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Chaque année, les difficultés de vêlage (dystocies) sont responsables de pertes financières qui peuvent être importantes dans les élevages : mortalité chez le veau et la mère, frais vétérinaires et de main-d’oeuvre élevés, retours en chaleur décalés et taux de conception réduits. Il est donc compréhensible que la majorité des producteurs cherchent à se protéger contre cet éventuel problème lorsqu’ils utilisent l’I.A. ou se portent acquéreurs d’un nouveau taureau (Tableau 1). D’un autre côté, la sélection sans discernement pour la facilité de vêlage et de faibles poids de naissance peut s’avérer contre-productive et provoquer un manque à gagner aussi important que les pertes qu’elle aura permis d’éviter. Le texte qui suit se veut donc un rappel de certains faits et principes génétiques entourant cette question. Au-delà des mythes et des perceptions, il vous incitera, peut-être, et s’il y a lieu, à revoir votre travail de sélection en fonction du risque réel pour votre troupeau.
Organisation : Bovins du Québec, février 2011
Auteur(s) : Pierre Desranleau, d.t.a.
Date de publication : 24 janvier 2012