Mesure des mouvements de sol à l'aide du Césium-137 (137CS) - Utilisation dans le cadre de l'étude sur l'état de santé des sols agricoles du Québec
Les sols agricoles, tels que nous les connaissons aujourd’hui, ont mis plus de 10 000 ans à se former. À ce titre, ils doivent être considérés comme une ressource non renouvelable. Les sols à bon potentiel agricole constituent de plus une ressource rare au Québec, ne couvrant que 2,36 Mha ou 1,8 % du territoire (Lajoie, 1975). La disparition de ces sols, sous l’effet de la pression urbaine, ou la perte de leur potentiel agricole, sous l’effet de l’un ou l’autre des divers processus de dégradation, contribue donc à réduire de façon permanente ce mince capital nature.
En plus de réduire la productivité des sols affectés, l’érosion hydrique contribue à l’entraînement de quantités importantes de polluants (matières en suspension, nutriments, pesticides, etc.) vers les eaux de surface réceptrices. Les impacts de l’érosion hydrique sont donc à la fois de nature agronomique (impacts à la ferme) et environnementale (impacts hors-ferme).
Ouvrir le document