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Grandes cultures, Avertissement No 12, 30 juin 2022

Réseau d'avertissements phytosanitaires Avertissement - Grandes cultures
Puceron du soya : premières observations en Montérégie. Légionnaire uniponctuée : faibles captures de papillons et dépistage de larves à envisager dans certains secteurs. Pourriture à sclérotes du soya : quels champs sont à risque? Altises, cécidomyie du chou-fleur, charançon de la silique et méligèthe des crucifères : situation dans le canola. Céréales : maladies à surveiller. Syndrome de croissance rapide : premières observations.
 
 
PREMIÈRES OBSERVATIONS DE PUCERONS DU SOYA EN MONTÉRÉGIE
M. Neau 1, S. Boquel 2, B. Duval 3, J. Saguez 2 et V. Samson 3
1. Coordonnateur du RAP GC (CÉROM)  2. Chercheurs (CÉROM)  3. Agronomes (MAPAQ)
 
De faibles populations de puceron du soya ont été observées dans certains champs de la Montérégie, ce qui est habituel à la fin juin. La situation est loin d’être alarmante, d’autant plus que des ennemis naturels sont actifs, notamment des coccinelles. Ces dernières sont très efficaces pour contrôler les populations de pucerons.

À partir du 11 juillet, le RAP Grandes cultures dépistera les pucerons dans une soixantaine de champs de soya et vous informera de l’évolution des populations dans les différentes régions productrices de soya au Québec.
 
Pour plus d’information sur le puceron du soya et sur l’identification des ennemis naturels, consultez le bulletin d'information Stratégie d’intervention recommandée au Québec contre le puceron du soya et la vidéo Le dépistage du puceron du soya en cinq points.
 
Image Agri-Réseau

Pucerons prédatés par une coccinelle asiatique sur du soya

Source : S. Mathieu, agr. (MAPAQ)




LÉGIONNAIRE UNIPONCTUÉE : FAIBLES CAPTURES DE PAPILLONS et
DÉPISTAGE DE LARVES À ENVISAGER DANS CERTAINS SECTEURS

M. Neau 1, B. Duval 2, J. Saguez 3 et V. Samson 2
1. Coordonnateur du RAP GC (CÉROM)  2. Agronomes (MAPAQ)  3. Chercheur (CÉROM)
 
Depuis le début mai, les captures de papillons de la légionnaire uniponctuée sont faibles dans la majorité des pièges installés par le RAP Grandes cultures (voir les données ici). Le maximum de papillons capturés a été atteint à Shawville en Outaouais, où un total de 235 papillons ont été piégés entre le 2 mai et le 27 juin.
 
Le graphique ci-dessous montre l’évolution des captures moyennes de papillons de légionnaire uniponctuée pour la province en 2022. Elles sont sensiblement similaires à ce qui a été observé ces deux dernières années. Il est rare que l’on observe des dommages importants liés à la légionnaire uniponctuée (LU) au Québec. La dernière année où plusieurs champs ont été affectés par les larves de cet insecte remonte à 2017.
 
Image Agri-Réseau

Note : Le RAP Grandes cultures suit ce ravageur depuis 1980. Nous ne présentons ici que les données collectées depuis 2020, année au cours de laquelle le RAP a commencé à utiliser un nouveau type de piège (Héliothis), plus sensible, pour déterminer l’arrivée des papillons et les populations.



Attention, les quantités de papillons capturés ne reflètent pas nécessairement l'intensité des infestations de larves et des dommages. Un dépistage des larves peut être envisagé dans les champs à risque situés dans des secteurs où des papillons ont été capturés :
  • Les champs de céréales de printemps et de maïs semés tardivement et mal désherbés (particulièrement les endroits où il y a eu présence ou avec présence de chiendent).
  • Les peuplements denses de céréales et de graminées vivaces.
  • Les prairies situées à proximité des cours d'eau.

