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23 juillet 2025
STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA CHRYSOMÈLE RAYÉE DU CONCOMBRE EN SERRE De nombreux cas de flétrissement bactérien causé par Erwinia tracheiphila, transmis par la chrysomèle rayée du concombre (Acalymma vittatum), ont été signalés ces dernières semaines dans les serres. Cet insecte est le principal vecteur de la bactérie
responsable de cette maladie. Une fois la plante infectée, la maladie progresse rapidement, compromettant la production et entraînant des pertes de rendement importantes (voir photos 1 et 2). Photos 1 et 2. Plants de concombres présentant des symptômes de flétrissement bactérien Source : C. Baez, agr. Les adultes de la chrysomèle rayée du concombre causent également des dommages aux feuilles, aux tiges et aux fleurs des plants de concombre. Ils provoquent aussi des blessures superficielles sur l’épiderme des fruits, ce qui réduit leur attractivité (photos 3 et 4). Par ailleurs, leurs larves, qui vivent dans le sol, s’attaquent aux racines, affaiblissant le système racinaire et rendant les plantes plus vulnérables à d’autres maladies, notamment la fusariose vasculaire (Fusarium oxysporum sp.). Photos 3 et 4. Dommages aux fleurs et aux fruits causés par la chrysomèle rayée du concombre Source : C. Baez, agr. Aucun insecticide ni bio-insecticide n’est actuellement homologué contre la chrysomèle dans les serres de concombres, ce qui rend les mesures préventives essentielles pour limiter les pertes. L’installation de filets sur les côtés ouvrants et les entrées d’air constitue une stratégie de base incontournable pour empêcher l’entrée de l'insecte. Cependant, malgré la présence de ces filets, de nombreuses serres connaissent chaque saison d’importantes infestations. Dans la majorité des cas, les chrysomèles pénètrent par de petits trous causés par l’usure, ou par des portes mal fermées ou laissées ouvertes. Une fois à l’intérieur, elles se multiplient rapidement grâce aux conditions favorables qu’elles y trouvent, ce qui
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15 juillet 2025
DOMMAGES CAUSÉS PAR LE SCARABÉE DU ROSIER ET LA PUNAISE TERNE SUR LES HARICOTS ET LES CONCOMBRES EN SERRE Des dommages causés par le scarabée du rosier ont été observés sur les feuilles de haricots dans des serres dépourvues de filets d’exclusion. Cet insecte montre une nette préférence pour les haricots,
épargnant les autres cultures présentes. Une infestation importante peut entraîner des dégâts considérables, principalement sur les feuilles, et parfois sur les fleurs (photos 1 et 2), notamment dans les entreprises situées sur des sols sableux. En consommant les tissus entre les nervures, les adultes squelettisent les feuilles, ce qui nuit à la photosynthèse, affaiblit les plants et peut réduire la production. Si les adultes réussissent à pondre à l’intérieur de la serre, leurs larves, qui vivent dans le sol de la fin juillet jusqu’en juin de la saison suivante, peuvent également endommager les racines des cultures. Photos 1 et 2 : Feuilles de haricots gravement endommagées par les scarabées du rosier Source : Carlos Baez, agr. Parmi les différentes méthodes de lutte, les filets d’exclusion demeurent les plus efficaces. En complément, l’utilisation de pièges attractifs en capsules, combinée à celle de pièges de type Unitrap (Solida) placés à l’extérieur des serres, permet de réduire la population d’adultes (photos 3 à 5). Aucun insecticide n’est actuellement homologué pour le contrôle du scarabée du rosier dans les haricots produits en serre. Toutefois, le biopesticide beetleTERMINATOR (Bacillus thuringiensis ssp. galleriae) est homologué contre cet insecte pour des applications foliaires ou en sol sur des plantes ornementales cultivées en serre. Dans tous les cas, sans filets d’exclusion, le contrôle des adultes s’avère difficile, car ils sont rapidement remplacés par de nouveaux individus. Photos 3, 4 et 5 : Des pièges à phéromones pour attirer des scarabées du rosier Source : Carlos Baez, agr. Pour en savoir davantage
