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Fiers de diffuser leur expertise

Centre de recherche en sciences animales de Deschambault (CRSAD)
26 juillet 2024
Rapport d'activités 2023-2024 du CRSAD
27 juin 2024
24 avril 2024
Ce document sert à effectuer un suivi de la ruche efficace et uniformisé. La feuille de suivi consiste à regrouper toutes les informations d’une même colonie et vous permet d’ajouter des notes à chacune des visites afin d’avoir un meilleur suivi. Un meilleur suivi signifie une meilleure compréhension et une meilleure visualisation de la dynamique de vos colonies, une réduction des oublies et à long terme cette technique permet une meilleure prise de décision et l’optimisation des pratiques.  Voici comment remplir cette fiche : Pour l’identification de la ruche, inscrire toute information servant à identifier la ruche, par exemple un numéro de ruche, un symbole ou encore l’emplacement de la ruche. L’identification de la reine correspond aux informations permettant d’identifier visuellement la reine. Par exemple, si votre reine est marquée d’un point jaune et que son aile est clippée, inscrire reine jaune clippée ou RJC. Vous pouvez également indiquer la provenance/génétique de la reine. Dans la colonne Manipulation, décrire le type de manipulation(s) effectuée(s) lors de l’inspection de la ruche, par exemple : tournée de cellules, nourrissage, pose de chasse-abeilles, ajout ou retrait de hausses, etc. Dans les colonnes Reine, Œufs et Cellules, cocher la case correspondante si vous avez observé la présence de la reine, d’œufs et de cellules. Dans la colonne Provisions, inscrire OK si la ruche a assez de réserves de nourriture ou faible si la ruche manque de nourriture. Dans la colonne Maladie, inscrire tout signe clinique de maladie de l’abeille, par exemple : couvain plâtré (CP), ailes déformées, varroas, couvain mosaïque, etc. Dans la section Note, noter toute autre information pertinente, tels que la force de la colonie, les besoins de la colonie (miel à récolter, besoin d’être nourrie, etc.), un changement de la reine ou un essaimage de la colonie, etc.   Lire la suite
22 mars 2024
22 mars 2024
Apiculture - Chronique No 43 - 27 octobre 2023
30 octobre 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 27 octobre 2023 Hivernage extérieur des colonies Les températures diminuent, l’Halloween et le changement d’heure approchent, ça sent la fin! La dernière étape de la saison apicole est l’hivernage des colonies pour l’hiver. Dans cette chronique, on aborde les principaux éléments à considérer lors de l’hivernage extérieur pour donner les meilleures conditions possibles à nos abeilles. Rucher d’hivernage Selon l’environnement où sont situées les colonies pendant l’été, il peut être intéressant de les déplacer dans un rucher d’hivernage plus approprié. Les critères d’un bon rucher d’hivernage sont les suivants : Protégé des vents dominants, ce qui limite les variations de température et favorise l’accumulation de neige sur les ruches; Exposition au soleil pour réchauffer les ruches plus rapidement au printemps; Terrain bien drainé qui n’est pas à risque d’être inondé lors de la fonte des neiges et la hausse des cours d’eau; Éloigné des pistes de motoneiges et de véhicule motorisés; Accessible tôt en saison pour les visites printanières; Présence de pollen naturel en bonne quantité au printemps (saules, érables). Si vous choisissez de déplacer vos colonies dans un rucher d’hivernage, vous pouvez le faire à tout moment de la journée dès que les températures sont sous les 10°C, ou lorsque les abeilles ne sortent plus de la ruche. Puisque les abeilles ne butinent plus, vous pouvez les déplacer à moins de 3km de leur site original sans problème de dérive. Emballage des colonies Plusieurs options d’isolants s’offrent aux apiculteurs qui souhaitent hiverner leurs colonies à l’extérieur : papier-bulle avec aluminium de type thermofoil, caisson en styromousse, BeeCozy et housse d’hivernage Espace Abeille, pour ne nommer que ceux-là. Peu importe le produit choisi, quelques éléments doivent être considérés lors de l’emballage des colonies. Humidité Un point critique à respecter pour un hivernage réussi des colonies d’abeilles est une bonne évacuation Lire la suite
