Impact de l’adoption de la gestion intégrée des ennemis des cultures sur la rentabilité des entreprises de grandes cultures
Devant l’absence de travaux de recherche au Québec pour évaluer l’impact de la gestion intégrée des ennemis des cultures (GIEC) sur la rentabilité des entreprises québécoises de grandes cultures, l’équipe de l’IRDA s’est intéressée à la question. Le sujet est d’autant plus important, car les principaux herbicides utilisés en grandes cultures sont les pesticides vendus en plus grande quantité selon le bilan des ventes du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques. Ce projet a permis de mesurer l’impact de l’adoption de la gestion intégrée des ennemis des cultures (GIEC) en grandes cultures. Il a été possible de mettre en commun les données technico-économiques et celles relatives à l’adoption de la GIEC pour un groupe de 124 entreprises se trouvant à la fois dans la banque de données Agritel des Groupes-conseils agricoles du Québec et dans la banque de données des plans d’accompagnement en agroenvironnement (PAA), laquelle est administrée par la Coordination services-conseils. Différentes approches quantitatives, dont la modélisation économétrique et des approches statistiques ont été utilisées. Les résultats générés par cette étude sont nouveaux et auront un impact important sur l’utilisation et sur la gestion des pesticides en grandes cultures.
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