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07 juillet 2025
UN PREMIER CAS DE CLADOSPORIUM CLADOSPORIOIDES, SUIVI D'UN DEUXIÈME CAS DE CHRYSODEIXIS INCLUDENS, ONT ÉTÉ RAPPORTÉS DANS DES SERRES DE TOMATES Un cas de Cladosporium cladosporioides a été rapporté cette semaine, en Montérégie, et confirmé par le Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection
(LEDP) du MAPAQ. Les plantes affectées présentent des symptômes similaires à ceux causés par la moisissure olive (voir photos 1 et 2), notamment des taches jaune clair sur la face supérieure des feuilles, accompagnées d’une sporulation de couleur vert olive foncé sur la face inférieure correspondante. Photos 1 et 2 : Symptômes de Cladosporium cladosporioides observés sur le cultivar 'Marpink' Source : A. Otis-Laperrière, ing., agr. Club Bio-Action Différents cas de taches foliaires causés par Cladosporium cladosporioides ont été rapportés dans la tomate en milieu serricole dans différentes régions du monde, mais il n’existe pas d’études à l’heure actuelle faisant état de la virulence de ce champignon dans cette culture (First report of Cladosporium cladosporioides causing leaf spot on tomato in Mexico | Journal of Plant Pathology (springer.com)). Il est important de noter que la résistance génétique aux différentes races de Cladosporium fulvum (syn. Passalora fulva ou Fulvia Fulva), l’agent pathogène responsable de la moisissure olive, n’est pas reconnue pour être efficace contre Cladosporium cladosporioides. L’infection a d’ailleurs été observée sur un cultivar de tomate (MARPINK) commercialisé avec la mention de haute résistance (HR) à la moisissure olive causée par Passalora fulva (PF). Cladosporium cladosporioides peut se comporter comme un pathogène opportuniste dans certaines conditions, notamment en présence d’une humidité relative élevée et d’une ventilation insuffisante. Il est donc plus important que jamais d’appliquer rigoureusement les bonnes pratiques culturales, notamment en ce qui concerne la densité de plantation,
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30 juin 2025
RECRUDESCENCE DE LA CLADOSPORIOSE DU CONCOMBRE SOUS SERRE Les conditions climatiques observées en début de printemps, marquées par une humidité relative élevée, ont favorisé l’établissement de la cladosporiose, aussi appelée gale (Cladosporium cucumerinum) dans les cultures de concombre sous serre. Une recrudescence
de la cladosporiose a été observée au cours des dernières années, dans les serres en régie biologique cultivées en plein sol. Des cultivars tels que Katrina, bien qu’ils portent le code de haute résistance au Cladosporium (HR-Ccu), commencent à présenter une certaine sensibilité à cette maladie. Les premières lésions de la cladosporiose apparaissent sous forme de taches foliaires mesurant de 2 à 5 mm sur les feuilles les plus âgées, généralement à la base des plantes. Ces lésions de forme irrégulière aux contours arrondis sont d’abord de teinte gris pâle et translucide, puis prennent une teinte beige et sont d'apparence sèche à mesure que le tissu se nécrose. Les taches s’agrandissent et fusionnent parfois entre elles (photos 1 et 2). Photos 1 et 2 : Symptômes suspects observés aux stades initial et avancé de l’infection par Cladosporium cucumerinum Source : C. Baez, agr. et N. Simard, agr. Par ailleurs, nos observations indiquent une bonne résistance chez certains cultivars récemment introduits. Pour consulter la liste complète des cultivars recommandés, référez-vous à l’avertissement N° 3 du 4 juillet 2024. Les photos 3 et 4 montrent le cultivar Khassib RZ F1(HR-Ccu), de type libanais, cultivé dans une serre ayant un historique de cladosporiose. Ces photos, prises au début et à la fin du mois de juin 2025, montrent l’absence de symptômes aux nouvelles races de Cladosporium cucumerinum, ce qui suggère une bonne tolérance du cultivar jusqu’à présent. Photos 3 et 4 : Cultivar Khassib RZ F1 de Rijk Zwaan portant le code de résistance HR-Ccu et commercialisé par Seminova Source : Ferme
