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Grandes cultures, Avertissement No 5, 2 juin 2023

Réseau d'avertissements phytosanitaires, RAP, réseau Grandes cultures, avertissement
Surveillez les dommages du ver-gris noir dans le maïs et les risques de fusariose dans le blé d'automne. Céréales d'automne: oïdium et gel. Désherbage: considérations par temps chaud et sec, amarante tuberculée et inversions de température.
 
 
VER-GRIS NOIR : SURVEILLEZ D'ÉVENTUELS DOMMAGES SUR LE MAÏS
J. Saguez1, J. Breault2, B. Duval2, Y. Faucher2 
1. CÉROM; 2. Agronomes (MAPAQ)

Même si les captures de papillons de ver-gris noirs ont été plus faibles cette année, des larves pourraient être actives dans les prochaines semaines. Lors de vos visites au champ, portez une attention à la présence d’éventuels dommages. Le maïs est la principale culture affectée par le ver-gris noir, mais des dommages peuvent aussi être observés dans d’autres cultures.

Sur les jeunes plantules de maïs, il est possible d’observer des grignotements, soit des trous de petite taille (quelques mm seulement), qui sont causés par les larves au cours de leurs premiers stades de développement. Plus tard, les larves peuvent aussi s’attaquer au pourtour des feuilles. Finalement, à partir du 4e stade larvaire, le ver-gris noir peut sectionner les plants à leur base.
 
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Dommages causés par les larves du ver-gris noir
A) Trou d'épingle; B) Trou au contour irrégulier; C) Grignotement de la marge des feuilles

Photo : Université de l'Illinois


Les plants sont surtout à risque aux stades 2-3 feuilles et jusqu’au stade 6 feuilles. Les risques de dommages augmentent lorsque des conditions climatiques défavorables (ex : sécheresse) ralentissent la croissance du maïs. La présence de plants sectionnés est aussi plus fréquente lorsque la surface du sol est sèche ou croûtée, ce qui est le cas en ce moment, dans plusieurs régions. Les dommages peuvent aussi être plus abondants à la suite d’une intervention de désherbage, puisque les larves pourraient migrer des mauvaises herbes vers les cultures.

Plusieurs espèces de vers gris peuvent être présentes dans les champs en début de saison, les dommages ne sont pas forcément dus au ver-gris noir. En cas d’incertitude concernant l’espèce, contactez votre conseiller. Vous pouvez également envoyer des photos de l'insecte par courriel à l’adresse insecte@mapaq.gouv.qc.ca pour obtenir une identification gratuite. Il est également possible d’envoyer un échantillon au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ (cliquez ici pour les détails et les tarifs).

Consultez la fiche technique sur le ver-gris noir pour plus d’information sur la méthode de dépistage, les types de dommages et le seuil économique d’intervention.

Consultez également l’avertissement N° 4 du 26 mai 2023 pour connaître les dates auxquelles les larves pourraient sectionner les plants selon votre région.
 


ÉPIAISON DU BLÉ D'AUTOMNE : SURVEILLEZ LES RISQUES DE LA FUSARIOSE DE L'ÉPI
Y. Dion1, J. Breault1, T. Copley2, B. Duval1 et V. Samson1
1. Agronomes (MAPAQ); 2. Chercheuse (CÉROM)


L’épiaison des céréales d’automne s’amorce dans certaines régions du Québec. C’est le signal pour surveiller les conditions qui pourraient mettre à risque les cultures de blé quant à la fusariose de l’épi en début et mi-floraison. Cependant, les conditions météorologiques récentes et actuelles telles que le temps sec, ne sont pas favorables au développement de l’agent pathogène.

En effet, l’infection par Fusarium est fortement associée aux conditions météorologiques. Celles-ci doivent permettre le développement du champignon dans les jours précédents la période critique d’infection, soit la floraison. L’infection de l’épi se produit sous des températures douces à chaudes (20 à 30 °C), mais surtout dans des conditions humides, c’est-à-dire une humidité relative de l’air avoisinant 95 % au moment de l’infection.