Apiculture - Chronique No 42 - 6 octobre 2023
06 octobre 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 6 octobre 2023 L’ajout de vinaigre de cidre de pommes dans le sirop de nourrissage : une fausse bonne idée? L’ajout de vinaigre de cidre de pommes dans le sirop de nourrissage à l’automne est une pratique plutôt répandue chez les apiculteurs du Québec. Le dosage typique consiste à obtenir un sirop qui contient 5% de vinaigre de cidre de pommes, c’est-à-dire, un mélange (en volume), de 5 litres de vinaigre de cidre et 95 litres de sirop 2 :1, pour un total de 100 litres du mélange. Pour un nourrisseur Miller d’une capacité de 15 litres, cela représente l’ajout d’un tiers de tasse de vinaigre de cidre de pommes. Deux raisons sont couramment invoquées pour cette pratique, soit la protection contre la nosémose et une meilleure conservation du sirop en raison de l’acidité accrue. Cependant, la littérature scientifique consultée n’a pas démontré d’effet significatif pour combattre la nosémose et présente même plusieurs risques pour la santé des abeilles. Il convient de remettre en question cette pratique automnale. Combattre la nosémose? Un faible nombre d’études se penche sur l’effet du sirop acidifié sur la nosémose. Une grande majorité de ces études ont été faites dans les années 80 et jusqu’au début des années 2000, moment où Nosema apis était majoritairement retrouvée dans les ruches en Amérique du Nord. Aujourd’hui, c’est Nosema ceranae qui est la plus prévalente. Les deux espèces de nosémose ont des signes cliniques différents : N. apis est davantage associée à la dysenterie durant l’hiver, tandis que N. ceranae présente peu de signes cliniques.  Cependant, autant les études récentes (sur N. cerenae) que les plus anciennes (sur N. apis) démontrent en grande majorité que l’ajout d’acide acétique (l’acide retrouvé dans le vinaigre de cidre de pommes), n’a pas d’influence sur le développement de la nosémose ou sur le taux d’infestation chez les abeilles (Braglia et coll 2021, Forgsen et Fries, s.d.) ou montrent des résultats inconsistants. Lire la suite
Apiculture - Chronique No 41 - 1er septembre 2023
01 septembre 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 1er septembre 2023 Récolte de miel d’été et pourcentage d’eau du miel  Cette année, les quantités de miel d’été récoltées ont été très variables selon les régions. Plusieurs apiculteurs ont aussi constaté des décalages dans les entrées de nectar par rapport à la moyenne. D’autres ont aussi pu remarquer que la couleur et le goût du miel étaient différents, le miel d’été étant plus foncé par rapport à ce qui est habituellement récolté. Un des points communs sur à peu près tout le territoire est la très (trop!) grande présence de pluie, particulièrement pendant le mois de juillet. Cela fait en sorte que le miel dans les alvéoles, même operculé, peut avoir un pourcentage d’eau trop élevé pour permettre sa conservation. Dans ces circonstances, il est crucial de porter une attention particulière au conditionnement du miel pour éviter qu’il ne fermente. Les systèmes « maison » des plus petites entreprises peuvent ne pas être suffisamment efficaces pour déshydrater convenablement le miel operculé.    Le miel est stable lorsque sa concentration en eau se situe sous 17,5%. Le miel fermentera assurément à des concentrations supérieures à 20%. Entre les deux, le risque dépend de la quantité de levures présentes dans le miel. Quelques conseils :   Utiliser un réfractomètre pour mesurer le pourcentage d’eau du miel au moment de l’extraction. Si le pourcentage d’eau du miel n’est pas suffisamment bas dans les premiers cadres extraits, il faut arrêter l’extraction et déshydrater davantage. Il est presque impossible de déshydrater le miel une fois extrait et mis en pot.  Il est possible de mélanger du miel « sec » et du miel « trop humide » afin d’obtenir un miel avec une concentration en eau adéquate. S’il n’a pas été possible de déshydrater suffisamment votre miel, conservez-le au congélateur. Dites à vos clients de le consommer rapidement, de le conserver au congélateur ou évitez de le vendre.  Récolte de miel d’automne et traitement Lire la suite
