Patate douce : vers de nouvelles variétés mieux adaptées à notre climat
« Si ces variétés remplaçaient ne serait-ce que 20 % des importations actuelles, on injecterait directement de 12 à 14 millions de dollars par an dans l’économie canadienne tout en apportant de nouvelles occasions pour les agriculteurs et pour leurs fournisseurs. » Carlos Martin / docteur en phytopathologie.
Dans le contexte actuel marqué pour l’achat local et l’autonomie alimentaire, les transformateurs doivent composer aussi avec les nouvelles tendances de consommation. Par exemple, les ventes de patates douces fraîches ont connu une excellente croissance, entre 2012 et 2017, au sujet des produits substituts de la pomme de terre. En effet, la popularité grandissante des aliments ethniques et exotiques influence le développement de nouveaux produits en faisant varier les saveurs et les ingrédients utilisés traditionnellement. Plusieurs grands transformateurs canadiens, tels que McCain et Cavendish, ont ajouté la patate douce à leurs produits. La Maison Russet inc., située à Huntingdon, est un important transformateur québécois pour ce nouveau légume. (Tiré du Portrait-diagnostic sectoriel de l’industrie de la pomme de terre au Québec, réalisé par le MAPAQ en 2019.)