Un modèle prévisionnel de risque en temps réel présentant des cartes interactives est disponible sur Agrométéo Québec.
 

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Visuel sur Agrométéo Québec


Le site donne accès à des cartes de niveaux de risque pour la journée en cours, le lendemain et le surlendemain. La vérification du niveau de risque permet d’éviter le recours à un traitement fongicide de répression de la fusariose si le risque est faible. Idéalement, vérifier fréquemment les risques sur quelques jours, afin de mieux planifier les interventions avec un fongicide, s’il y a lieu.

Pour assurer l’efficacité d’une application de fongicide, le traitement doit être réalisé avant la mi-floraison. Plus de 70 % des épis doivent se situer entre le stade début floraison (début de la sortie des anthères) et le stade mi-floraison (50 % des anthères sont sorties; voir le schéma ci-dessous). L’application du fongicide doit donc être faite en minimisant la proportion des épis dont la floraison est complétée. Rappelons que la période d’intervention avec un fongicide est très courte et que suivre aussi les conditions météorologiques permet d’intervenir au moment et dans des conditions qui favoriseront l’efficacité du traitement.
 
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Stades de floraison pour le blé

Source : Fiche technique La fusariose de l'épi chez les céréales


Pour en savoir davantage sur la maladie et les stratégies d'intervention: La fusariose de l’épi chez les céréales.
 
Mise en garde : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Agrométéo Québec, Solutions Mesonet et le sous-réseau Grandes cultures du RAP ne peuvent être tenus responsables de tout dommage de quelque nature que ce soit, notamment la perte de rendement agricole, la perte de qualité ou toute autre perte financière, résultant de l’utilisation ou de l’impossibilité d’utiliser ces cartes.
 

 


CÉRÉALES D'AUTOMNE : UN PEU D'OÏDIUM ET CAS DE GEL
Y. Dion1, J. Breault1, T. Copley2, B. Duval1, Y. Faucher1, V. Samson1
1. Agronomes (MAPAQ); 2. Chercheuse (CÉROM)
 
L’oïdium (le blanc) a été observé dans quelques champs. Les cas rapportés touchent le blé d’automne en montaison et les symptômes étaient présents sur les feuilles du bas des plants et sur la tige. La maladie se caractérise généralement par l’apparition de conidies blanc grisâtre (photo ci-dessous) sur toutes les surfaces de la plante, mais le mycélium qui se développe sur la surface supérieure des feuilles est plus apparent sur les feuilles du bas.

L’oïdium se développe dans des conditions fraîches et humides, soit à une humidité supérieure à 85 % (minimum 50 %) et à des températures entre 15 et 22 °C. Un couvert très dense, refermé, qui maintient l’humidité peut favoriser le développement de la maladie même en l’absence de précipitations. Par ailleurs, au-delà de 25 ºC, la maladie est fortement ralentie et l’infection n’a généralement pas le temps de progresser suffisamment pour être une menace pour la culture.

Considérant les conditions météorologiques actuelles, les cultures de blé sont peu à risque, mais il convient de suivre la situation et de surveiller les symptômes. Si les conditions sont favorables à la maladie, il est recommandé de dépister le champ deux fois par semaine. C’est lorsque les feuilles du haut sont atteintes que la culture peut subir une perte de rendement.
 
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Symptômes d'oïdium dans le blé d'automne

Photo : Brigitte Duval, agr. (MAPAQ)


Cas de gel printanier dans une culture de seigle
Le gel a endommagé une culture de seigle d’automne à Saint-Bruno-de-Montarville à la mi-mai. Les dommages ont été observés dans une zone de terres basses. Le gel a causé des dommages aux épis en formation. Il s’agit, dans ce cas-ci, d’une culture de seigle à pollinisation ouverte destinée à être rabattue comme paillis. Les photos suivantes (Photos 2 et 3) montrent des symptômes typiques de dessèchement, affectant une partie ou presque tout l’épi.
 
