
Chargement en cours
voir le dossier Tribune Libre A un jour près, il y a exactement une année qu'une vache, pas folle du tout selon les apparences, montait sans qu'on ait eu besoin de l'y porter sur une civière dans le camion qui allait l'amener à l'abattoir… La gestion des avatars récents dans l'alimentaire ( "Bouffée épidémique de listériose", "Crise de la vache folle" ) montrent à posteriori à quel point l'utilisation du "principe de précaution" dans les motivations de la politique à mettre en place a dévoyé la nature même d'un concept apparu au cours des années 1980 à l'occasion des débats relatifs aux problèmes internationnaux d'environnement. L'un des objectifs majeurs de la précaution est de prévenir les crises, pas de créer le terreau sur lequel elles vont se développer, ni à fortiori d'être l'étincelle qui va provoquer l'explosion. Et en la matière, la prudence élémentaire voudrait que l'on mît en application soi-même le principe de précaution avant de se décider à l'utiliser pour justifier une politique préconisée ou décidée
Ouvrir le document
Organisation : Tribune Libre
Auteur(s) : Maurice Legoy, Docteur-Vétérinaire
Date de publication : 17 octobre 2001