et retrait avant la miellée, présence ou absence de couvain et de hausses à miel, effet sur les abeilles et le couvain, niveaux d’infestation en varroas) et faites votre choix en fonction de votre situation. Traitement Température d’utilisation Nombre d’applications Durée totale du traitement Peut être utilisé en présence de couvain Peut être appliqué avec des hausses à miel Note Acide oxalique par égouttement ou par sublimation N.A. 1 Instantané Efficace en absence de couvain, car n'agit pas sur les varroas dans le couvain Non À utiliser très tôt au printemps, lorsqu’il y a très peu de couvain Acide formique en traitement flash Entre 10 et 24°C 1 à 5 Instantané Oui, mais une réapplication est nécessaire pour atteindre tous les varroas dans le couvain Non À utiliser avec un plateau grillagé Thymovar (Thymol) Entre 12 et 30°C 1 3-4 semaines Oui Non Peut ralentir le développement du couvain Hopguard 3 sels de houblon) N.A. 2x
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03 avril 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 31 mars 2023 Déballer ou ne pas déballer, telle est la question! À chaque printemps, c’est inévitable, avec le début de la fonte des neiges vient l’envie irrépressible de démarrer la saison apicole. Après un repos apicole de plusieurs mois, l’apiculteur canadien (lire ici avec la voix de Charles
Tisseyre) ressent l’excitation de la première piqûre, l’impatience du premier envol, la chaleur de la première gorgée de miel, bref, il veut déballer ses ruches! Il faut cependant résister à cette envie pressante (du moins, quelques temps encore!) et attendre le bon moment pour déballer les ruches (ou les sortir du caveau), mais SURTOUT, attendre le bon moment pour les ouvrir! Les conditions de déballage ou de sortie du caveau Les printemps nord-américains sont comme le lapin de Pâques : pleins de rebondissements. Il peut annoncer plusieurs jours de beau temps, puis une vague de froid et une nouvelle bordée de neige. Il est donc judicieux d’attendre que la température soit plus stable avant de déballer les ruches ou de les sortir du caveau. Un refroidissement soudain après leur sortie pourrait entraîner un arrêt de ponte et un ralentissement du développement de la colonie, surtout dans des conditions où les ressources florales extérieures sont peu abondantes. On peut donc commencer à déballer les ruches lorsque la météo annonce plusieurs jours consécutifs de températures au-dessus de 5 à 10°C pendant le jour, avec des températures de nuit au-dessus de 0°C. On veut également que la neige soit majoritairement fondue autour des ruches. Il est aussi possible d’enlever une partie de la neige pour accélérer la fonte. Enfin, si on doit se rendre au rucher avec des véhicules, on veut que le sol soit complètement sec ou encore gelé, afin d’éviter de s’enliser. En général, le bon moment pour déballer ou pour sortir les ruches est environ vers la fin mars pour les régions le plus au sud du Québec (Montérégie et Montréal), vers la mi-avril pour la région
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27 mars 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 24 mars 2023 Actualité scientifique À la recherche de nouvelles molécules pour lutter contre Varroa destructor Lors du webinaire Saskatchewan Bee Health Workshop, qui avait lieu le 8 mars 2023, Dr. Steve Pernal, chercheur chez Agriculture et Agroalimentaire Canada, à la station de Beaverlodge,
en Alberta, est venu présenter les résultats d’un essai en laboratoire et au champ concernant une nouvelle molécule pour lutter contre Varroa destructor dans les ruches. Les composés Alkoxy benzene sont des composés qui ont déjà montré une efficacité dans la lutte contre différents insectes, par exemple, la fausse-arpenteuse du chou. Plusieurs étapes sont nécessaires afin de connaître l’efficacité de ces composés sur un organisme différent : le varroa. Une première étape consistait à comparer en laboratoire plusieurs de ces composés Alkoxy benzene et leurs effets sur le varroa. Parmi tous les composés à l’essai, le produit ayant montré la meilleure efficacité se nomme le composé 3c(3,6) et il montrait une efficacité comparable au Thymovar. Par la suite, toujours en laboratoire, différents essais ont été menés afin de déterminer les effets du produit sur les varroas et les abeilles. Tout d’abord, l’effet létal du composé sur varroa a été testé : des varroas étaient mis en contact avec le produit dans un plat de Pétri et le nombre d’acariens paralysés ou morts après 3 et 5h étaient notés. Par la suite, une seconde expérience consistait à soumettre le varroa à des doses différentes du composé 3c(3,6), toujours dans des plats de Pétri. Pour chaque dose, le temps nécessaire pour engendrer une paralysie ou la mort était pris en note. Dans ces deux essais, le composé 3c(3,6) était comparé à un produit témoin, connu comme étant non létal pour les varroas et les abeilles et avec un produit acaricide déjà utilisé sur le marché, le Thymovar. Par la suite, des essais ont été menés pour déterminer la toxicité du produit pour les abeilles. Toujours
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17 mars 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 17 mars 2023 Webinaire Le webinaire Le traitement estival de Varroa destructor : quand, comment et pourquoi? présenté par Laurence Plamondon, M.Sc., le 25 janvier dernier est maintenant disponible en rediffusion sur la page Youtube du CRSAD. La qualité des reines produites commercialement,