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Dommages causés à la partie inférieure de l'épi par un gel printanier
au stade montaison du seigle d'automne

Photo : Isabelle Couture, agr. (MAPAQ)

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Dommages causés à l'épi par un gel printanier
au stade montaison du seigle d'automne

Photo : Isabelle Couture, agr. (MAPAQ)

 

DÉSHERBAGE DES CULTURES PAR TEMPS CHAUD ET SEC : VOICI QUELQUES CONSIDÉRATIONS
M-E. Cuerrier1, J. Breault1, B. Duval1, S. Mathieu1 et V. Samson1
1. Agronomes (MAPAQ)

Les dernières semaines ont été caractérisées par des précipitations plutôt faibles et, tout dernièrement, par des températures particulièrement chaudes, voire caniculaires pour certaines régions. En conditions sèches, la levée des mauvaises herbes peut être retardée et plutôt irrégulière. La prédominance des espèces peut en être affectée; les mauvaises herbes à grosses graines, germant à des profondeurs plus importantes où davantage d’humidité est présente, sont avantagées par rapport aux mauvaises herbes à petites graines germant en surface. Compte tenu qu’actuellement, l’état des sols est plutôt sec, on doit s’attendre à ce que les mauvaises herbes émergent plus massivement à la suite des prochaines précipitations.

 
INFORMATION SUR LE DÉSHERBAGE MÉCANIQUE

Le contrôle mécanique demeure également une option de contrôle efficace permettant de varier les méthodes de lutte aux mauvaises herbes et de diminuer les risques de développement de résistance aux herbicides. Ce passage peut même remplacer un désherbage chimique. Les conditions en cours sont exceptionnellement propices aux passages de ces équipements. Des bulletins techniques portant sur le désherbage mécanique sont produits hebdomadairement par le CETAB+ afin de guider les conseillers et les producteurs.

 
INFORMATIONS SUR LE DÉSHERBAGE CHIMIQUE

Céréales à paille
Certains champs de céréales doivent être désherbés. Veuillez vérifier les mises en garde à l’étiquette des produits, en ce qui a trait, notamment à la température de l’air, et adaptez le moment de l’intervention en conséquence.

Maïs et soya
Rappel : la période critique sans mauvaises herbes pour le maïs se situe de 2 à 8 feuilles et, pour le soya, de la 1re à la 3e feuille trifoliée (V2 à V3). Consultez la fiche technique suivante pour connaître cette période pour d’autres cultures.

Applications de prélevée
Certains champs de maïs et de soya ont reçu un traitement de prélevée à base d’herbicides résiduels dans les dernières semaines. Ces herbicides requièrent des précipitations suffisantes dans les 7 à 10 jours afin d’être activés et absorbés par les mauvaises herbes en émergence. Surveillez attentivement l’évolution des mauvaises herbes puisque dans certaines situations, une perte d’efficacité de l'herbicide due à un manque de précipitations est envisageable. Une attention particulière devra être portée aux cultures non génétiquement modifiées, notamment le soya IP, puisque les options de désherbage sont moins grandes qu’avec les cultures génétiquement modifiées (GM). Une intervention en postlevée pourra être envisagée, selon l’évaluation faite lors du prochain dépistage. Dans tous les cas, une visite au champ est requise afin de bien évaluer la situation.

