
Pucerons du soya à surveiller. Vers-gris occidental du haricot : quelques masses d'œufs observées. Aucun cas de tache goudronneuse à ce jour au Québec. Pourriture à sclérotes du soya : le risque d'apothécies demeure variable. Carences en potassium et en manganèse dans le soya. Ravageurs des céréales à surveiller. Chrysomèles des racines du maïs à surveiller.
S. Boquel1, J. Saguez1, B. Duval2, V. Samson2 et S. Mathieu2
1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)
Cette semaine, des pucerons du soya ont été observés dans 63 des 67 champs suivis par le RAP Grandes cultures. La moyenne provinciale est toujours faible (24,9 pucerons/plant), mais les populations sont en augmentation dans 87 % des champs. Seul un site à Mirabel, dans les Laurentides, dépasse le seuil d’alerte de 250 pucerons/plant. Cliquez ici pour consulter les données par site.
Certains collaborateurs, qui effectuent du dépistage dans des champs non suivis dans le cadre du RAP Grandes cultures nous ont également rapporté que quelques champs présentent des foyers avec des plants stressés en raison de l’abondance des pucerons.
Présentement, le stade physiologique du soya varie du stade végétatif à R3, mais la très grande majorité des champs sont au stade R2. À partir du début de la floraison (R1) et jusqu’au stade des premières graines (R5), le soya peut subir des pertes de rendement si les trois conditions suivantes sont rencontrées :
- Le seuil d’alerte de 250 pucerons/plant est atteint;
- La population de pucerons est en augmentation;
- Les ennemis naturels sont faibles.
Toutefois, l’atteinte du seuil d’alerte ne signifie pas qu’un traitement insecticide doit être appliqué immédiatement, mais plutôt qu’un dépistage plus soutenu est nécessaire (tous les 3 à 7 jours). Il est primordial de faire au moins deux dépistages avant de prendre la décision d’intervenir afin de s’assurer que la population de pucerons est en augmentation.
Puisque la densité de pucerons par plant et la présence d’ennemis naturels varient d’un champ à l’autre, et que certains cultivars peuvent être plus ou moins tolérants aux pucerons, il est important d’assurer une surveillance champ par champ, surtout en cette période où la température est optimale pour le développement des pucerons.
La décision d’intervenir ou non n’est pas toujours facile à prendre. Dans certains cas, un traitement n’est pas nécessaire ou peut être reporté. En plus du nombre de pucerons par plant, différents facteurs sont à considérer pour la prise de décision concernant un traitement insecticide, tels que l’état de santé des plants et le stade de développement de la culture, la tolérance ou la résistance des variétés de soya utilisées, les conditions météorologiques et la présence d’ennemis naturels. Les facteurs suivants peuvent aider à contrôler les populations de pucerons :
- La présence des ennemis naturels est actuellement importante (91 % des sites) et les populations sont stables ou en augmentation, ce qui contribue à la régulation des populations du puceron du soya.
- La pluie, les vents forts, ainsi que les températures au-delà de 30 °C nuisent au développement du puceron et peuvent contribuer à la réduction des populations.
- L’humidité relative élevée peut favoriser le développement de champignons entomopathogènes qui peuvent faire chuter drastiquement les populations de pucerons.
Le schéma ci-dessous résume la stratégie d’intervention sous forme d’arbre décisionnel afin de savoir si un traitement insecticide est nécessaire ou non.
Les ennemis naturels, des alliés efficaces!
Les ennemis naturels contribuent grandement à maintenir les populations de pucerons sous le seuil d’alerte. En plus des coccinelles, des parasitoïdes (pucerons momifiés) ont été observés dans près du quart des champs de soya avec présence de pucerons. Des champignons entomopathogènes ont également été notés dans quelques champs. La chaleur et l’humidité des prochains jours devraient aussi favoriser leur développement.
Les ennemis naturels sont généralement très efficaces pour contrôler les pucerons. Les pesticides pourraient causer la mort des ennemis naturels et provoquer une réinfestation du puceron du soya et d’autres ravageurs, comme le tétranyque à deux points.
