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Grandes cultures, Avertissement No 12, 13 juillet 2018

Réseau d'avertissements phytosanitaires, RAP, réseau Grandes cultures, avertissement

Légionnaire uniponctuée : le dépistage des champs à risque est conseillé. Fusariose de l’épi : les prévisions d’averses font augmenter le risque dans certaines zones. Puceron du soya : faible présence pour le moment. Les conditions sont favorables au tétranyque à deux points. Ver-gris occidental des haricots : arrivée des papillons au Québec.

 
LARVES DE LÉGIONNAIRE UNIPONCTUÉE : DEUX CAS RAPPORTÉS ET DÉPISTAGE SUGGÉRÉ POUR OBSERVER D’ÉVENTUELS DOMMAGES
 Isabelle Fréchette, agr. (CÉROM), et Julien Saguez, biologiste-entomologiste (CÉROM)
 
Au cours de la semaine, le RAP Grandes cultures a été informé de l’observation de larves de légionnaire uniponctuée dans des champs de céréales situés en Outaouais et dans les Hautes-Laurentides (infestation pour le moment légère, mais qui doit être surveillée). Des dommages ont été aussi été observés à Compton (Estrie) dans un champ de maïs.
Ces cas peuvent présager que des dommages localisés pourront être constatés dans les prochaines semaines. À travers la province, les champs à risque qui devraient être surveillés en priorité sont :
  • les champs de céréales de printemps et de maïs semés tardivement et mal désherbés (particulièrement les endroits où il y a eu ou il y a présence de chiendent).
  • les peuplements denses de céréales et de graminées vivaces.
  • les prairies situées à proximité des cours d'eau. 
Sur la base de ces cas rapportés et des sites où des captures ont été plus élevées, la vigilance devrait être supérieure en Estrie, en Montérégie-Ouest, en Abitibi-Témiscamingue, en Outaouais et dans les Laurentides.
 
Veuillez vous référer à l'avertissement N° 11 du 6 juillet 2018 pour en savoir plus sur la méthode de dépistage et les seuils d’intervention.
 
Image Agri-Réseau

Photo 1 : Larve de légionnaire uniponctuée

Source : LDEP, MAPAQ

 

RISQUE D'INFECTION PAR LA FUSARIOSE DE L'ÉPI
 Yves Dion, agr. (MAPAQ), et Isabelle Fréchette, agr. (CÉROM)

Les producteurs de céréales sont appelés à surveiller le développement de leur culture. Plusieurs champs de blé sont aux stades critiques pour l’infection par la fusariose de l’épi (Fusarium spp.) ou le seront dans les prochains jours, soit entre l’épiaison et la floraison. 

Les averses prévues dans plusieurs régions cette fin de semaine augmentent le risque d’infection et plusieurs zones sont à risque élevé ou intermédiaire. Suivez attentivement et fréquemment l’évolution des conditions et du niveau de risque.

Afin d’aider à la prise d’une décision quant à la pertinence d’appliquer ou non un traitement fongicide, les producteurs et leurs conseillers peuvent consulter des cartes interactives qui présentent le niveau de risque d’infection causant la fusariose de l’épi. Ces cartes montrent que le risque est élevé dans plusieurs zones de la province.

Pour plus d’information sur l’outil d’aide à la décision, veuillez consulter l’avertissement N° 5 du 8 juin 2018.
 
 
FAIBLES POPULATIONS DE PUCERON DU SOYA DANS LES CHAMPS SUIVIS PAR LE RAP
 
La moyenne provinciale de 2,6 pucerons par plant est loin du seuil d’alerte de 250 pucerons par plant. La densité maximale de pucerons par plant a été observée dans un champ de Montérégie-Ouest, où elle était de 55 pucerons par plant en moyenne. Il est important de s’assurer que tout traitement avec un pesticide visant un autre insecte ou le contrôle de maladies soit justifié pour ne pas compromettre inutilement l’équilibre entre la population de pucerons et ses prédateurs naturels. Le dépistage systématique des champs de soya n’est pas nécessaire pour le moment.
 
Pour en savoir plus sur la stratégie d’intervention, veuillez consulter le bulletin d’information Stratégie d’intervention recommandée au Québec contre le puceron du soya. Afin de vous tenir prêt à dépister, vous pouvez visionner la courte vidéo Le dépistage du puceron du soya en cinq points réalisée par le CÉROM et le MAPAQ .
 
 
CONDITIONS FAVORABLES AU TÉTRANYQUE À DEUX POINTS
 
Les conditions chaudes et sèches actuelles sont favorables au développement du tétranyque à deux points, un ravageur qui peut rapidement causer des pertes de rendement. Au cours des derniers jours, la présence de ce ravageur a été rapportée au RAP Grandes cultures dans un champ de soya en Estrie.
 