Applications de postlevée hâtive
Les traitements sont encore à faire dans plusieurs champs, notamment dans les champs de maïs et de soya GM. Les herbicides de postlevée doivent généralement être appliqués hâtivement lorsque les mauvaises herbes sont encore petites – généralement entre 5 et 10 cm, afin de réduire ou d’éliminer la compétition en début de saison. Bon nombre de ces programmes de désherbage permettent à la fois de lutter contre les mauvaises herbes levées, tout en contenant des produits à activité résiduelle. Dans le cas où les programmes de désherbage comportent des herbicides résiduels, les interventions devront être synchronisées quelque peu avant des précipitations. Les prochains jours offriront une bonne fenêtre à cet effet. Surveillez les prévisions météo afin de planifier les pulvérisations.

Dans la plupart des cas, des mises en garde relatives aux applications effectuées en temps chauds sont mentionnées aux étiquettes des produits.  Cela est attribuable aux risques accrus de dommages aux cultures et à la diminution de l’efficacité contre les mauvaises herbes. Les mauvaises herbes se développant dans des conditions chaudes et sèches sont souvent difficiles à contrôler en raison de leur cuticule cireuse plus épaisse, servant de barrière à l’absorption des herbicides. Selon les produits, l’ajout d’adjuvants, lorsque recommandé aux étiquettes des produits, et des applications réalisées en soirée, lorsque l’air est plus frais, sont à considérer.

Par temps sec, l’efficacité de certains herbicides, tels que le glyphosate, peut aussi être réduite de façon importante par la présence de poussière sur les mauvaises herbes, avant ou pendant l’application. Plusieurs approches sont possibles pour améliorer l’efficacité du traitement : réduire la vitesse lors de l’application, utiliser une dose plus élevée dans les zones du champ plus poussiéreuses (ex. : bord d’un chemin de ferme), augmenter le volume d’eau, etc. Pour plus d’information à ce sujet, consultez le lien suivant.

 
L'AMARANTE TUBERCULÉE COMMENCE À ÉMERGER : IL EST ENCORE TEMPS D'INTERVENIR
S. Mathieu1, B. Duval1 et V. Samson1
1. Agronomes (MAPAQ)

Des plantules d’amarante tuberculée ont été observées cette semaine, notamment en Montérégie et au Centre-du-Québec. L’émergence ayant débuté, le dépistage des champs est de mise. À ce temps-ci de l’année, plusieurs options de désherbage sont encore possibles pour contrôler cette plante envahissante. Que l’intervention soit mécanique ou chimique, il est important d’intervenir avant qu’elle n’atteigne 10 cm de hauteur.  Par temps chaud, elle peut grandir de plusieurs cm par jour.
 
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Plantules d'amarante tuberculée au stade 4 feuilles

Photo : S. Mathieu, agr. (MAPAQ)


Puisque cette mauvaise herbe émerge tout au long de la saison de culture, privilégiez une intervention en postlevée permettant à la fois de lutter contre les plantules levées tout en offrant un effet résiduel. Des dépistages fréquents sont aussi recommandés afin de s’assurer de l’efficacité des traitements.  En fonction des herbicides appliqués et du niveau de précipitations prévu, l’implantation d’une culture intercalaire peut aussi aider à compétitionner la mauvaise herbe.

Identifier la résistance de l’amarante tuberculée
Il est important de connaître le profil de résistance aux herbicides de l’amarante tuberculée présente sur votre entreprise et d’en tenir compte avant de choisir votre stratégie herbicide. En effet, les foyers découverts au Québec à ce jour n’ont pas tous les mêmes résistances. Pour la saison 2023, le Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ offre gratuitement des analyses biomoléculaires d’identification et de résistance des espèces d’amarantes. Pour plus d’information sur le prélèvement et l’envoi des échantillons, consultez les pages 7 à 9 du document Envoi des échantillons au LEDP.
 
Puisque la majorité des populations d’amarante tuberculée du Québec sont résistantes aux herbicides des groupes 2 et 9, ce tableau présente les traitements qui ont démontré de l’efficacité pour ce scénario. Il est à noter que cette liste n’est pas exhaustive. De plus, les noms commerciaux ne sont mentionnés qu’à titre d’exemple.

