En horticulture ornementale, la production de thuyas est appréciée notamment pour leur esthétique et leur rusticité, toutefois, elle nécessite des quantités élevées d’engrais azoté (environ 150 kg d’azote par hectare). Afin d’assurer une croissance optimale en production, il est d’autant plus important d’améliorer la fertilisation tout en minimisant les pertes de nutriments dans l'environnement.
L’équipe de recherche de l’IQDHO s’est intéressée davantage à cet enjeu avec son projet de « Évaluation de la fertigation dans la culture de thuyas en champ – IA221719 ». Cette étude récente, réalisée sur deux ans, a démontré que l'efficacité de la fertilisation, qu'elle soit granulaire, par fertigation ou hybride, dépend fortement des conditions de pluviométrie. En période de sécheresse et de faible humidité, la fertigation offre un avantage, car elle favorise la percolation de nitrate jusqu'à la rhizosphère des thuyas. En revanche, dans des conditions de sol humide, la fertilisation granulaire se révèle plus performante, grâce à une diffusion progressive et une solubilisation plus lente.
Article paru dans le journal Gestion et techologie agricoles (GTA) : jeudi 6 mars 2025 et sur le Blogue de l'IQDHO

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