Attention de ne pas confondre les larves de la légionnaire uniponctuée avec les larves d’autres espèces comme des vers gris ou l’hespérie des graminées. Des larves de légionnaire uniponctuée à différents stades de développement ainsi que différentes couleurs peuvent être observées au même moment, dans un même champ.
 
Image Agri-Réseau

Larves de légionnaire uniponctuée de différentes tailles et couleurs

J. Saguez  (CÉROM)


Les conditions météorologiques influencent le développement des larves. Les conditions actuelles (fraîches et humides) seraient plutôt favorables à l’insecte.

Pour en savoir plus sur l'identification de la légionnaire uniponctuée et la méthode de dépistage, consultez l'avertissement N° 6 du 21 juin 2019.

Le Centre de recherche sur les grains (CÉROM) est à la recherche de larves de légionnaire uniponctuée pour évaluer la présence d’ennemis naturels. Si vous trouvez des larves et que vous pouvez les faire parvenir au CÉROM, contactez le RAP pour les détails de l’envoi ([email protected]).



POURRITURE À SCLÉROTES DU SOYA : QUELS CHAMPS SONT À RISQUE?
T. Copley 1, Y. Dion 2, B. Duval 2, Y. Faucher 2 et V. Samson 2
1. Chercheuse (CÉROM)  2. Agronomes (MAPAQ)
 
Avec un début de saison très pluvieux, certains se demandent s’il est nécessaire d’appliquer un fongicide foliaire dans les champs de soya pour les protéger contre la pourriture à sclérotes (aussi appelée moisissure blanche ou sclérotiniose). Dans le cadre du RAP Grandes cultures, des sclérotes ont été disposés dans 19 champs de soya répartis à travers la province (Capitale-Nationale, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie, Lanaudière, Laurentides, Mauricie, Montérégie et Saguenay–Lac-Saint-Jean), afin de suivre le développement des apothécies (champignons qui produisent l’inoculum, soit des spores infectieuses). En date du 30 juin, seulement une apothécie a été observée dans un champ du Centre-du-Québec. Aucune apothécie n’a été observée dans les autres champs suivis par le RAP.
 
Selon des modèles prévisionnels développés au CÉROM, les prévisions jusqu’au 5 juillet indiquent un niveau de risque élevé de germination des apothécies dans les régions de la Capitale-Nationale, de Lanaudière, des Laurentides et la Mauricie, et un niveau de risque moyen en Chaudière-Appalaches (région de Montmagny) et en Outaouais (région de La Pêche). Pour les autres régions, incluant les secteurs autres que Montmagny et La Pêche, les niveaux de risque demeurent faibles pour le moment. Cependant, cette information doit être interprétée en tenant compte des autres facteurs qui régulent le risque réel d’infection.
 
Comment donc savoir si un champ est à risque et si une application de fongicide est réellement rentable? Les facteurs favorisant le développement de la pourriture à sclérotes comptent nécessairement, et en premier lieu, la germination des sclérotes et la production de spores infectieuses. L’historique de la maladie dans le même champ, un sol humide dans les 5 premiers centimètres pendant une période d’au moins deux semaines, des rangs fermés à plus de 50 % et une forte densité de plantes contribuent à maintenir un sol humide et des températures fraîches (< 22 °C). Des conditions desséchantes, soit des rangs ouverts, l’exposition du sol aux vents et à la lumière du soleil, assèchent les apothécies, réduisent leur viabilité et nuisent à la germination des spores sur les plants de soya. Par ailleurs, l’infection des plants de soya constitue une seconde étape assujettie à certaines conditions. Les plus déterminantes sont le niveau de résistance du cultivar et le stade critique des plants de soya pour l’infection, soit la floraison (stades R1 à R3), puisque les fleurs sont la porte d’entrée de choix pour l’agent pathogène. Des applications faites avant le stade critique, soit début floraison (R1), sont inefficaces contre la pourriture à sclérotes.
 
