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Biosenseur avec des nanoparticules d’or pour détecter le soja génétiquement modifié

Des chercheurs de Malaisie et de l’Asie du Sud-Est ont travaillé de façon conjointe pour développer une nouvelle façon de détecter le soja génétiquement modifié (GM).  La méthode standard utilisée pour la détection de l'ADN GM est basée sur la réaction de la polymérase en chaîne (PCR) combinée à une électrophorèse sur gel. Cependant, ces technologies nécessitent plusieurs équipements, des paramètres techniques à calibrer et utilisent certains composés toxiques. Le besoin de simplicité et d’analyse rapide de l'ADN GM a suscité le développement des biosenseurs ou biocapteurs à ADN. Un biocapteur d’ADN est basé sur une réaction électrochimique entre une sonde d'ADN et une électrode. Des sondes d'ADN immobilisées sur les électrodes détectent l'ADN complémentaire (ADNc) dans les aliments GM par l'intermédiaire d’une réaction d'hybridation de l'ADN. La différence de courant générée avant et après la réaction d'hybridation de l'ADN est à la base de la réponse du biosenseur. Il est donc impératif de choisir la bonne méthode d'immobilisation pour les matrices de la sonde d'ADN afin d’obtenir une plus haute performance du biocapteur d’ADN GM et de ne pas dénaturer les sondes d’ADN. Les nanomatériaux comme des nanoparticules et des microsphères ont une surface plus grande que le site d'immobilisation d’une sonde ADN liée à la membrane dans une structure unidimensionnelle. Dans cette étude, une électrode de référence imprimée par sérigraphie (Screen printed electrode) et modifiée avec des microsphères d’acrylique et des nanoparticules d’or (AuNPs) a été utilisée pour concevoir le biosenseur. La fonction des AuNPs était d’agir comme matériau de transfert d'électrons, tandis que les microsphères d’acrylique étaient le matériau d’immobilisation de la sonde d'ADN. Ce biocapteur a été utilisé avec succès pour la détermination spécifique du promoteur 35S du virus de la mosaïque du chou-fleur (CaMV35S), dans du soja GM. Le signal de courant obtenu lors des tests de détection est lié de façon linéaire à la concentration de CaMV35S présente dans les échantillons. Le biocapteur avec les nanoparticules a montré une capacité à détecter de faible quantité d’OGM, une bonne reproductibilité et une capacité à être réutilisé. La réponse du biocapteur a été stable pendant les 45 jours de la période de stockage à 4 °C. Les principaux avantages de cette nouvelle technologie sont la très faible limite de détection, l’utilisation de produits faiblement toxiques et la capacité de la réutiliser à au moins sept reprises.
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Organisation : Sensors and Actuators B: Chemical
Auteur(s) : Alizar Ulianas, et al.
Date de publication : 30 mai 2014
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