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Grandes cultures, Avertissement No 43, 11 août 2017

Réseau d'avertissements phytosanitaires, RAP, réseau Grandes cultures, avertissement

Les populations du puceron du soya dépistées dans 3 des 63 champs suivis par le RAP Grandes cultures ont dépassé le seuil d’alerte de 250 pucerons par plant. Ces champs sont situés en Estrie, dans Lanaudière et en Montérégie-Est. Le dépistage des champs dont le stade est inférieur à R5 situés dans ces trois régions est recommandé.
 
 

FAIBLES POPULATIONS DU PUCERON DU SOYA DANS LES CHAMPS SUIVIS PAR LE RAP MAIS LA VIGILENCE EST RECOMMANDÉE EN ESTRIE, LANAUDIÈRE ET MONTÉRÉGIE-EST

 
Sommaire des populations du puceron par région pour 63 sites du réseau de surveillance
 



Le suivi du puceron du soya dans le cadre du RAP Grandes cultures a débuté le 3 juillet dernier. Le tableau ci-dessus montre les résultats obtenus cette semaine.
 
La moyenne provinciale actuelle de 54 pucerons par plant est inférieure au seuil d’alerte de 250 pucerons par plant. La présence d’ennemis naturels du puceron a été signalée dans 50 des 63 champs dépistés (80%).
 
Toutefois, le seuil d’alerte de 250 pucerons par plant a été atteint dans trois champs situés à Valcourt (Estrie), à La Présentation (Montérégie-Est) et à Saint-Paul-de-Joliette (Lanaudière). De plus, un autre champ situé à Saint-Georges-de-Windsor (Estrie) présente une population élevée (213 pucerons par plant).
 


QUOI FAIRE ?
Dans la moitié des champs suivis par le RAP, le soya a atteint le stade R5. Le stade R5 est atteint lorsqu’on retrouve une graine de 3 mm dans l’une des gousses portées par l’un des 4 nœuds les plus élevés sur la tige principale. À ce stade, une application insecticide a peu de chances d’être rentable.
 
Un dépistage des champs de soya dont le stade
de croissance est inférieur à R5 situé en Estrie, en Montérégie-Est et dans Lanaudière est maintenant recommandé.
 
L’atteinte du seuil d’alerte de 250 pucerons par plant ne signifie pas qu’un insecticide doit être appliqué immédiatement, mais qu’il est nécessaire de dépister régulièrement (tous les 2 à 4 jours) pour suivre l’évolution des populations de pucerons.

 
Pour en savoir davantage sur la stratégie d’intervention, veuillez consulter le bulletin d’information « Stratégie d’intervention recommandée au Québec contre le puceron du soya ». Nous vous invitons aussi à visionner la courte vidéo réalisée par le CÉROM et le MAPAQ : « 
Le dépistage du puceron du soya en cinq points ». Pour vous aider à identifier les insectes (ravageurs ou ennemis naturels) que l’on peut trouver présentement dans les champs de soya, vous pouvez consulter le carnet de champ des dépisteurs du RAP Grandes cultures.

 Attention, les traitements fongicides dans les champs de soya pourraient affecter les champignons entomopathogènes en diminuant leur pouvoir d’infection. En effet, ces champignons sont bénéfiques, car ils s’attaquent aux pucerons et causent leur mort. Cela permet de diminuer les populations de pucerons et de réduire leur impact sur les cultures. L’utilisation de fongicides peut également affecter les autres ennemis naturels du puceron du soya et ainsi, en favoriser le développement. Pour en savoir plus sur l’intérêt d’appliquer des fongicides foliaires dans la culture de soya au Québec, vous pouvez consulter le bulletin « 
Avons-nous besoin de fongicides pour le soya au Québec ? ».

De même, si vous constatez de la défoliation par des insectes dans un champ (chenilles de la Belle-Dame, altises à tête rouge, criquets, scarabées, limaces, cicadelles, etc.), assurez-vous de bien évaluer le pourcentage de défoliation afin de ne pas appliquer inutilement un insecticide qui affecterait les autres insectes prédateurs du puceron. Pour ce faire, référez-vous au bulletin « 
Défoliation du soya par divers ravageurs : méloé cendré, criquets, scarabées japonais, altises, limaces, etc. ».
 
 

Cet avertissement a été rédigé par Isabelle Fréchette, agr. et Julien Saguez, biologiste-entomologiste, en collaboration avec Julie Breault, agr. et Claude Parent, agr. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les
avertisseurs du réseau Grandes cultures ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.


Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, MAPAQ, Réseau d'avertissements phytosanitaires, RAP

Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec
Auteur(s) : RAP - Réseau Grandes cultures
Date de publication : 11 août 2017
Infolettre Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP)

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