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Couvrir ou ne pas couvrir : que faire si c’est toujours la question?

(Crédit photo : Christine Rieux)
Dans un mélange de cultures de couvertures semé dans le Pontiac cet automne sous semis direct, le recouvrement du sol est passé de 30 à 95 % (gauche) et la racine du Tillage Radish a cru de 10 cm en l’espace de 4 semaines.
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Plantes de couverture, engrais verts, cultures intercalaires; ces végétaux gagnent en popularité. Le temps où ils étaient l’apanage de l’agriculture biologique est révolu. Qu’ils soient utilisés pour améliorer les sols ou pour réduire les besoins en intrants, il semble que leurs preuves ne soient plus à faire. Alors pourquoi observons-nous toujours des sols à nu en dehors des périodes de production? Revue des arguments qui pourraient expliquer ce phénomène.

« Mon sol est déjà couvert par les résidus de culture, car je travaille en semis direct. »

Les entreprises recourant au semis direct constatent d’importantes diminutions de leurs dépenses en pesticides en fertilisants grâce à l’utilisation de cultures de couverture. Un des objectifs des plantes de couvertures consiste à conserver un système racinaire vivant dans le sol après la récolte de la culture annuelle. Ces racines sont en mesure de capter les éléments nutritifs qui pourraient autrement être perdus. De plus, les cultures de couverture d’automne permettent de contrôler les plantes adventices au printemps suivant. Elles fournissent davantage de résidus et contribuent à augmenter la matière organique de votre sol tout en servant de nourriture à la vie qu’il contient.

« Ça coûte trop cher! »

L’implantation de cultures de couverture demande, certes, du temps et de l’argent. En revanche, que savons-nous de leurs retombées[i]? Vos conseillers en agroenvironnement sont outillés pour calculer précisément (récolte de quadrants de biomasse aérienne et analyse foliaire de cette biomasse) ou, du moins, pour estimer la remise en disponibilité de l’azote pour la culture de l’année suivante.[ii] À titre d’exemple, le Tillage Radish remettrait de 30 à 50 kg N/ha en recirculation pour la culture de l’année suivante[iii]. Sur l’échelle d’un hectare, un mélange de moutarde blanche et de radis huileux coûterait 44 $ à implanter, mais permettrait d’économiser 73 $ en éléments fertilisants et en amélioration de rendement d’une culture d’orge l’année suivante[iv].

« Je n’ai pas le temps. »

Le temps c’est de l’argent. Le retour sur investissement des cultures de couverture varie selon les paramètres propres à votre entreprise. Un nouvel outil de simulation développé par le MAPAQ permet, entre autres, de chiffrer économiquement l’effet de l’intégration de plantes de couvertures ou des engrais verts sur l’ensemble de votre rotation des cultures. Êtes-vous curieux de connaître la rentabilité des rotations mises en place votre entreprise? Avez-vous des idées pour les améliorer? Hésitez-vous entre adopter le semis direct et poursuivre le travail conventionnel ou entre acheter de la machinerie par opposition à faire effectuer le travail à forfait? Vous êtes-vous toujours demandé ce que ces changements occasionneraient sur votre marge bénéficiaire?

Si ces questions vous trottent dans la tête, sachez que quelques 70 conseillers des clubs-conseil en agroenvironnement offrent ce service dans le cadre d'un projet pilote provincial. Qui plus est, la réalisation de plans de rotation améliorée des cultures est admissible à une aide financière dans le cadre du Plan d’accompagnement agroenvironnemental (PAA). Pourquoi s’en passer?

Au besoin, contactez vos conseillers du MAPAQ[v]. Ils vous dirigeront vers les clubs-conseils en agroenvironnement offrant ce service.
 

[i] La communauté « Cultures de couverture Québec » sur Facebook permet de suivre les informations de dernière heure sur le sujet tel que le numéro spécial dédié aux plantes couvertures du Journal of Soil and Water Conservation (Nov/Dec 2015 - Vol. 70, No. 6) www.jswconline.org/content/70/6.toc
[ii] Clark, Andy (2007). Managing Cover Crops Profitably (3rd ed.) SARE program handbook series; book 9. Disponible gratuitement en ligne : www.mccc.msu.edu/documents/ManagingCCProfitably.pdf
[iii] Robert, L. et coll. Le Tillage Radish : une sous-soleuse biologique ? Disponible gratuitement en ligne : http://www.agrireseau.qc.ca/grandescultures/documents/Tillage%20radish%20LR.pdf
[v] En Outaouais, contactez Christine Rieux, conseillère en grandes cultures, au 819 647-5779 poste 4928, christine.rieux@mapaq.gouvc.qc.ca. Dans les Laurentides, contactez Stéphane Goyette, conseiller en agroenvironnement, 450 971-5110 poste 6509, stephane.goyette@mapaq.gouv.qc.ca.
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Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ)
Date de publication : 26 janvier 2016

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