Pour bien identifier les ennemis naturels, consultez le Carnet de champ du dépisteur du RAP Grandes cultures, la brochure Lutte intégrée contre le puceron du soya et la section « Description des ennemis naturels » du Guide d’identification des ravageurs des grandes cultures et des cultures fourragères et de leurs ennemis naturels et mesures de lutte applicables à l’Ouest canadien.
Finalement, référez-vous à la Stratégie d'intervention pour appliquer rigoureusement les protocoles de dépistage et orienter vos décisions phytosanitaires. Vous pouvez aussi visionner la vidéo (4 minutes) Le dépistage du puceron du soya en cinq points. Si une intervention doit avoir lieu, consulter le site de SAgE pesticides afin d'identifier les produits homologués et appropriés à la situation.
J. Saguez1, B. Duval2, V. Samson2 et S. Mathieu2
1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)
Les captures de papillons du ver-gris occidental du haricot (VGOH) sont encore faibles cette semaine. Toutefois, des masses d’œufs ont été observées dans des champs situés dans les localités suivantes : Saint-André-d’Argenteuil (Laurentides), Godmanchester (Montérégie-Ouest), Saint-Étienne-de-Grès (Mauricie) et Bristol (Outaouais). Le seuil économique d’intervention (5 % de plants infestés par des masses d’œufs) n’a été atteint dans aucun de ces champs.
Le maïs devient attractif pour les papillons un peu avant la sortie des panicules et le restera pendant la durée de la pollinisation. Le dépistage est donc de mise dans les champs ayant atteint ce stade, en particulier ceux qui présentent des facteurs de risque tels qu’un sol léger, un historique d’infestation et qui ne bénéficient pas de la protection offerte par la technologie Bt Vip3A. Pour vérifier si vos hybrides disposent de cette technologie, consultez le tableau sur le maïs exprimant des protéines insecticides.
Pour en savoir plus sur le dépistage des masses d’œufs et comment les reconnaître, consultez l'avertissement N° 14 du 18 juillet 2025.
T. Copley1, E. Cayer2 et B. Duval2
1. Chercheuse (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)
La tache goudronneuse du maïs (Phyllachora maydis) figure parmi les maladies les plus importantes dans cette culture. Elle peut affecter le maïs-grain, le maïs ensilage et le maïs sucré. Les premiers cas ont été confirmés au Québec en 2024, et depuis, le RAP Grandes cultures surveille activement 18 champs répartis dans plusieurs régions. Bien que la maladie ait été confirmée récemment dans le sud de l’Ontario, aucun cas de tache goudronneuse du maïs n’a été observé ni rapporté au Québec en date du 24 juillet 2025.
La tache goudronneuse se caractérise par de petites lésions (taches) noires, surélevées et incrustées dans les tissus des feuilles. Celles-ci sont rondes ou de forme allongée, parfois entourées d’un halo beige ou brun. Ces lésions peuvent être confondues avec des excréments d’insectes, la rouille commune ou des moisissures secondaires sur des plants en sénescence.
Les taches causées par la tache goudronneuse ne se délogent pas et ne laissent pas de traces sur les doigts lorsqu’on les frotte. Pour faire la distinction avec d’autres types de taches, mouillez pendant quelques secondes la partie de la feuille de maïs qui présente les points noirs suspects et frottez entre vos doigts. Si le point noir se déloge de la feuille de maïs, il ne s’agit pas de la tache goudronneuse, mais d’excréments d’insectes. Si le frottement des lésions tache les doigts, il s’agit probablement de rouille commune. De plus, des micro-organismes saprophytes produisent souvent des taches noires sur les tissus des plants de maïs en sénescence. Ces taches sont souvent poudreuses et ne sont pas surélevées comme dans le cas de la tache goudronneuse.