Consultez les étiquettes afin d’intervenir aux bons stades de la culture et des mauvaises herbes, et d’utiliser des adjuvants lorsque recommandé. Tenez compte également des autres particularités (texture de sol, pH, précipitations nécessaires, etc.) à respecter afin que l’efficacité des traitements soit optimale.

Un plan provincial pour lutter contre l’amarante tuberculée
Les entreprises qui sont aux prises avec l’amarante tuberculée sont invitées à s’inscrire au Plan d’intervention phytosanitaire pour lutter contre l’amarante tuberculée permettant d’obtenir du soutien financier pour de l’encadrement agronomique afin de mettre en place une stratégie de lutte intégrée. Ce Plan offre également de l’aide financière pour des actions à la ferme comme du dépistage, de l’arrachage, du désherbage d’urgence, etc.

 
ÉVITER LA DÉRIVE CAUSÉE PAR LES INVERSIONS DE TEMPÉRATURE
S. Mathieu1, J. Breault1
1. Agronomes (MAPAQ)
 
Malgré l’amélioration des formulations, certains herbicides plus volatils, tels que ceux du groupe des auxines synthétiques (groupe 4) comme le dicamba et le 2-4 D, sont plus enclins à la dérive causée par les inversions de température. Avec l’augmentation des superficies cultivées en soya tolérant les herbicides comme le dicamba (XTEND) et le 2,4-D (ENLIST), ces herbicides sont utilisés de plus en plus couramment.  Il est donc important de bien comprendre ce phénomène de dérive afin de prendre de bonnes décisions en lien avec les conditions au moment de la pulvérisation.

L'inversion de température se produit lorsque qu’une masse d’air froid se retrouve piégée à la surface du sol sous une masse d’air chaud.  Dans cette situation, la masse d’air froid, plus dense que la masse d’air chaud, ne peut s’élever et se disperser dans l’atmosphère.

Lorsqu’une pulvérisation de pesticides est réalisée dans ces conditions, les gouttelettes d’herbicides restent concentrées dans la couche d’air frais près de la surface du sol. Cette masse d’air frais et dense reste en suspension et peut se déplacer latéralement avec des vents légers, pouvant atteindre des cultures sensibles.

Les conditions propices aux inversions de température sont :
  • Périodes prolongées durant lesquelles le ciel est généralement dégagé le soir ou la nuit
  • Absence de vent ou légère brise (ex. : vent de moins de 3 km/h)
  • Écarts importants de température entre la période de jour et la nuit précédente
  • Présence de systèmes de haute pression atmosphérique et de faible humidité relative au moment prévu de la pulvérisation
  • Présence de rosée ou de gel au sol
  • Présence de brouillard, de fumée ou de poussière en suspension ou qui se déplace latéralement
  • Lorsque des odeurs intenses se répandent sur de longues distances.

Comment détecter les inversions?
Le moyen le plus efficace pour détecter une inversion de température consiste à prendre deux relevés de température à des hauteurs respectives au-dessus du sol de 10 cm et de 3 mètres. Une température en surface plus fraîche signale une inversion de température. Plus l’écart est grand, plus la force de l’inversion est importante. 

Les conditions météorologiques peuvent être mesurées au moyen d’un capteur météorologique portatif. Selon les modèles, ces stations météo permettent, en plus de mesurer la température, d’obtenir la vitesse du vent et l’humidité relative qui sont des facteurs à prendre en considération pour décider du moment opportun pour pulvériser.

Habituellement, les inversions se dissipent dans les heures suivant la levée du jour.  La patience est donc de mise pour éviter la dérive et s’assurer d’une pulvérisation efficace qui ne rate pas la cible!

Pour plus d’information sur ce phénomène, consultez la fiche technique La dérive des pesticides causées par les inversions de température.
 
 
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.



Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agr., M. Sc. et Lise Bélanger (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
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Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP - Grandes cultures
Date de publication : 02 juin 2023
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