Apiculture - Chronique No 40 - 21 juillet 2023
21 juillet 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 21 juillet 2023 Le dépistage du varroa Nous en sommes à un moment clef de la saison pour le dépistage du varroa! La mi-juillet est habituellement caractérisée, dans la majorité des régions, par une disette florale qui dure en général une semaine. C’est aussi vers la mi-juillet que la population en couvain de la colonie commence à diminuer progressivement. Cela fait en sorte que les varroas qui se trouvent dans la colonie sont présent dans une plus grande proportion que le nombre de cellules de couvain à parasiter, car la population de varroas a été en croissance pour tout l’été (voir figure 1). Le taux d’infestation par le varroa doit être bas dès le début du mois d’août, car c’est à ce moment que les abeilles d’hiver commencent à être produites. Il faut donc dépister dès maintenant et se référer au Calendrier de traitement pour le contrôle de la varroase publié par le MAPAQ afin de déterminer s’il est nécessaire de faire un traitement d’appoint immédiatement et prévoir les traitements de l’automne.    Fiogure 1. Graphique de l'évolution de la population de la colonie et du varro pendant la saison apicole. La mi-juillet correspond à un moment charnière où il est crucial de dépister. Modifié de "Varroa destructor, mieux comprendre l'ennemi", MAPAQ Il est surtout important de dépister correctement les colonies! Si on utilise d’autres techniques que celle recommandée dans les documents du MAPAQ, ou que ces techniques sont mal effectuées, les seuils du tableau ne s’appliquent plus! Le plus gros risque est de sous-évaluer le niveau de varroa, c’est-à-dire penser qu’il y a moins de varroas que ce qu’il y en a en réalité et d’attendre trop longtemps avant de faire un traitement. Les dommages fait par le varroa risquent alors d’être irréversibles et la colonie mourra d’ici la fin de l’automne ou pendant l’hiver.  Les deux techniques recommandées sont le lavage à l’alcool et la chute naturelle journalière. Si vous utilisez d’autres Lire la suite
Apiculture - Chronique No 39 - 7 juillet 2023
10 juillet 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 7 juillet 2023 Découverte de PCR en pollinisation de la canneberge  Des insectes soupçonnés d’être des petits coléoptères des ruches (PCR) ont été trouvés dans des ruchers présentement en pollinisation commerciale dans les municipalités de Notre-Dame-de-Lourdes et de St-Louis-de-Blandford.  Pour les entreprises présentement en pollinisation de la canneberge ou pour celles étant situées au Centre-du-Québec, n’oubliez pas d’installer des pièges à PCR dans toutes vos ruches, si ce n’est pas déjà fait. Vous pouvez visionner la vidéo Capturer le petit coléoptère de la ruche sur la page Youtube du CRSAD pour savoir comment installer ces pièges dans vos ruches. Pour plus de détails, consultez vos courriels pour lire l’avis de vigilance envoyé par le MAPAQ jeudi le 6 juillet.    Rediffusion des conférences de la Journée d’échanges sur les bonnes pratiques en pollinisation  Vous avez manqué la Journée d’échange sur les bonnes pratiques en pollinisation qui avait lieu en décembre 2022 à Drummondville? Pas de panique! Plusieurs conférences sont maintenant disponibles en rediffusion sur la page Youtube du CRAAQ. Bon visionnement!  Suivi de projet  Lâchers à grande échelle de trichogrammes pour lutter biologiquement contre la tordeuse des canneberges  La tordeuse des canneberges, Rhopobota naevana, est l’un des principaux ravageurs de la canneberge. Les dommages causés par cet insecte peuvent entraîner des pertes de rendement de 95 % et ces dommages peuvent aussi se répercuter sur l’année de culture suivante. La tordeuse s’attaque entre autres aux feuilles, aux fleurs et aux fruits. Des traitements phytosanitaires sont donc essentiels pour lutter contre cet organisme et l’application d’insecticides se fait généralement lorsque la canneberge est en fleur et que les pollinisateurs sont présents au champ. En production biologique, seulement deux pesticides sont homologués pour lutter contre la tordeuse des canneberges Lire la suite
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