Il est donc important de suivre vos champs, en notant si la canopée est fermée, si le sol est humide et si les plantes sont en floraison. Avec les vents forts des dernières semaines et les rangs qui ne sont pas encore fermés, il est possible que la surface du sol (premiers 5 cm) soit sèche malgré la quantité de pluie reçue. Un sol sec nuira au développement des apothécies et réduira les risques de développer la maladie.

Pour plus d’information concernant la maladie, consultez les documents suivants :



RAVAGEURS DU CANOLA : ÉTAT DE LA SITUATION
M. Neau 1, H. Brassard 2, V. Samson 2 et S. Boquel 3
1. Coordonnateur du RAP GC (CÉROM)  2. Agronomes (MAPAQ)  3. Chercheur (CÉROM)
 
Plusieurs insectes ravageurs du canola sont actuellement surveillés par le RAP Grandes cultures dans une trentaine de sites : les altises, la cécidomyie du chou-fleur, le charançon de la silique et le méligèthe des crucifères.

A) Altises
L’évaluation de la défoliation causée par les altises tire à sa fin dans la majorité des sites suivis par le RAP, tandis qu’elle débute dans quelques champs, où les pluies abondantes ont retardé le semis. Jusqu’à présent, aucun champ n’a dépassé le seuil d’intervention de 25 % de défoliation (voir les données ici). Toutefois, la vigilance reste de mise dans les champs où les plants ont moins de 5 feuilles.
 
La défoliation doit être suivie du stade cotylédons jusqu’au stade 5 feuilles du canola, après quoi, les plants sont plus tolérants aux dommages d’altises. Si des dommages importants (proches du seuil de 25 % de surface défoliée) sont observés lors d’un dépistage, il est suggéré de revenir 2 jours plus tard afin de suivre de près l’évolution de la défoliation. Un traitement insecticide est indiqué seulement si le pourcentage moyen de défoliation sur l’ensemble du champ est d’au moins 25 %, et à la condition que les altises continuent de s'alimenter.

B) Cécidomyie du chou-fleur (CCF)
Les populations sont généralement faibles alors que la culture de canola est en voie d’atteindre ou a atteint un stade sensible à la cécidomyie du chou-fleur (voir les données ici). Certains sites où les populations sont plus élevées nécessitent cependant une vigilance accrue (Saguenay-2 et Le Bic). Les stades végétatifs au cours desquels se forment les premiers points de croissance (BBCH 30-58) sont les plus sensibles aux dommages par ce ravageur. Lors d’infestation durant ces stades, la cécidomyie du chou-fleur peut causer des feuilles froissées, des bourgeons déformés et enflés ainsi que des cicatrices ayant une texture liégeuse. Les dommages importants peuvent empêcher ou arrêter l’élongation de la tige principale du canola ou encore induire la mort du bourgeon terminal. Plus tard en saison, les plants endommagés présentent alors des bouquets de siliques; ce qui peut générer des retards de maturité du canola.
 
La meilleure façon de suivre attentivement les populations et d’évaluer le risque pour un champ est de dépister l’insecte à l’aide de pièges à phéromone. Par année, il peut y avoir jusqu’à 4 pics de captures, et les dommages peuvent être observés de 5 à 10 jours après ces pics. Il est possible qu’une remontée des populations survienne dans les prochains jours. Les températures chaudes (25 °C) et une humidité relative élevée contribuant à la croissance des populations.
 
La grande capacité de compensation du canola peut réduire l’impact de ce ravageur sur le rendement, même en présence d’une population abondante. En effet, des données préliminaires ne montrent aucune relation entre le taux de capture de CCF et le rendement en canola à des densités inférieures à 40 CCF/piège/jour. Une légère tendance à la baisse du rendement est cependant observée avec des captures supérieures. Toutefois, ces observations sont à confirmer par une étude plus approfondie. Ainsi, une intervention avec un insecticide serait à envisager en dernier recours.

