Ajouté à Mes favoris.

Logo Agri-Réseau
S'informerLe savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire
Logo Agri-Réseau
S'informerLe savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire

S'informer

Le savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire

Chargement en cours

Filtrer la recherche 
  • Sujet(s) :
  • Production(s) :
Format
Type de contenu
Date de début
Date de fin
Régions

Détermination terrain du coefficient d'efficacité azoté et du délai de libération du N des fientes granulées de poules pondeuses dans les cultures de maïs-grain et avoine

Les fientes de poules en granulés (FPG) utilisées comme source de fertilisant azote (N) doivent être apportées selon un coefficient d’efficacité azoté (CEN) adéquat pour éviter des baisses de rendements (sous-fertilisation, excès de N) ou une hausse des risques de pollution diffuse. Considérer un CEN trop faible entraîne en effet l’épandage d’une quantité plus grande que nécessaire de N, mais aussi de phosphore (P). La difficulté réside ainsi dans le choix du CEN juste puisqu’il n’en existe pas de spécifique aux FPG. La 1ère éd. du Guide de référence en fertilisation (GREF) (CRAAQ 2003) conférait au lisier de volailles un CEN élevé (75-85 %). Cependant, la 2e éd. (CRAAQ 2010) mène au calcul de CEN beaucoup plus bas (cultures nitrophiles : CE à 60-70 %, autres : CE à 50-60 %; C/N=8). Ceci ne correspond pas à la performance des FPG observée en contexte de production commerciale ou de recherche. Des essais ont donc été réalisés à la Station de recherche de Deschambault de l'IRDA à l’été 2017 et 2018 afin de caractériser chimiquement les FPG, de déterminer leur impact sur les flux du nitrate (NO3) du sol en saison, la nutrition N et le rendement des cultures et d’établir leur CEN pour une culture nitrophile (maïs-grain) et une culture non exigeante en N (avoine). Il en ressort que les FPG sont constituées à 75 % de C facilement minéralisable (ISB=13), dont 16 % de C labile (Ceau), et que leur contenu en Ntotal est à 96 % organique (No). Cette combinaison permet une minéralisation rapide du No et un relâchement hâtif de nitrate (NO3), tel que le corroborent le suivi in situ des flux de NO3 sur toute la saison pour les deux cultures. De même, les FPG ont été efficaces à nourrir les cultures en N, en plus de stimuler l’activité biologique du sol aux doses appliquées pour le maïs-grain. Leur efficacité fertilisante azotée a d’ailleurs été élevée. Il n’a pas été possible de statuer sur un CEN spécifique, mais les intervalles suggérés sont tous plus élevés que les CEN du GREF (2010). D’une part, l’engrais de synthèse (ECV) a entraîné un prélèvement de luxe. Ceci vient artificiellement abaisser les CEN calculés selon ce paramètre (avoine : CEN = 60-64 %, maïs : CEN=74-90 %). Ces derniers se sont donc avérés plus bas que les CEN identifiés selon les rendements (avoine : CEN=80 %, maïs : CEN=90-110 %). D’autre part, comme il n’a pas été possible d’obtenir de courbe de réponse complète des rendements, dû à l’efficacité plus grande que prévue des FPG, ce paramètre ne permet pas non plus de statuer sur le CEN maximal. Dans l’attente d’essais supplémentaires, un CEN plus élevé pourrait toutefois être utilisé dans les cultures non-nitrophiles, sans dépasser 80 %. Une valeur moyenne de ˜ 70 % pourrait être proposée. Dans le cas du maïs-grain, un CEN entre 85-90 % semble sécuritaire. Il ressort également que le CEN est plus élevé lorsque les FPG sont utilisés pour fertiliser le maïs-grain que l’avoine. Le caractère nitrophile de la culture, couplé au mode d’application en bande et fractionnée, contribuent probablement à cette meilleure efficacité. Les FPG ont tout de même été performantes dans la culture de l’avoine, mais l’application à la volée tendait à induire un délai suivant l’application de l’engrais en comparaison de l’ECV. Enfin, l’emploi des FPG, mêmes aux doses les plus grandes testées, n’entraîne pas de hausse du NO3 ou du P soluble (Peau) résiduels, ni de la fourniture en N du sol en post-récolte et ils présentent un des meilleurs ratio Neff/Ptotal, contribuant à diminuer les apports de P excédentaires
Ouvrir le document

Organisation : Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA)
Auteur(s) : Landry, C., M. Marchand-Roy, J. Mainguy, M. Paradis
Date de publication : 29 mars 2019
Infolettre Grandes cultures

M'abonner à l'infolettre

En cliquant sur « Accepter tous les cookies », vous acceptez le stockage de ces témoins de connexion sur votre appareil. Ceux-ci permettent au CRAAQ de générer des statistiques et d'améliorer votre expérience utilisateur. Vous pourrez les désactiver en tout temps dans votre fureteur Web.

Ceci est la version du site en développement. Pour la version en production, visitez ce lien.