La vigilance est donc de mise dans les champs de soya qui sont situés en sols secs et/ou bien drainés et/ou qui ont un historique de dommages causés par le tétranyque.
 
Image Agri-Réseau

Photo 2 : Présence de tétranyques sur une feuille de soya

Source : P. Petrauska (Club agroenvironnemental de l'Estrie)



La présence d’ennemis naturels (coccinelles, thrips, acariens prédateurs, etc.) peut permettre de contrôler les populations de tétranyques. Les conditions météorologiques doivent également être prises en compte avant de prendre la décision de faire une intervention. S’il y a de fortes probabilités de pluie, associées à un temps frais et à une humidité relative élevée, retardez la décision de traiter. Dépistez à nouveau vos champs quelques jours après la pluie.

Lorsqu’une infestation de tétranyques est observée, un dépistage régulier (aux 2 à 3 jours) et représentatif du champ (ex. : 6 stations de 5 plants séparées de 100 pas) doit être fait. En Ontario, lorsque les populations atteignent une moyenne de 4 tétranyques par foliole ou une feuille gravement endommagée par plant, et ce, avant le stade de remplissage des gousses (R6), un traitement acaricide est envisageable

Pour obtenir plus d’information sur l’identification, la biologie, les dommages, les traitements acaricides et des photos, consultez le bulletin d’information Le tétranyque à deux points.

 
VER-GRIS OCCIDENTAL DES HARICOTS : SURVEILLANCE DES CHAMPS DE MAÏS DONT LA SORTIE DES CROIX EST PRÉVUE PROCHAINEMENT, NOTAMMENT DANS LE SUD-OUEST DE LA MONTÉRÉGIE
 Isabelle Fréchette, agr (CÉROM), Stéphanie Mathieu, agr. (MAPAP), et Julien Saguez, biologiste-entomologiste (CÉROM)
 
Le RAP Grandes cultures et le RAP Maïs sucré ont mis en place, à travers la province, un réseau de pièges destinés à la capture des papillons du ver-gris occidental des haricots. Un premier papillon a été capturé pendant la semaine du 2 juillet en Outaouais. Cette semaine, 10 des 45 pièges relevés à travers la province contenaient au moins un papillon. Des œufs sont susceptibles d’être pondus par les femelles sur des plants de maïs dont les panicules (croix) sont sur le point de sortir. En 2016 et 2017, des champs situés dans le sud-ouest de la Montérégie en ont été fortement affectés. La vigilance devrait être supérieure dans cette région.

Le dépistage des masses d’œufs et des jeunes larves doit débuter juste avant l’émergence des panicules et s’étendre jusqu’à ce que les panicules soient sorties. La ponte peut s’étaler durant deux à trois semaines. Il est donc recommandé de dépister les champs à risque tous les 5 à 7 jours pendant cette période. Il convient de dépister les masses d’œufs et les larves au minimum à 10 endroits différents par champ en examinant le feuillage de 10 plants consécutifs sur le même rang (cliquez ici pour accéder au schéma d'échantillonnage).
 
Les masses d’œufs sont presque toujours pondues sur la surface supérieure des 3 ou 4 feuilles du haut du plant, sur la feuille étendard ou sur des feuilles qui ont encore un port dressé (photo 3).
 
Image Agri-Réseau

Photo 3 : Masse d'oeufs à la surface d'une feuille

Source : François Meloche

Image Agri-Réseau

Photo 4 : Même masse d'oeufs vue à contre-jour

Source : François Meloche

 
Image Agri-Réseau

Photo 5 : Masse d'oeufs à différents stades de développement

Source : Julien Saguez (CÉROM)



Les jeunes larves sont difficiles à repérer en raison de leur petite taille et de leur grande mobilité sur le plant. Examiner attentivement les surfaces des feuilles du haut du plant et le collet des feuilles à la base des épis. Notez vos observations en utilisant le fichier Excel du RAP Grandes cultures. Si vous le souhaitez, merci de transmettre vos résultats à [email protected].

Veuillez-vous référer à la fiche technique sur le ver-gris occidental des haricots dans le maïs pour en savoir plus sur son identification, sa biologie, la méthode de dépistage, le seuil d’intervention, les stratégies d’intervention et voir davantage de photos.



Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l'avertisseure du réseau Grandes cultures ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, MAPAQ, Réseau d'avertissements phytosanitaires, RAP

Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP - Réseau Grandes cultures
Date de publication : 13 juillet 2018
Infolettre Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP)

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