Les pertes économiques causées par la tache goudronneuse sont plus importantes si l’infection débute tôt en saison. Les premiers symptômes peuvent apparaître au début de juillet à début septembre. Le champignon nuit à la photosynthèse en réduisant le mouvement de l’eau et des nutriments dans la plante. Le développement de la maladie est influencé par les conditions météorologiques et l’hybride de maïs, bien qu’aucun hybride ne soit complètement résistant.
Pour suivre l’évolution de la situation, consultez les avertissements du RAP Grandes cultures chaque vendredi. Si des cas sont rapportés au RAP (rapcerom@cerom.qc.ca), la carte de cas rapportés de la tache goudronneuse sera mise à jour avec les MRC concernées.
Merci d’indiquer les informations suivantes lors d’un signalement :
- Municipalité;
- Date de l’observation;
- Pourcentage estimé de plantes atteintes;
- Estimation de la superficie des feuilles atteintes par la maladie;
- Une photo, si possible.
Pour en savoir plus, consultez la fiche technique La tache goudronneuse du maïs.
T. Copley1, B. Duval2
1. Chercheuse (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)
Aucune nouvelle apothécie n’a été observée récemment. Comparativement à la semaine dernière, moins de régions présentent actuellement des conditions favorables à leur développement. Toutefois, les modèles prévisionnels indiquent un risque élevé dans certaines MRC, soit : Des Collines-de-l'Outaouais (Outaouais), Lotbinière, Les Appalaches et Montmagny (Chaudière-Appalaches), ainsi que Portneuf et La Jacques-Cartier (Capitale-Nationale). Ces prévisions, datées du 24 juillet 2025, tiennent compte des prévisions météorologiques anticipées jusqu’au 30 juillet 2025.
Les spores infectent la culture à travers les fleurs et c’est aux stades de floraison (R1 à R3) qu’une intervention peut être envisagée. Comment déterminer si vos champs sont à risque et si une application de fongicide est réellement justifiée? Plusieurs facteurs favorisent l’apparition et la progression de la maladie, notamment :
- Un historique de la maladie dans le champ;
- Un sol humide dans les 5 premiers centimètres;
- Le stade de développement du soya (les spores infectent le soya à travers des fleurs flétrissantes, soit les stades R1 à R3). Si les fleurs ne sont pas présentes, le champ n’est pas à risque;
- Le niveau de résistance du cultivar utilisé;
- Des rangs fermés à plus de 50 %, favorisant un microclimat humide;
- Des températures fraîches (< 22 °C);
- La densité élevée du peuplement, qui contribue également à maintenir un sol humide.
Rappelons que les sclérotes nécessitent un minimum de dix jours de sol humide pour produire des apothécies, et ce dans les 5 premiers centimètres de sol. Des températures élevées et de bons vents aident à assécher la surface du sol, surtout quand les rangs ne sont pas encore fermés. Il est donc important de surveiller vos champs, en prenant soin de :
- Noter le stade de développement du soya;
- Vérifier si la canopée est fermée;
- Évaluer l’humidité du sol.
Surveillez l’avertissement du 29 juillet 2025 pour une mise à jour de la situation. Pour plus d’information, consultez la fiche technique La pourriture à sclérotes chez le soya.
B. Duval1, V. Samson1
1. Agronome (MAPAQ)
À ce moment de l’année, certains champs de soya montrent des signes de carence en potassium (K) ou en manganèse (Mn). Les symptômes de ces carences peuvent être confondus avec ceux causés par d’autres carences minérales, le nématode à kyste du soya, des dommages d’herbicides (ex. : les herbicides du groupe 27), certaines maladies ou des dommages d’ozone, d’où l’importance d’un diagnostic précis avant toute intervention.
