Ajouté à Mes favoris.

Logo Agri-Réseau
S'informerLe savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire
Logo Agri-Réseau
S'informerLe savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire

S'informer

Le savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire

Chargement en cours

Filtrer la recherche 
  • Sujet(s) :
  • Production(s) :
Format
Type de contenu
Date de début
Date de fin
Régions

Crucifères, Avertissement No 8, 28 juin 2018

Réseau d'avertissements phytosanitaires, RAP, réseau Crucifères, avertissement

À surveiller : la cécidomyie du chou-fleur, les chenilles défoliatrices, les œufs de mouches Delia dans le feuillage des choux chinois et les thrips dans les choux en pommaison.


Dans des sols légers ayant des pH plus faibles, des carences en magnésium (Mg) sont apparues récemment (chlorose entre les nervures des plus vieilles feuilles). Des applications foliaires de cet élément sont possibles lorsque les carences sont sévères.
 
Image Agri-Réseau

Symptôme d'une carence en Mg (chlorose entre les nervures des plus vieilles feuilles)

Photo : Mélodie Juteau



Avec les conditions météorologiques annoncées pour les prochains jours (pluie suivie d’un important épisode de chaleur), les cultures de crucifères risquent de subir un stress. Des désordres physiologiques liés au climat tels que l’œdème foliaire et le granulé brun sont donc susceptibles d’apparaître dans les champs.

 
INSECTES RAVAGEURS

Quelques larves de mouche du chou et les dégâts qui y sont associés sont encore observés par endroits : plants fanés et galeries creusées dans les racines. Aussi, la ponte des mouches Delia se poursuit dans le feuillage des choux chinois. Dans Lanaudière, seuls les œufs des mouches des semis (D. platura et D. florilega) sont présents dans le feuillage de ces crucifères asiatiques actuellement.

Du côté des larves de piéride du chou et de fausse-teigne des crucifères, leur activité demeure variable. Dans une optique de gestion intégrée des ennemis des cultures, lorsque la pression est suffisante pour déclencher une intervention au champ, certains producteurs optent pour des traitements phytosanitaires homologués contre plusieurs ravageurs des crucifères. Cette information est disponible dans le bulletin d'information N° 2 du 9 mai 2018 : les chiffres en exposant inscrits à côté de chaque produit commercial vous informent sur les ravageurs autres que celui ou ceux inscrits dans l’en-tête du tableau contre lesquels ce produit est homologué dans les crucifères.

Enfin, la présence de thrips est rapportée près de la Capitale-Nationale. Leur apparition coïncide souvent avec la coupe des foins. Les thrips causent des dommages aux crucifères, notamment dans les choux, en piquant les feuilles avec leurs parties buccales afin de sucer les sucs exsudés par la plante, ce qui engendre la formation de striures argentées et des petites excroissances verruqueuses sur les feuilles, qui peuvent parfois être confondues avec l’oedème. La stratégie de contrôle des thrips commence par la prévention puisque la répression à l’aide d'insecticides n’est pas toujours efficace, surtout lorsqu’ils sont à l’abri dans les pommes de chou.

 
RÉSEAU DE PIÉGEAGE DE LA CÉCIDOMYIE DU CHOU-FLEUR

Consultez le tableau qui suit pour connaître les niveaux d’infestation de la cécidomyie du chou-fleur dans votre région.
 
Région Nombre de sites de piégeage* Niveaux de captures
(% de sites touchés)
Abitibi-Témiscamingue 0 ND
Bas-Saint-Laurent 2 Nul à très faible
Capitale-Nationale 3 Nul (33 %) à très faible (66 %)
Centre-du-Québec 2 Nul à très faible
Chaudière-Appalaches 3 Nul (33 %) à très faible (66 %)
Estrie 2 Faible à très élevé
GaspésieÎles-de-la-Madeleine 2 Nul
Laval-Lanaudière 13 Nul (31 %); très faible (38 %); élevé (31 %)
Laurentides 10 Nul (40 %); très faible (50 %); modéré (10 %)
Mauricie 4 Nul (50 %) à faible (50 %)
Montérégie 10 Nul (40 %); faible (40 %); élevé (20 %)
Outaouais 2 Faible
SaguenayLac-St-Jean 12 Nul (50 %) à très faible (50 %)
* Le nombre de sites par région évoluera en fonction du calendrier de production des producteurs participants.


Actuellement, le seuil d’intervention dans les cultures maraîchères au Québec est atteint aussitôt qu’il y a présence de l’insecte dans les pièges à phéromone, puisque des dégâts importants peuvent être causés au-delà de ce seuil, et ce, peu importe le stade de développement de ces crucifères. Ces résultats corroborent les observations faites par une équipe de l’Université du Vermont, qui a récemment publié un article (en anglais) sur le sujet. En bref, leurs travaux de recherche ont démontré qu’une seule larve suffisait à rendre un plant de chou-fleur invendable, peu importe le stade de la culture.



Cet avertissement a été rédigé par Isabel Lefebvre, M. Sc., et Mélissa Gagnon, agronome. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du réseau Crucifères ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, MAPAQ, Réseau d'avertissements phytosanitaires, RAP

Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP - Réseau Crucifères
Date de publication : 28 juin 2018
Infolettre Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP)

M'abonner au RAP

En cliquant sur « Accepter tous les cookies », vous acceptez le stockage de ces témoins de connexion sur votre appareil. Ceux-ci permettent au CRAAQ de générer des statistiques et d'améliorer votre expérience utilisateur. Vous pourrez les désactiver en tout temps dans votre fureteur Web.

Ceci est la version du site en développement. Pour la version en production, visitez ce lien.