partie 2 Dans la première partie de la chronique, publiée la semaine dernière, nous avons vu que selon certaines expériences conduites par le Dr David R. Tarpy et son équipe aux États-Unis et par le Dr Medhat Nasr et son équipe en Saskatchewan, la qualité des reines produites par les éleveurs de reines demeure bonne. Tous deux ont cependant constaté beaucoup de variabilité au sein d’une même entreprise, ce qui fait que les apiculteurs reçoivent majoritairement des bonnes reines, mais qu’il y a quand même quelques reines moribondes qui se glissent dans les lots. Alors pourquoi les apiculteurs observent-ils autant de reines de moindre qualité ou avec une longévité réduite une fois les reines dans leur élevage? La réponse se situe avant ou après l’accouplement et la seconde partie de la conférence du Dr Tarpy permet d’en apprendre davantage. Les facteurs externes pour expliquer la qualité des reines Les raisons pour lesquelles les reines de bonne qualité finissent par mourir prématurément et devenir moribondes se situent à plusieurs niveaux : des facteurs chimiques, en lien avec la gestion des ruches et des facteurs environnementaux. Les facteurs chimiques L’exposition aux pesticides est un facteur bien connu dans la détérioration de la qualité des reines. Leur impact diffère cependant selon la route d’exposition. Par exemple, des ouvrières nourries avec du pollen contaminé vont produire des reines de moins bonne qualité, mais il n’y aura pas d’effet sur le nombre de reines produites. Par contre, si les reines sont élevées dans de la cire contaminée, le nombre de reines produites sera diminué, mais la qualité des reines restera bonne. L’exposition
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10 mars 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 10 mars 2023 Vente de reines CRSAD Contrairement à l’année dernière, il n’y aura pas de reines de disponibles à la vente au CRSAD cette année. Les reines produites iront plutôt chez nos éleveurs de reines partenaires du projet de diffusion du programme de sélection de l’abeille CRSAD-ULaval.
De plus amples informations vous seront envoyées au cours de l’évolution de ce projet. Actualité scientifique: La qualité des reines produites commercialement Voici un résumé de la première partie de la conférence du Dr David R. Tarpy, présentée dans le cadre du Saskatchewan Bee Health Workshop, qui avait lieu le 8 mars 2023, en virtuel. Le Dr. Tarpy est professeur à l’université de Caroline du Nord Aux États-Unis, tout comme au Canada, la faible qualité des reines est citée comme étant l’une des principales causes de mortalités hivernales des colonies. De plus en plus d’observateurs sur le terrain rapportent que les reines vivent moins longtemps qu’avant et que leur qualité a diminué. Qu’en est-il réellement? Quels sont les critères qui font en sorte qu’une reine sera de bonne qualité? Longévité des reines Capture d'écran de la présentation du Dr Tarpy La longévité moyenne des reines de Saskatchewan sont de 25,8 mois (Guzman-Novoa et al, 1998), tandis que des données plus récentes par Tarpy et al (2005) indique une longévité moyenne des reines de 10,7 à 11,8 mois, en fonction de la race d'abeille. La qualité de la reine peut être mesurée par plusieurs critères, soit les critères physiques, la qualité de l’insémination et la qualité de l’accouplement. Critères physiques de la reine Les critères physiques de la reine comprennent la taille de sa tête, de son abdomen, le nombre d’ovarioles contenues dans les ovaires, ses niveaux de vitellogénine et le parasitisme. En général, plus une reine est grosse, meilleure est sa qualité. La taille de sa tête est aussi corrélée positivement avec la taille de son abdomen. Les ovarioles
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15 février 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 13 janvier 2023 Webinaire Un rappel que le webinaire Le traitement estival de Varroa destructor : quand, comment et pourquoi sera présenté par Laurence Plamondon mercredi le 25 janvier 2023 à 19h. Le webinaire ne sera pas disponible pour réécoute immédiatement après sa diffusion, donc assurez-vous
de l’écouter en direct! Il est encore temps de s’inscrire en cliquant ici. Actualité scientifique Un vaccin révolutionnaire (?) contre la loque américaine Dans les derniers jours, les médias ont abondamment parlé d’un nouveau vaccin contre la loque américaine produit par la compagnie Dalan Animal Health. Celui-ci a été approuvé pour la commercialisation par le Département américain de l’agriculture (USDA). Voici quelques éléments qui vous aideront à mieux comprendre ce sujet d’actualité. La loque américaine est une maladie du couvain causée par la bactérie Paenibacillus larvae et affecte les larves des abeilles après l’ingestion des spores. Les larves âgées de 24 à 48h sont les plus susceptibles à l’infection. Lorsque les spores atteignent l’intestin de la larve, elles germent et se multiplient, causant sa mort. Chaque larve infectée peut produire jusqu’à 2 millions de spores, qui sont par la suite disséminées dans la ruche par les abeilles nettoyeuses. Il ne faut que 10 spores pour infecter une larve saine. Les antibiotiques qui peuvent être utilisés pour le traitement de cette maladie (l’oxytétracycline par exemple), sont donnés une fois que les signes cliniques sont visibles dans la ruche. Ils ne permettent pas de guérir la maladie, ni de détruire les spores (qui sont ultra résistants, en passant!), mais seulement d’empêcher la croissance et la multiplication de la bactérie – et donc de «camoufler» les signes cliniques. Le meilleur moyen à ce jour pour enrayer cette maladie hyper contagieuse est de brûler les colonies atteintes. Outre l’adoption de bonnes pratiques apicoles et l’utilisation d’abeilles hygiéniques, il n’existe pas
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