C) Charançon de la silique
Parmi les six champs dépistés jusqu’à maintenant, deux champs en Chaudière-Appalaches se situent dans l’intervalle du seuil d’intervention (20 à 40 adultes par 10 coups de filet fauchoir aux stades 10-20 % de floraison) ou au-dessus (environ 50 adultes par 10 coups de filet fauchoir). Le dépistage de ce ravageur se fait à l’aide d’un filet fauchoir, à 5 stations réparties aléatoirement dans le champ, dès l’apparition des premiers boutons floraux (BBCH 50) jusqu’à la fin de la floraison (BBCH 69).
 
Le charançon de la silique peut cependant être contrôlé par des guêpes parasitoïdes. Ces ennemis naturels se retrouvent dans toute la province et leur présence peut contribuer à limiter les dommages. Il est donc important de vérifier que l’utilisation d’insecticides est justifiée pour ne pas éliminer ces parasitoïdes ainsi que les autres ennemis naturels. Elle devrait être envisagée uniquement en dernier recours. Par contre, si un traitement insecticide est effectué, il doit être réalisé aux stades 10-20 % de floraison et en présence d’adultes. Une intervention plus tôt est inefficace, car de nouveaux individus pourraient pondre au stade critique. Un traitement plus tardif ne permettra pas d’atteindre les larves se développant à l’intérieur des siliques. Si les captures à l’aide du filet sont limitées à une zone particulière du champ, il est possible de traiter uniquement cette section. Pour connaître les produits insecticides homologués et les conditions d’application, consultez SAgE pesticides. Ces produits sont efficaces contre les adultes seulement et une majorité de ceux-ci ne peuvent être appliqués qu’une seule fois dans la saison.

D) Méligèthe des crucifères
Ce ravageur est suivi en même temps et de la même façon que le charançon de la silique. Jusqu’à maintenant, les captures de ce ravageur sont très faibles dans les champs dépistés par le RAP Grandes cultures.
 
Le canola est plus sensible à cet insecte dès l’apparition des premiers boutons floraux (BBCH 50) jusqu’à la mi-floraison (BBCH 65). Toutefois, compte tenu des seuils d’intervention très élevés (établis en Europe) et des données du RAP Grandes cultures de 2011 à 2021, les risques pour la culture sont généralement faibles. Il n’existe pas de seuils validés pour le Québec. Depuis 2011, la densité maximale recensée par le réseau était d’environ 850 méligèthes par 10 coups de filet fauchoir. Avec une telle densité, les méligèthes sont très visibles dans le champ et les captures paraissent impressionnantes, mais elles restent tout de même sept fois inférieures au seuil européen (6 000 à 9 000 méligèthes par 10 coups de filet fauchoir selon la densité des plants).
 
Il est important de noter qu’il n’existe actuellement aucun insecticide homologué pour lutter contre le méligèthe des crucifères.
 
Image Agri-Réseau

A. Altise du navet. B. Cécidomyie du chou-fleur. C. Charançon de la silique. D. Méligèthe des crucifères

Source : S. Boquel (CÉROM)


Liens utiles  


CÉRÉALES : LES MALADIES À SURVEILLER
Y. Dion 1 et T. Copley 2
1. Agronome (MAPAQ)  2. Chercheuse (CÉROM)
 
La rouille brune a été observée depuis la semaine dernière (voir l’avertissement N° 11 du 23 juin 2022). Conséquemment, sa présence et sa progression sur les céréales de printemps est à surveiller de près. Les vents favorisent la dispersion des spores sur de très longues distances et la rouille, déjà présente sur le blé d’automne, favorise le passage de la maladie au blé de printemps.

C’est lorsque l’infection de la céréale par la rouille se manifeste à des stades hâtifs que la maladie peut causer des pertes significatives de rendement. L’impact de la maladie est fonction du niveau d’infection et du stade de la maladie. Il faut protéger les trois feuilles supérieures, principalement la feuille étendard. Si la rouille se propage sur les feuilles supérieures et que la feuille étendard n’est pas encore déployée ou si la feuille étendard est atteinte avant ou à l’épiaison, un traitement de contrôle est à envisager. La feuille étendard ne doit pas être atteinte sur plus de 5 % de sa surface pour éviter une réduction du rendement qui a un impact économique à ces stades de développement de la culture.

