Ajouté à Mes favoris.

Logo Agri-Réseau
S'informerLe savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire
Logo Agri-Réseau
S'informerLe savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire

S'informer

Le savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire

Chargement en cours

Filtrer la recherche 
  • Sujet(s) :
  • Production(s) :
Format
Type de contenu
Date de début
Date de fin
Régions

Vers blancs : les connaissez-vous vraiment ?

Vos champs sont semés, les plants commencent à lever, mais voilà que vous remarquez que des plants sont manquants ou flétris. Il y a évidemment plusieurs causes possibles, mais s’il s’agit d’insectes de sol nuisibles, que faire ?
 
La première chose à faire est de déterminer à quel ravageur on a affaire et quel est le degré d’infestation. Cette étape est cruciale, car elle influencera grandement les décisions qui seront prises par la suite (traitement insecticide, mesures préventives, etc.).
 
Si les vers blancs sont les coupables, sachez qu’il y a trois espèces principales de vers blancs : le hanneton commun (l’espèce la plus commune), le  hanneton européen et le scarabée japonais. Ces espèces n’ont pas le même cycle de vie. Les larves de hannetons européens et de scarabées japonais passent 1 an dans le sol, alors que c’est 3 ans pour les larves de hannetons communs. Bien que les infestations importantes en grandes cultures soient peu fréquentes, les vers blancs peuvent attaquer une grande variété de cultures : maïs, soya, céréales, etc.
 
Mais comment distinguer ces trois espèces de vers blancs ? Il suffit d’utiliser une loupe et d’examiner attentivement le patron des soies sur ce qu’on appelle « l’écusson anal » des larves. Ce n’est pas évident car elles se courbent fermement en forme de « C » lorsqu’on les dérange. Un truc consiste à former un petit tube avec un morceau de papier et forcer la larve à y entrer. Ainsi l’écusson anal sur la partie qui dépassera du tube sera visible. La figure 1 présente l’écusson anal de chacune des trois espèces principales de vers blancs. Par exemple, l’écusson anal du hanneton commun comporte deux rangées parallèles de soies alors que les soies du hanneton européen forment une sorte de fermeture éclair qui ouvre vers le haut.
 
Figure 1. Écussons anaux de larves de trois espèces de vers blancs. Tiré de bugs.osu.edu/schoolipm/IPM_Lawns_Insects.html.

Pour dépister les vers blancs, la méthode n’est pas bien compliquée. Sortez votre pelle à jardin et creusez au moins 5 trous (environ 30 cm de diamètre et 10 cm de profondeur) par champ. Il est recommandé d’intervenir si vous trouvez au moins 5 larves par trou. Si des zones du champ sont visiblement très affectées, concentrez d’abord le dépistage à la bordure de ces zones où les larves seront plus actives.


Figure 2. Champ de blé présentant une zone plus ou moins ronde de plants très affectés ou même absents. Un examen plus approfondi (surtout en bordure de la zone affectée) a révélé la présence de larves de hannetons. (Photo : B. Duval, MAPAQ)

Lorsqu’on constate les dommages de vers blancs, il est souvent trop tard pour intervenir. Mais avec une bonne connaissance des ravageurs de sol présents dans vos champs, vous serez en mesure d’effectuer des choix éclairés pour les saisons de culture suivantes : rotation des cultures, traitement insecticide de semence, date de semis, etc.
 

Pour plus d’information sur les insectes de sol nuisibles, consultez le Guide des ravageurs de sol en grandes cultures produit par le CÉROM. Pour de l’information plus détaillée sur les vers blancs, voir la fiche Les vers blancs produite par le Laboratoire de diagnostic en phytoprotection du MAPAQ. Aussi, n’hésitez pas à faire appel aux services de ce laboratoire pour confirmer l’identification des ravageurs (consultez la page web du Laboratoire de diagnostic en phytoprotection pour plus de détails).
 

Bon dépistage !

Commentaires (1)
Me connecter
Christine Rieux Christine Rieux 08 mars 2016 08:34

Un article vulgarisé, succinct et utile en cette approche de la saison printanière. Merci Brigitte et Geneviève!

Répondre


Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ)
Collaborateur(s) : Geneviève Labrie, Ph.D., entomologiste, CÉROM
Date de publication : 19 février 2016
Infolettre Grandes cultures

M'abonner à l'infolettre

En cliquant sur « Accepter tous les cookies », vous acceptez le stockage de ces témoins de connexion sur votre appareil. Ceux-ci permettent au CRAAQ de générer des statistiques et d'améliorer votre expérience utilisateur. Vous pourrez les désactiver en tout temps dans votre fureteur Web.

Ceci est la version du site en développement. Pour la version en production, visitez ce lien.