Chez le soya, la carence en K provoque le jaunissement de la bordure des feuilles, les feuilles du bas étant souvent affectées en premier. Ce symptôme apparaît d’abord à l’extrémité et au pourtour des feuilles et peut s’étendre sur plus de la moitié de la surface de celles-ci, en laissant leur base verte. Les analyses de sol et de tissus végétaux sont d’excellentes façons de confirmer un diagnostic de carence en K. À noter, un sol détrempé peut réduire l’activité des racines et donc limiter l’absorption d’éléments comme le K, ce qui accentue la carence si le sol est déjà marginal en K. Peu d’essais ont été réalisés sur le sujet, mais plusieurs observations tendent à montrer que le soya répond bien à une fertilisation potassique, même aussi tardivement qu’au stade floraison, dans les cas où le sol est réellement faible en K.
La carence en Mn, quant à elle, apparaît le plus souvent dans un sol ayant un pH élevé et/ou une faible teneur en Mn disponible. Les symptômes d’une carence en Mn se présentent principalement par une chlorose entre les nervures (feuilles jaunies et nervures demeurant vertes) d’abord sur les jeunes feuilles. Dans des cas plus sévères, il peut y avoir un blanchiment du feuillage entre les nervures. À l’échelle d’un champ, la distribution des plants carencés n’est pas uniforme. Les plants affectés sont souvent distribués par ronds ou par zones, notamment dans les endroits plus sableux du champ. Les zones plus compactes, par exemple, les endroits où la machinerie a circulé, présentent souvent moins de symptômes.
Dans les cas de carences confirmées (ex. : analyse de sol) avec présence de symptômes, une pulvérisation foliaire de Mn sous forme de sulfate de manganèse (MnSO4) peut aider à corriger la situation. Il n’est pas recommandé d’appliquer le MnSO4 en mélange avec des herbicides. Ceux-ci peuvent diminuer l’efficacité du Mn et l’efficacité de la lutte contre les mauvaises herbes pourrait être réduite.
Pour plus d’information :
- La carence en potassium chez le soya : diagnostic et correction.
- La carence en manganèse dans les céréales à paille et le soya.
- Soya jaune en début de saison : les causes possibles.
- Comment bien diagnostiquer les problèmes phytosanitaires en cultures de champ.
J. Saguez1 et B. Duval2
1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)
Parmi les ravageurs pouvant s’attaquer aux céréales, certains sont observables à cette période de la saison. C’est le cas, entre autres, du criocère des céréales, de la cécidomyie orangée du blé (COB) et de la mouche de Hesse. D’autres ravageurs plus secondaires, comme les limaces et les escargots, peuvent aussi causer des dommages. Avant de procéder aux récoltes, il peut être utile d’observer d’éventuels dommages occasionnés par ces ravageurs.
Les criocères s’alimentent généralement sur la feuille étendard des différentes espèces de céréales, laissant des stries blanches transparentes sur le feuillage. Les dommages sont facilement reconnaissables, mais ne doivent pas être confondus avec ceux des limaces ou des escargots. La présence de larves ou d’adultes du criocère peuvent aider à confirmer le diagnostic, de même que les excréments foncés sur les feuilles atteintes. Dans les cas des limaces ou des escargots, les dommages sont également par stries. En revanche, leur présence peut être détectée par les traînées de mucus luisant qu’ils laissent derrière eux.
Photos : J. Saguez (CÉROM)
La COB pond ses œufs dans les épis du blé au stade floraison. Les larves se développent dans les épis, créant un avortement des grains, un faible développement ou une déformation de ceux-ci, et les dommages causés par les larves peuvent faciliter la prolifération de champignons comme la fusariose. Il est encore possible de faire un dépistage des larves de COB dans les épis, puisque ces insectes peuvent dans des cas de fortes infestations, affecter la qualité du grain.
Photos : B. Duval, agr. (MAPAQ)
Les larves de la mouche de Hesse peuvent affecter les tiges de blé, ce qui cause un blanchiment des épis, un faible développement des grains et des tiges qui cassent. Cela peut aussi avoir un impact sur la récolte qui sera plus difficile.
Même s’il n’y a pas d’intervention à prévoir à ce stade-ci, il peut être intéressant de connaître les problématiques qu’il aurait pu y avoir au cours de la saison. Bien que peu de méthodes de lutte existent, certaines méthodes de prévention peuvent être envisagées pour la prochaine saison de culture, au besoin.
