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Cucurbitacées, Avertissement No 9, 21 juillet 2021

Réseau d'avertissements phytosanitaires Avertissement - CucurbitacéesDe nombreux pucerons ailés du soya dans les cucurbitacées, en Montérégie. Le blanc est en légère augmentation. Les taches foliaires sont stables. Diminution de la chrysomèle rayée du concombre; hausse des chrysomèles du maïs. Flétrissement bactérien plus visible. Dégâts du perceur de la tige. Pas de signalement de mildiou.

 
ÉTAT DES CULTURES


Bien que les précipitations soient régulières depuis quelques semaines, la pression des maladies reste faible. Les insectes sont cependant à surveiller. La croissance des fruits se fait rapidement. 

Le sommaire agrométéorologique cucurbitacées vous présente le tableau des précipitations et des degrés-jours cumulés pour chacune des régions.

 

PUCERONS AILÉS DU SOYA DANS LES CUCURBITACÉES


En Montérégie-Ouest et dans le sud de la Montérégie-Est, on rapporte un grand nombre de pucerons ailés du soya dans les cucurbitacées, principalement dans les courges d'hiver. L'arrivée massive de pucerons ailés du soya fait suite à l'augmentation des populations dans les champs de soya à proximité. Cette situation n'est pas sans rappeler celle de 2007 où plusieurs champs de cucurbitacées, des régions de Laval, de Lanaudière et de la Montérégie, avaient hébergé pendant quelques jours, dès le début juillet, de nombreux pucerons ailés. À la suite de leur passage, beaucoup de plants virosés avaient été dépistés dans ces régions, environ un mois plus tard. En effet, les pucerons sont les principaux responsables de la transmission de virus dans les cucurbitacées. Si un puceron est porteur du virus de la mosaïque du concombre ou d’un virus de la famille des potyvirus, la transmission est instantanée dès que le puceron s’alimente sur le plant. Par ailleurs, ce sont les pucerons « visiteurs », tels que le puceron du soya, qui sont le plus à craindre pour la transmission de virus. Ces derniers, qui sont ailés, arrivent en grand nombre dans les champs, font des piqûres d’exploration, injectent le virus et repartent vers des hôtes plus favorables, sans former de colonies. Les insecticides ne sont d’aucune utilité quand vient le temps d’éviter la transmission des virus. 

Les champs qui sont au stade fructification au moment de l'arrivée des pucerons ailés sont moins à risque de perte de rendements causés par les virus que les jeunes plants. Pour ceux et celles qui ont encore un mauvais souvenir de 2007 : les pucerons arrivant plus tard cette année et les cultures étant plus avancées, les conséquences devraient être moindres en 2021.
 

Image Agri-Réseau

Pucerons du soya ailés (Aphis glycines) à la face inférieure d'une feuille de courge, 19 juillet 2021

Isabelle Couture, agr. (MAPAQ)



MALADIES FOLIAIRES

 

Le blanc (Podosphaera xanthii et Erysiphe cichoracearum) est en augmentation en Montérégie, dans la courge d’hiver. En Chaudière-Appalaches, les premiers foyers ont été dépistés dans la courgette. Consultez l'avertissement No 8, du 14 juillet dernier afin de connaître les stratégies d'intervention et les traitements les plus efficaces.

La tache alternarienne, ltache angulaire et la tache septorienne sont stables et souvent confinées aux feuilles du bas.


 

CHRYSOMÈLES


La plupart de nos collaborateurs nous mentionnent que le nombre de chrysomèles rayées du concombre est en baisse dans les champs. En revanche, les chrysomèles des racines du maïs sont en hausse en Montérégie. Ces dernières se trouvent généralement dans les fleurs mâles et s'alimentent du pollen. Leur présence n'entraîne pas de conséquences qui pourraient justifier des traitements.


 

FLÉTRISSEMENT BACTÉRIEN


Les plants atteints de flétrissement bactérien sont davantage visibles cette semaine. Le temps chaud et humide amplifie les symptômes et provoque le dépérissement rapide des plants. 
 

Image Agri-Réseau

Plant et fruit de courge spaghetti atteint du flétrissement bactérien (Erwinia tracheiphila), 20 juillet 2021

Isabelle Couture, agr. (MAPAQ)

 


DÉGÂTS VISIBLES DU PERCEUR DE LA COURGE
 
Dans les sites les plus chauds, en Montérégie, on observe déjà des dégâts du perceur de la courge (Melittia cucurbitae) dans la courgette. Les champs de petite dimension sont plus à risque, car un plus grand nombre d’œufs sont pondus par plant et conséquemment, les nombreuses larves qui se trouvent dans la tige tuent le plant.
 
Image Agri-Réseau

Allure générale du champ de courgette affecté par le perceur de la courge, 20 juillet 2021

Isabelle Couture, agr. (MAPAQ)
 

Image Agri-Réseau

Larve du perceur de la courge dans une tige de courgette, 20 juillet 2021

Isabelle Couture, agr. (MAPAQ)


L’alimentation des larves détruit le tissu vasculaire des plantes et interrompt le flux de sève ainsi que l’acheminement des nutriments des racines vers les fruits. À long terme, les tiges infestées se trouvent remplies d’excréments visqueux et humides, et les plants flétrissent de façon permanente. L’inspection des plants infestés peut révéler un trou d’entrée où la larve s’est enfoncée dans la tige. Les trous sont généralement entourés d’excréments semblables à de la sciure.

Une fois les dégâts constatés, il est trop tard pour traiter les chenilles. S’il n’est pas possible de détruire les plants infestés hors du champ, il est très important, l’automne venu, de déchiqueter les résidus de culture et de les enfouir peu profondément dans le sol. Les cocons laissés à la surface du sol, ou dans les premiers centimètres du sol risquent davantage d’être détruits par le froid hivernal.

 
ON NE RAPPORTE PAS DE MILDIOU DU CONCOMBRE AU QUÉBEC


On ne rapporte pas de mildiou du concombre (Pseudoperonospora cubensis) au Québec. Étant donné que les conditions météorologiques sont instables et que l'on observe une légère augmentation du nombre de cas de mildiou en Ontario, une première pulvérisation préventive ou une pulvérisation sur un champ sans protection depuis plus de sept jours est préconisée. Une application de BRAVO ZN (chlorothalonil) est un bon produit (appelé « protectant ») à appliquer avant une pluie. Un maximum de deux applications est permis.

 
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides.
 


Cet avertissement a été rédigé par Isabelle Couture, agronome, M. Sc. (MAPAQ) et révisé par Louise Thériault, agronome (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseure du réseau Cucurbitacées ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
Image Agri-Réseau

Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP - Réseau Cucurbitacées
Date de publication : 21 juillet 2021
Infolettre Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP)

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