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La présence de pesticides dans les aliments comme les fruits et les légumes frais constitue une source de préoccupation pour la population québécoise. Au cours des dernières années, certaines diffusions médiatiques (Deglise, 2007) ou certains rapports publiés par des groupes de protection de l’environnement (Boyd, 2006) ont contribué à accentuer ces craintes. Les organisations fédérales et provinciales responsables de la surveillance des résidus de pesticides dans les aliments se veulent rassurantes à l’égard de la présence de ces produits dans les denrées consommées au Canada, mais les données de ces programmes de surveillance sont peu accessibles, notamment au Québec. En 2006, l’Institut national de santé publique du Québec (Valcke et al., 2006) publiait une étude qui démontrait que les enfants québécois étaient exposés à des niveaux de résidus de pesticides organophosphorés relativement plus élevés que ceux retrouvés dans la littérature scientifique. Les auteurs avaient ciblé l’alimentation comme source probable de l’exposition. Bien que cette hypothèse ne fût pas scientifiquement vérifiée, il demeure que la présence des pesticides dans les aliments consommés au Québec suscite toujours de nombreuses interrogations. C’est dans ce contexte que l’INSPQ a réalisé une évaluation de la situation à la lumière des données disponibles et qu’il propose certaines pistes d’action pour maintenir la qualité des aliments dont la production peut faire appel à l’utilisation de produits phytosanitaires. Certaines approches permettant une réduction de l’utilisation des pesticides ont aussi été documentées.
Organisation : Direction de la santé environnementale et de la toxicologie
Auteur(s) : Onil Samuel, Louis St-Laurent, Denise Phaneuf, Stéphane Buteau, Marie-Hélène Bourgault et Denis Belleville
Date de publication : 24 mai 2011