Pour plus d’information :
- Fiche technique Criocère des céréales;
- Fiche technique Cécidomyie orangée du blé;
- Fiche technique Mouche de Hesse.
J. Saguez1, B. Duval2, S. Boquel1 et V. Samson2
1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)
Pourquoi surveiller les chrysomèles des racines du maïs?
Au cours des dernières années, des cas de résistance à certaines protéines Bt ont été suspectés ou confirmés aux États-Unis et au Canada.
Les chrysomèles des racines du maïs sont des insectes qui peuvent affecter la culture du maïs tant au stade larvaire qu’au stade adulte. Deux espèces sont présentes au Québec : la chrysomèle des racines du maïs de l’Ouest, la plus fréquente, dont les adultes sont rayés jaune et noir, et la chrysomèle des racines du maïs du Nord, de couleur verte, généralement moins abondante.
Les larves attaquent principalement les racines des plants en creusant des trous et galeries. Cela peut entrainer l’apparition de nécroses et un affaiblissement du système racinaire qui peut conduire à la verse des plants, l’apparition de plants présentant des cols d’oies et d’éventuelles pertes de rendements (estimation de 15 % de perte de rendement par nœud racinaire affecté, dans le cas du maïs grain).
Photos : J. Saguez (CÉROM)
Les adultes quant à eux émergent généralement fin juillet, début août, puis s’attaquent aux parties aériennes des plants (feuilles, panicules, soies et épis). C’est donc le moment d’observer l’abondance de ces insectes et les dommages qu’ils causent.
Comment effectuer le suivi de cet insecte et évaluer les dommages?
Évaluation des dommages racinaires causés par les larves
Si vous observez des plants présentant des cols d’oie, il est important de faire une évaluation des dommages racinaires pour confirmer que cela est dû aux chrysomèles et non à une autre cause. Déterrez les plants avec col d’oie, lavez les racines et observez la présence de dommages (trous et galerie dans les racines, nombre de nœuds endommagés et/ou nécrosés). Observez aussi l’eau de lavage pour vérifier la présence de larves ou de pupes qui devraient flotter à la surface.
Dépistage des adultes et évaluation de leurs dommages
Le RAP Grandes cultures suit les populations d’adultes en installant des pièges collants jaunes à raison de 4 par champ, avec une observation du nombre de spécimens toutes les deux semaines. Actuellement, le seuil économique d’intervention est de 4 chrysomèles par jour et par piège.
Si vous n’installez pas de pièges pour suivre cet insecte, il est toutefois possible d’observer les plants et de compter le nombre d’adultes par plant. Si les chrysomèles sont abondantes (plus de 1 par plant) et que des dommages sont visibles sur les plants (grignotement des feuilles, soies coupées, présence d’insectes dans la panicule ou les épis), prévenez immédiatement votre conseiller et le RAP Grandes cultures. Si vous utilisez un hybride qui exprime une protéine insecticide qui permet de contrôler les chrysomèles (protéines Cry3 et technologie DvSnf7) et que les populations sont élevées dans votre champ, il est possible qu’il s’agisse d’un potentiel cas de résistance : vous êtes invités à participer au projet de suivi de la résistance.
La rotation des cultures, ainsi que la diversification des hybrides et des hybrides utilisées constituent une stratégie efficace pour prévenir le développement de résistances et limiter les populations de chrysomèles. Pour plus d’information :
- Fiche technique Chrysomèles des racines du maïs;
- Fiche technique Stratégie de prévention contre la résistance de la chrysomèle des racines du maïs au maïs Bt;
- Vidéo Comment gérer les chrysomèles des racines du maïs dans le maïs grain et ensilage (5 minutes);
- Bulletin d’information Plants de maïs en forme de « cols d’oie » : causes possibles.
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter le secrétariat du RAP. Édition : Amélie Picard, agr., M. Sc. et Sophie Bélisle (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.