Selon les régions et les conditions agroclimatiques qui favorisent un environnement humide, l’oïdium (le blanc), une autre maladie foliaire des céréales, pourrait aussi être une menace. Veuillez consulter l’avertissement N° 8 du 10 juin 2022 pour plus de détails sur le suivi de la maladie.

La fusariose de l'épi est une maladie qui affecte le rendement en grains, mais pose surtout un problème par la présence de toxines dans le grain. L’infection se fait à la floraison du blé et dès l’épiaison ou plus tardivement chez l’orge. L’épiaison des céréales de printemps est en cours ou débute dans les prochains jours. Si le risque d’infection est présent et important, une intervention avec un fongicide doit être faite en prévention de l’infection, puisque la répression de la maladie n’est pas efficace en postinfection.

Le risque d’infection est associé principalement aux précipitations et à l’humidité relative dans l’air. D’autres facteurs, tels que le choix d’un cultivar résistant, la rotation et une culture intercalaire, doivent être pris en compte dans l’évaluation du risque global.

Il est utile de signaler que si la culture de la céréale de printemps n’a pas nécessité l’usage d’un fongicide pour lutter contre la rouille ou l’oïdium jusqu'à l’épiaison et que ces maladies foliaires progressent sur les feuilles supérieures, un traitement qui est envisagé à cause du risque de la fusariose de l’épi contrôlera aussi les maladies foliaires. Consulter SAgE pesticides pour obtenir des informations sur les produits pour le contrôle des maladies.

Des cartes interactives des niveaux de risque sont accessibles par ce lien. Il est important de consulter régulièrement les cartes pour vérifier les risques selon les données mises à jour les plus récentes.
 
Voyez la fiche technique La fusariose de l'épi chez les céréales pour plus d’information sur cette maladie.
 
Image Agri-Réseau

Épis de blé fusariés (desséchés) et épis de blé sains (verts)

Source : T. Copley (CÉROM)




SYNDROME DE CROISSANCE RAPIDE DANS LES CHAMPS DE MAÏS
T. Copley 1 et B. Duval 2
1. Chercheuse (CÉROM)  2. Agronome (MAPAQ)
 
Dans certaines régions et pour certains hybrides de maïs, les symptômes du syndrome de croissance rapide commencent à apparaître. Ce phénomène se présente lorsqu'il y a une transition rapide de températures fraîches à chaudes, favorisant une croissance accélérée du maïs. En raison de la croissance rapide, les feuilles ne se déroulent pas correctement et les nouvelles feuilles sont incapables d'émerger. Le résultat est que des feuilles sont fripées, tordues et jaunes lorsqu’elles émergent.
 
Ce phénomène est plus courant aux stades V5 à V6. Par contre, les feuilles vont se dérouler et reprendre leur couleur verte après quelques jours. Selon l’intensité des symptômes et l’hybride, la base des feuilles pourrait rester fripée et la croissance des plants pourrait être retardée, mais il est peu probable que les rendements soient affectés.
 
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Symptômes de croissance rapide chez le maïs
Une feuille qui ne s’est pas déroulée correctement, résultant en une nouvelle feuille étant incapable d'émerger.

Source : B. Duval, agr. (MAPAQ)

 
Image Agri-Réseau

Symptômes de croissance rapide chez le maïs
Lorsque les nouvelles feuilles émergent, elles sont jaunes et ondulées ou fripées. La majorité des symptômes disparaîtront dans quelques jours

Source : B. Duval, agr. (MAPAQ)

 
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.
 

 
Cet avertissement a été révisé par la Direction de la phytoprotection (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseur du réseau Grandes cultures ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
Image Agri-Réseau

Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP - Réseau Grandes cultures
Date de publication : 30 juin 2022
Infolettre Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP)

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