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Situation en France en 2010. C’est ainsi que les Latins appelaient la Méditerranée. Cela pourrait aujourd’hui être le cri de ralliement de la filière bovine européenne. En effet, ce sont bien les débouchés du pourtour méditerranéen qui ont permis de redresser les marchés européens en 2010 et c’est sur eux que continuent à reposer les espoirs de 2011.
Cette reconquête des marchés du sud et de l’est de la Méditerranée ne va pas de soi. Elle n’a d’ailleurs été permise que par la conjonction d’un euro un peu moins surévalué et d’une flambée des prix mondiaux, tout spécialement dans le Mercosur. Il n’est pas sûr que ces circonstances très favorables se prolongent longtemps ! Mais il nous semble bien que cette opportunité indique une direction à creuser : les pays du pourtour méditerranéen sont des partenaires naturels de l’agriculture européenne en général, et de la filière bovine française en particulier. Mais des partenariats, cela se construit vraiment sur la durée, avec des entreprises et des pouvoirs publics qui tirent dans le même sens, dans une région sismique, en pleine transition démographique, économique et politique.
Auteur(s) : IE - Groupe Economie du Bétail (GEB)
Date de publication : 09 février 2011