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23 juin 2025
CAS RAPPORTÉS DE CHRYSODEIXIS INCLUDENS DANS DES SERRES DE TOMATES Le Laboratoire d’expertise et de diagnostic en photoprotection (LEDP) du MAPAQ a récemment identifié des spécimens appartenant à l’espèce Chrysodeixis includens, provenant de trois serres de tomates. Les échantillons ont été envoyés entre avril et le début
juin. Les entreprises concernées sont des serres en activité continue suivant une régie conventionnelle. Les larves de cette espèce sont polyphages et peuvent endommager plusieurs familles de cultures cultivées en serre, notamment les solanacées (tomate, poivron, etc.), les brassicacées (chou, chou-fleur, etc.) et les fabacées (haricot, pois, soya, etc.). Toutefois, c'est le soya qui constitue leur hôte de prédilection, d’où leur nom commun en anglais : Soybean looper. Puisque cet insecte n’est pas en mesure de survivre à l’hiver québécois, il est probable que les spécimens retrouvés soient issus de papillons s’étant introduits dans les serres à l’automne. Cette espèce est connue pour avoir développé de la résistance à plusieurs insecticides et il n’y a aucun insecticide homologué pour la contrôler. Les filets d’exclusion constituent toujours la méthode de lutte la plus efficace contre ce ravageur. Il est également recommandé, lorsque cela est possible, d’effectuer une élimination manuelle de tous les individus présents, y compris les formes adultes (voir les photos ci-dessous présentant les différents stades de développement). Larves de Chrysodeixis includens Photos : Joseph Moisan-De Serres (MAPAQ) Chrysalides de Chrosodeixis includens Photos : Joseph Moisan-De Serres (MAPAQ) Adulte et oeuf de Chrysodeixis includens Photos : Joseph Moisan-De Serres (MAPAQ) Un traitement inefficace contre une infestation présumée de la fausse-arpenteuse du chou (Trichoplusia ni) peut être le signe qu’il s’agit en réalité de Chrysodeixis includens, puisque les larves des deux espèces se ressemblent fortement
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16 juin 2025
MOISISSURE GRISE DANS LA TOMATE De nombreux cas de moisissure grise causés par le champignon Botrytis cinerea ont été rapportés dans les derniers jours par les dépisteurs du Réseau d’avertissements phytosanitaires consacrés aux cultures maraîchères et fruitières en serre. Les récentes conditions de faible luminosité combinées
avec de l’humidité extérieure élevée ont favorisé l’apparition des symptômes. Cette maladie est causée par un champignon qui s’attaque rarement aux tissus sains : il pénètre dans la plante, principalement en s’attaquant aux feuilles qui ont été affectées par de la brûlure marginale (figure 1) ou endommagées physiquement, ainsi qu’aux tiges en infiltrant des moignons laissés par l’effeuillage. Les symptômes visibles sur les feuilles sont des taches beiges à brun pâle, qui évoluent en taches zonées sur les folioles (figure 2A) ou en forme de « V » à partir de la marge des folioles (figure 2B). La maladie peut finir par ceinturer complètement la tige et mener à un flétrissement du plant (figure 2C). La maladie affecte la qualité des fruits en entraînant des taches dites fantômes (figure 2D) et en provoquant du pourrissement. Figure 1 : Foliole présentant de la brûlure marginale Isabelle Fréchette, agr. (MAPAQ) Figure 2 : Dommages causés par la moisissure grise Photo A : LEDP (MAPAQ) Photo B : Yveline Martin, agr. (MAPAQ) Photo C : Carlos Baez, agr. Photo D : LEDP (MAPAQ) Voici différentes stratégies pour prévenir ou limiter la propagation de la maladie : Avant tout, le plus important est de déshumidifier correctement la serre. Dans les serres chauffées, la stratégie recommandée consiste à effectuer des pulses de chauffage, combinés à une ouverture minimale des côtés, afin de favoriser le renouvellement de l’air. Il est également important d’assurer une ventilation adéquate durant la journée, en alternant des cycles simultanés de chauffage et de ventilation,
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